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Test : Toshiba Kira

Toshiba. Les amateurs d’humour ne pourront s’empêcher de penser à Didier Bourdon, les autres y verront certainement une marque japonaise qui s’est surtout fait connaître pour…

Toshiba. Les amateurs d’humour ne pourront s’empêcher de penser à Didier Bourdon, les autres y verront certainement une marque japonaise qui s’est surtout fait connaître pour ses télévisions. Ce que l’on sait moins c’est que Toshiba était en 2011 (selon IHS) le quatrième fabricant de semi-conducteurs, juste derrière Texas Instrument, et au-dessus de grands noms comme Qualcomm ou AMD ou Nvidia.

Il est donc bien logique que la marque ce soit toujours intéressée aux ordinateurs et autres bijoux technologiques. Nous avions dernièrement testé une tablette, la Excite Write, qui nous avait laissé un peu sur notre faim, nous revenons aujourd’hui aux fondamentaux avec le dernier Ultrabook de la marque : le Kira

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La marque a voulu faire simple, il n’existe qu’une version, sans possibilité de modifier les caractéristiques. Le consommateur devra y trouver son bonheur. Même Apple, connu pour ses gammes restreintes, ne va pas aussi loin. Espérons donc que la fiche technique convienne :

Écran 13 pouces (2560 x 1440), tactile
Intel “Haswell” Core i7-4500U, 2 cœurs, 4 threads à 1,8 GHz
Carte graphique : Intel HD 4400
RAM : 8 Go DDR3
Stockage : 256 Go (SSD)
Windows 8.1 Pro (64 bit)
Autonomie sur batterie : jusqu’à 9 heures
Connectivité : 3 x USB 3.0 (1 x avec USB Sleep-and-Charge), 1x HDMI® avec sortie Ultra HD,
Lecteur de carte SD, ensemble micro-casque
Communication : Intel Miracast, Wi-Fi ac, Bluetooth 4.0
Webcam HD avec doubles microphones
Clavier Chiclet, rétroéclairé
Audio : haut-parleurs stéréo Harman Kardon
Dimensions : 316 mm x 207 mm x 9,5mm/19,8 mm
Poids : 1,35 kg

C’est donc sur la définition de son écran que Toshiba mise pour se distinguer de la concurrence. Toshiba est l’un des rares fabricants à proposer une telle définition sur un laptop, on lui trouve donc peu de concurrents directs, on citera pèle-mêle le Lenovo Yoga 2 Pro ou le MacBook Pro Rétina 13 pouces par exemple qui misent tous deux sur des écrans particulièrement définis.

Ajouter à cela du multitouch et l’addition grimpe rapidement. Le Kira n’est pas franchement donné, avec un prix fixé à 1499 euros, il se positionne toutefois assez justement par rapport à ces adversaires. Apple facturera autant avec Core i5 à 2,4 GHz, le Yoga 2 Pro est affiché à 1299 euros dans sa configuration de base. Toshiba arrive-t-il à leur tenir tête ? Réponse dans ce test.

Design et finition

Le prix de la machine ne saurait se justifier sur les seules caractéristiques pour capitaliser sur l’aspect premium, la marque a également misée sur des matériaux nobles. On retrouve donc logiquement un châssis en aluminium brossé, assez réussi, il faut dire. L’unité n’est brisée que par le logo discrètement apposé dans le coin inférieur droit. Même constat à l’intérieur de l’ordinateur.

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C’est un peu plus décevant sous l’ordinateur, où l’on trouve du plastique. Si le sentiment premium passe un peu à la trappe, la chose est un peu plus agréable quand on l’utilise sur les genoux. Le plastique étant moins caloporteur, on ressentira moins la chaleur dégagée par le processeur, elle sera en revanche plus localisée, principalement au niveau de l’évent présent sous la machine. Cela posera un léger problème d’évacuation lorsque l’ordinateur sera placé sur une surface molle comme un lit par exemple, ce qui poussera plus rapidement les ventilateurs à se mettre en route. Nous y reviendrons.

Le Kira n’en reste pas moins une réussite esthétique et on ne peut que féliciter Toshiba sur ce point. Avec 1,35 Kg, il a en plus le mérite d’être assez léger par rapport à ces concurrents.

Écran

Nous le disions en introduction, la particularité du Kira est de proposer un écran d’une définition de  2560 x 1440, ce qui donne sur 13 pouces une résolution avoisinant les 224 ppi. Un chiffre relativement petit lorsqu’il est comparé à des smartphones qui dépassent les 400 ppi. Néanmoins, le fait est que la finesse d’affichage est là et les pixels ne sont pas franchement distinguables. C’est évidemment agréable à l’œil.

