La Wharton School est l’une des écoles de commerce des plus reconnus à travers le monde. Cette dernière, toujours assez avant-gardiste, a annoncé qu’elle allait accepter les paiements en cryptomonnaies pour les frais d’inscription et les frais d’étude. Une petite révolution dans le monde de l’enseignement américain, cette école étant la première du pays à mettre en place ce genre de système de paiements.
La très prestigieuse école, qui est située en Pennsylvanie dans l’Est du pays de l’oncle Sam, a communiqué ce jeudi sur sa volonté de permettre aux étudiants qui le souhaitent de payer leur année scolaire en cryptomonnaie. Dans un partenariat avec la plateforme d’échange Coinbase, la Wharton School a ainsi donné les détails de ce nouveau système de paiement.
Trois cryptomonnaies à l’honneur
Selon les informations divulguées pour le moment par l’école, il ne sera pas possible d’utiliser toutes les cryptomonnaies pour payer cette école. Seulement trois seront acceptées. Il s’agit des deux plus célèbres, le Bitcoin et l’Ethereum, sans grande surprise, alors que l’école étasunienne s’intéresse également au stablecoin USDC, une cryptomonnaie qui intrigue de nombreux analystes financiers, tant son principe fondamental (la stabilité financière) est à contre-courant du reste du monde des crypto, qui sont connus par le grand public pour leur extrême volatilité.
Selon le communiqué, ce partenariat entre Coinbase, qui est l’une des plateformes d’échange les plus importantes du monde, et l’Université de Pennsylvanie, devrait bientôt s’ouvrir à d’autres branches de l’établissement scolaire, la section « commerce » servant de tests, avant que le monde des crypto ne viennent envahir d’autres univers, bien moins fins connaisseurs des devises virtuelles.
C’est la première fois qu’une université américaine propose un tel système de paiement, une solution qui pourrait être très vite appliquée à d’autres universités surtout quand on connaît les difficultés économiques qu’engendre une arrivée à la fac aux États-Unis. Ces dernières coûtent extrêmement cher, et les étudiants mettent en général des années à les rembourser.
Un dispositif déjà mis en place dans le monde
Avec les cryptomonnaies, il pourrait être plus facile pour les étudiants de venir à bout de leur prêt, tandis que les écoles pourraient faire de la spéculation sur le cours de ces crypto, permettant de faire grandir leurs bénéfices (ou pas) sans prendre un seul bitcoin de plus à l’étudiant.
À travers le monde d’autres écoles ont déjà mis un tel système en place, et il y rencontre une certaine forme de succès. L’Université des sciences appliquées de Lucerne en Suisse propose par exemple ce dispositif depuis 2017, c’est également le cas de l’Université FPT basée elle au Vietnam.
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