Nous vous en parlions il y a quelques jours à peine, Citroën a fait sa présentation du « Skate » une plateforme prototype sur le visage que pourrait prendre la mobilité de demain. Un moyen de transport autonome, capable de changer d’aspect selon les goûts de chaque utilisateur.
Un pari osé pour la firme française qui a été accompagnée dans la création de ce véhicule par le manufacturier Goodyear, spécialiste des pneumatiques. En proposant ce modèle de pneu d’un nouveau genre, la firme américaine s’inscrit dans le monde de demain. Les Eagles 360 n’ont en effet rien à voir avec des pneus classiques.
Avec leur forme sphérique, ils ressemblent plus à des gros ballons noirs que des pneumatiques, dont la forme avait traversé les âges malgré les évolutions technologiques de toute sorte. Mais le fait d’avoir des roues et non des sphères impose plusieurs contraintes.
Les sphères ouvrent un nouveau champ des possibles
Si nous ne nous en rendons pas compte au quotidien, car les roues ont toujours été sur nos véhicules, les sphères pourraient mettre fin aux cauchemars de nombreux utilisateurs en facilitant grandement les manoeuvres. Ces derniers, posés sur un véhicule autonome comme le « Skate » débloquent des milliers de nouveaux mouvements, qu’un véhicule n’a encore jamais pu faire, comme le déplacement en diagonale.
Le projet des Eagles 360 qui a fait son retour sur le devant de la scène avec la représentation de la Citroën Skate n’est pourtant pas récent. En 2016 déjà la firme américaine présentait au monde ces pneus sphériques qui devaient révolutionner le marché. Fruit d’années de travail, ces nouveaux pneumatiques sont encore aujourd’hui en phase de tests. Si leur résistance et leur usure semblent être un point fort, la question est maintenant de savoir si un tel modèle peut être homologué pour la route.
Alors que Michelin travaille de son côté sur un pneumatique tout simplement increvable, Goodyear se penche sur un tout autre projet, tout aussi révolutionnaire. Sans savoir aujourd’hui lequel des deux remportera le plus de parts de marché dans les années à venir, le futur de l’automobile et de la mobilité en général semble être bien différent de ce que nous connaissons aujourd’hui et une révolution technique est à prévoir.
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Je suppose que le plus compliqué avec un pneu sphérique sera la tenue de route, surtout à grande vitesse vu qu’il ne doit probablement pas avoir la même surface de contact, un truc comme ça doit probablement s’arrêter 2X moins vite qu’une voiture classique.
A moins d’une boule pas trop gonflée… Dur à savoir.
et pourquoi pas une chenille . . .