L’ensemble est parachevée par une retranscription assez fidèle des couleurs, de bons angles de visions et un traitement brillant qui va évidemment donner un peu plus de pep’s aux couleurs… au prix de reflets, qui pourront parfois s’avérer assez gênants. L’écran ne déçoit pas en tant que tel, mais la définition de ce dernier va entraîner quelques problèmes.

2
Le problème de pixellisation est notable sur les bouton (Cliquer pour la taille réelle)

Si Windows 8.1 gère sans broncher cette haute résolution, ce n’est pas le cas de tous les logiciels, et bien sur d’internet. Cela va souvent entraîner un problème de pixellisations, par exemple sur les boutons de Chrome, ou des fenêtres minuscules difficilement lisibles. Si le texte des pages web s’affiche sans problème, ce n’est pas le cas de l’ensemble des images qui vont donc parfois manquer de finesse, c’est un euphémisme. L’écran entraîne au second problème au niveau des performances.

Performances et autonomie

3 657 600 pixels, c’est un peu beaucoup pour une simple HD 4400 d’Intel. Le Kira souffre du même problème que le premier MacBook Pro Rétina 13″ et dans une moindre mesure du second : la partie graphique n’est pas en adéquation avec sa résolution. Résultat : il faudra se limiter à des jeux peu gourmands. Ainsi, jouer à Diablo III : Reaper of Souls en résolution native sera impossible. Même dans les niveaux de détails les plus bas, on ne dépasse guère les 15 fps dans le meilleur des cas, et vous aurez un peu d’input lag en prime. Les choses s’arrangent en 1280 x 720 et cela devient jouable, mais cela piquera simplement les yeux. Le Kira ne servira que de machine de jeu d’appoint, si l’on ne peut pas vraiment le reprocher à un Ultrabook, une HD 5000 aurait été un meilleur choix.

Screenshot008
12 ips en résolution native, options toutes réduites au minimum

Fort heureusement, la partie CPU fait mieux et encore une fois le processeur Haswell ne déçoit pas. Aidé par un SSD de 256 Go, l’ordinateur répond au doigt et à l’œil. Rien à redire là-dessus. Avec un TDP de 15 Watt, le processeur ne chauffe pas trop, même après une session de jeu. C’est surtout vrai lorsqu’il est posé sur un bureau, l’arrière de la machine étant légèrement surélevé, l’air circulera assez bien. C’est un peu moins vrai sur un lit notamment, le ventilateur va rapidement se mettre en route. Fort heureusement il est assez discret.

Toshiba a prévu une batterie de 3840 mAh dans son Kira. Sans atteindre une durée de vie record, il tiendra sans trop de problèmes ses 7 à 8 heures dans le cadre d’une utilisation bureautique. Comptez 4 à 5 heures en lecture de film haute définition, largement de quoi tenir un trajet en train.

Clavier, Trackpad et Son

Le Kira opte pour un clavier type Chiclet pour une frappe assez agréable, certains reprocheront peut-être un léger manque de rebond dans les touches. Les rétroéclairages sont en tout cas toujours un plus. Félicitations également pour avoir choisi d’activer les touches pour le contrôle du système par défaut. Cela évitera certaines contorsions digitales pour augmenter le volume ou la luminosité de l’écran par exemple.

DSC04249

C’est un peu moins glorieux pour le touchpad. Il aurait pu être plus grand, et plus multitouch. S’il prend en charge le défilement vertical à deux doigts, l’horizontal est absent. Notons par ailleurs qu’il n’est pas capable d’ignorer la présence du pouce sur touchpad comme le fait Apple notamment. Autrement dit, il faudra lever le pouce pour faire défiler une page. On a vu plus ergonomique et il sera donc difficile de se passer d’une souris.

Reste enfin le son. Floqué Harman/Kardon, il est assez convaincant avec des basses plus présentes qu’à l’accoutumée. C’est en partie dû aux haut-parleurs positionnés sous l’appareil. Le résultat est positif.

Verdict


Le Kira est un produit indéniablement réussi et convaincant. On regrette principalement l’absence d’une partie graphique un peu plus performante. Le second grief est un Touchpad peu abouti. Dommage pour un ultrabook qui se destine à des usages en mobilité.

La machine reste en tout état de cause intéressante. Si vous envisagez l’achat d’un ultrabook assez haut de gamme, sous Windows 8 il convient d’y jeter un œil. La machine est en cours d’approvisionnement, on la trouve déjà chez quelques revendeurs.

Toshiba. Les amateurs d’humour ne pourront s’empêcher de penser à Didier Bourdon, les autres y verront certainement une marque japonaise qui s’est surtout fait connaître pour ses télévisions. Ce que l’on sait moins c’est que Toshiba était en 2011 (selon IHS) le quatrième fabricant de semi-conducteurs, juste derrière Texas Instrument, et au-dessus de grands noms comme Qualcomm ou AMD ou Nvidia.

