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Firefox OS pour smartphones, c’est vraiment la fin

Firefox OS, c’est bien fini. Mozilla a annoncé que le développement de son système d’exploitation mobile allait complètement cesser avec la version 2.6. « Cela signifie…

Firefox OS, c’est bien fini. Mozilla a annoncé que le développement de son système d’exploitation mobile allait complètement cesser avec la version 2.6.

« Cela signifie que Firefox OS pour smartphones ne bénéficiera plus d’aucune implication au-delà du mois de mai », explique la fondation sur son blog. Le Marketplace, la boutique d’applications tierces qui distribuent des logiciels pour le système d’exploitation mobile, mais aussi pour Firefox et Firefox Android, n’acceptera plus aucune soumission d’apps pour Android et le navigateur de bureau, à partir du 29 mars.

C’est aussi la date où toutes les applications qui ne prennent pas en charge Firefox OS seront retirées… En revanche, les soumissions de logiciels à destination de l’OS resteront acceptées jusqu’à l’année prochaine. On peut cependant penser que la fin de vie de Firefox OS ne va pas pousser les développeurs à concevoir de nouvelles apps.

Firefox OS n’est cependant pas mort. Il servira de base à d’autres initiatives de Mozilla, comme l’internet des objets.

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3 commentaires
  1. Je suis très déçu, je trouve que ça offrait une bonne alternative à android, avec un système simplifié qui va droit au but. Je le trouve très bien fait. Malheureusement, le ZTE Open C n’était pas solide, je n’ai donc pas pu rester longtemps sur ffox os…

  2. Rappelons d’abord que le web a été pensé dès le départ pour toutes les tailles d’engins, de toutes les formes possibles. Donc créer une “webapp”, c’est réaliser un programme lisible depuis n’importe quel navigateur web, sans plugins, sans distinction d’OS, et sans se prostituer chez des enfoirés qui n’ont toujours qu’un seul but : que leurs esclaves-développeurs remplisse le marketplace maison, en faisant en sorte que LEURS applications ne se retrouvent surtout pas chez le voisin !
    Voilà ce que signe la fin de FFOS : le retour à l’esclavagisme pur et dur des développeurs, avec des outils qui se refermeront toujours plus (cf. disparition du plugin eclipse android par exemple), et une fragmentation bien plus élevée que celle de FFOS – la webapp FFOS reposant sur les standards du web. Exit aussi des solutions de type cordova qui font semblant de toucher toutes les plateformes, mais qui ignorent superbement les nouvelles API créées pour FFOS.
    Il faut bien comprendre que ce n’est pas juste un OS mobile que nous perdons ici : c’est la liberté même, pour nous et nos enfants, d’avoir un web mobile ouvert à tous, non contrôlé par deux charlots. Et c’est d’autant plus débile de snober le marché des smartphones que FFOS 2.5 affiche une belle maturité ! Bref, c’est contraire aux intérêts du web et aux intérêts des gens !
    On ne pourra retenir une certaine colère devant cette trahison des principes de la fondation, une communication désastreuse en 2015, l’arrivée d’un ancien nokia qui torpille le navire au plus vite, et une réorientation plus que douteuse dans le secteur de l’embarqué, où GNU/Linux règne en maître depuis des années !
    J’espère toujours naïvement un fork (H5OS?), qui permettrait à ceux qui le souhaitent de continuer à proposer des smartphones compatibles (fairphone?) – mais même là, il faudrait trouver une structure capable de continuer le travail sur les API en parallèle, sinon ça n’a pas de sens. Quand on voit que FFOS dispose d’une doc complète et très bien faite – quel gâchis de voir disparaître 3 ans d’effort !
    L’objectif de FFOS n’était pas d’arriver à la première place, mais d’offrir aux gens une porte de secours. La porte se referme, et ce n’est pas les solutions bâtardes de type android/debian que l’on voit apparaître, qui vont permettre aux gens de garder la main sur leurs données et leur vie privée ! Quand les gens se rendront enfin compte que leur espion de poche est tout sauf innocent, il faut espérer qu’une autre solution de secours sera à portée de main. Et si ce n’est pas le cas, je n’irais pas pleurer sur leur tombe : ils n’avaient qu’à se renseigner avant d’acheter n’importe quoi !

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