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Un film sur l’ascension incroyable de BlackBerry… et sa chute spectaculaire

BlackBerry, une marque un temps été au sommet du marché des smartphones, a dévalé les pentes après le lancement de l’iPhone puis le triomphe d’Android. Jusqu’à changer complètement de business ! Un film va porter cette histoire au cinéma.

L’entreprise canadienne Research in Motion (RIM) tenait de l’or entre ses mains : le constructeur a en effet été le premier à cerner l’énorme potentiel du marché du smartphone avec la gamme BlackBerry. Des téléphones dont la particularité était d’intégrer des claviers physiques, facilitant ainsi la rédaction d’e-mails. RIM avait aussi mis au point un système de push en temps réel des e-mails, ce qui a largement participé de sa popularité.

La production du film déjà terminée

Malheureusement, le lancement de l’iPhone en 2007 puis la montée en puissance d’Android quelques années plus tard ont réduit les parts de marché de RIM (qui a fini par se rebaptiser du nom de son produit phare) à peau de chagrin. À tel point que BlackBerry a abandonné son système d’exploitation maison en 2016 pour lancer ses propres smartphones sous Android.

Quelques mois plus tard, constatant le flop de cette stratégie, l’entreprise quitte purement et simplement le marché du smartphone pour se concentrer sur les services aux entreprises et le marché de la sécurité informatique. Depuis, c’est en toute discrétion que BlackBerry poursuit sa route, avec un certain succès d’ailleurs.

Cette aventure entrepreneuriale et industrielle sera au cœur d’un nouveau film, simplement baptisé BlackBerry. Réalisé par Matt Johnson (The Dirties, Operation Avalanche), il met en scène les acteurs Jay Baruchel (This Is The End) et Glenn Howerton (It’s Always Sunny in Philadelphia), probablement dans les rôles de Mike Lazaridis et Jim Balsillie, les deux co-fondateurs de l’entreprise.

La production du film étant terminée, il va être présenté aux acheteurs durant le festival international du film de Toronto (TIFF) qui s’ouvre le 8 septembre.

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2 commentaires
  1. On pourrait dire la même chose de Nokia qui à aussi tarder à prendre le virage du tactile ou de Motorola… C’est ce qui arrive quand les leaders se repose sur leurs lauriers, sincèrement j’espère un peu le même résultat pour certaines marques leader du marché mais bon tant que des gens sont prêt à mettre 1200€ dans un smartphone et ne se plaigne pas ensuite que l’essence est trop chère tout ira bien

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