Il est donc bien logique que la marque ce soit toujours intéressée aux ordinateurs et autres bijoux technologiques. Nous avions dernièrement testé une tablette, la Excite Write, qui nous avait laissé un peu sur notre faim, nous revenons aujourd’hui aux fondamentaux avec le dernier Ultrabook de la marque : le Kira

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La marque a voulu faire simple, il n’existe qu’une version, sans possibilité de modifier les caractéristiques. Le consommateur devra y trouver son bonheur. Même Apple, connu pour ses gammes restreintes, ne va pas aussi loin. Espérons donc que la fiche technique convienne :

Écran 13 pouces (2560 x 1440), tactile
Intel “Haswell” Core i7-4500U, 2 cœurs, 4 threads à 1,8 GHz
Carte graphique : Intel HD 4400
RAM : 8 Go DDR3
Stockage : 256 Go (SSD)
Windows 8.1 Pro (64 bit)
Autonomie sur batterie : jusqu’à 9 heures
Connectivité : 3 x USB 3.0 (1 x avec USB Sleep-and-Charge), 1x HDMI® avec sortie Ultra HD,
Lecteur de carte SD, ensemble micro-casque
Communication : Intel Miracast, Wi-Fi ac, Bluetooth 4.0
Webcam HD avec doubles microphones
Clavier Chiclet, rétroéclairé
Audio : haut-parleurs stéréo Harman Kardon
Dimensions : 316 mm x 207 mm x 9,5mm/19,8 mm
Poids : 1,35 kg

C’est donc sur la définition de son écran que Toshiba mise pour se distinguer de la concurrence. Toshiba est l’un des rares fabricants à proposer une telle définition sur un laptop, on lui trouve donc peu de concurrents directs, on citera pèle-mêle le Lenovo Yoga 2 Pro ou le MacBook Pro Rétina 13 pouces par exemple qui misent tous deux sur des écrans particulièrement définis.

Ajouter à cela du multitouch et l’addition grimpe rapidement. Le Kira n’est pas franchement donné, avec un prix fixé à 1499 euros, il se positionne toutefois assez justement par rapport à ces adversaires. Apple facturera autant avec Core i5 à 2,4 GHz, le Yoga 2 Pro est affiché à 1299 euros dans sa configuration de base. Toshiba arrive-t-il à leur tenir tête ? Réponse dans ce test.

Design et finition

Le prix de la machine ne saurait se justifier sur les seules caractéristiques pour capitaliser sur l’aspect premium, la marque a également misée sur des matériaux nobles. On retrouve donc logiquement un châssis en aluminium brossé, assez réussi, il faut dire. L’unité n’est brisée que par le logo discrètement apposé dans le coin inférieur droit. Même constat à l’intérieur de l’ordinateur.

DSC04245

C’est un peu plus décevant sous l’ordinateur, où l’on trouve du plastique. Si le sentiment premium passe un peu à la trappe, la chose est un peu plus agréable quand on l’utilise sur les genoux. Le plastique étant moins caloporteur, on ressentira moins la chaleur dégagée par le processeur, elle sera en revanche plus localisée, principalement au niveau de l’évent présent sous la machine. Cela posera un léger problème d’évacuation lorsque l’ordinateur sera placé sur une surface molle comme un lit par exemple, ce qui poussera plus rapidement les ventilateurs à se mettre en route. Nous y reviendrons.

Le Kira n’en reste pas moins une réussite esthétique et on ne peut que féliciter Toshiba sur ce point. Avec 1,35 Kg, il a en plus le mérite d’être assez léger par rapport à ces concurrents.

Écran

Nous le disions en introduction, la particularité du Kira est de proposer un écran d’une définition de  2560 x 1440, ce qui donne sur 13 pouces une résolution avoisinant les 224 ppi. Un chiffre relativement petit lorsqu’il est comparé à des smartphones qui dépassent les 400 ppi. Néanmoins, le fait est que la finesse d’affichage est là et les pixels ne sont pas franchement distinguables. C’est évidemment agréable à l’œil.

L’ensemble est parachevée par une retranscription assez fidèle des couleurs, de bons angles de visions et un traitement brillant qui va évidemment donner un peu plus de pep’s aux couleurs… au prix de reflets, qui pourront parfois s’avérer assez gênants. L’écran ne déçoit pas en tant que tel, mais la définition de ce dernier va entraîner quelques problèmes.

2
Le problème de pixellisation est notable sur les bouton (Cliquer pour la taille réelle)

Si Windows 8.1 gère sans broncher cette haute résolution, ce n’est pas le cas de tous les logiciels, et bien sur d’internet. Cela va souvent entraîner un problème de pixellisations, par exemple sur les boutons de Chrome, ou des fenêtres minuscules difficilement lisibles. Si le texte des pages web s’affiche sans problème, ce n’est pas le cas de l’ensemble des images qui vont donc parfois manquer de finesse, c’est un euphémisme. L’écran entraîne au second problème au niveau des performances.

Performances et autonomie

3 657 600 pixels, c’est un peu beaucoup pour une simple HD 4400 d’Intel. Le Kira souffre du même problème que le premier MacBook Pro Rétina 13″ et dans une moindre mesure du second : la partie graphique n’est pas en adéquation avec sa résolution. Résultat : il faudra se limiter à des jeux peu gourmands. Ainsi, jouer à Diablo III : Reaper of Souls en résolution native sera impossible. Même dans les niveaux de détails les plus bas, on ne dépasse guère les 15 fps dans le meilleur des cas, et vous aurez un peu d’input lag en prime. Les choses s’arrangent en 1280 x 720 et cela devient jouable, mais cela piquera simplement les yeux. Le Kira ne servira que de machine de jeu d’appoint, si l’on ne peut pas vraiment le reprocher à un Ultrabook, une HD 5000 aurait été un meilleur choix.

Screenshot008
12 ips en résolution native, options toutes réduites au minimum

Fort heureusement, la partie CPU fait mieux et encore une fois le processeur Haswell ne déçoit pas. Aidé par un SSD de 256 Go, l’ordinateur répond au doigt et à l’œil. Rien à redire là-dessus. Avec un TDP de 15 Watt, le processeur ne chauffe pas trop, même après une session de jeu. C’est surtout vrai lorsqu’il est posé sur un bureau, l’arrière de la machine étant légèrement surélevé, l’air circulera assez bien. C’est un peu moins vrai sur un lit notamment, le ventilateur va rapidement se mettre en route. Fort heureusement il est assez discret.

Toshiba a prévu une batterie de 3840 mAh dans son Kira. Sans atteindre une durée de vie record, il tiendra sans trop de problèmes ses 7 à 8 heures dans le cadre d’une utilisation bureautique. Comptez 4 à 5 heures en lecture de film haute définition, largement de quoi tenir un trajet en train.

Clavier, Trackpad et Son

Le Kira opte pour un clavier type Chiclet pour une frappe assez agréable, certains reprocheront peut-être un léger manque de rebond dans les touches. Les rétroéclairages sont en tout cas toujours un plus. Félicitations également pour avoir choisi d’activer les touches pour le contrôle du système par défaut. Cela évitera certaines contorsions digitales pour augmenter le volume ou la luminosité de l’écran par exemple.

DSC04249

C’est un peu moins glorieux pour le touchpad. Il aurait pu être plus grand, et plus multitouch. S’il prend en charge le défilement vertical à deux doigts, l’horizontal est absent. Notons par ailleurs qu’il n’est pas capable d’ignorer la présence du pouce sur touchpad comme le fait Apple notamment. Autrement dit, il faudra lever le pouce pour faire défiler une page. On a vu plus ergonomique et il sera donc difficile de se passer d’une souris.

Reste enfin le son. Floqué Harman/Kardon, il est assez convaincant avec des basses plus présentes qu’à l’accoutumée. C’est en partie dû aux haut-parleurs positionnés sous l’appareil. Le résultat est positif.

Verdict


Le Kira est un produit indéniablement réussi et convaincant. On regrette principalement l’absence d’une partie graphique un peu plus performante. Le second grief est un Touchpad peu abouti. Dommage pour un ultrabook qui se destine à des usages en mobilité.

La machine reste en tout état de cause intéressante. Si vous envisagez l’achat d’un ultrabook assez haut de gamme, sous Windows 8 il convient d’y jeter un œil. La machine est en cours d’approvisionnement, on la trouve déjà chez quelques revendeurs.

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Notre avis

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Note : 7  /  10
10 commentaires
  1. Bonjour,
    Pour info on dit “un téléviseur” et “la télévision”.
    Ile téléviseur est le moniteur qui permet d’afficher la télévision.
    Cdt,

  2. C’est fou, même en essayant de faire une copie conforme du design des macbooks, ils arrivent encore à faire un truc dégueulasse et grossier après tant d’années…

  3. @nicolas : dans un sketch des inconnus, Didier Bourdon jouait le rôle d’un président (un peu mafieu) de club de football sponsorisé par Toshiba, le nom de la marque étant inscrite sur le maillot de chacun des footballeurs, Didier Bourdon appelait tout ses joueurs Toshiba.

  4. Jouer à D3 et pas jouer en Hardcore…. Franchement je comprendrais jamais ceux qui jouent en softcore, elle est où l’adrenaline, il est où le risque … C’est triste …

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