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La justice donne raison à la NASA contre Blue Origin… et Musk enfonce le clou

Après des semaines de bataille judiciaire, le tribunal a rendu son verdict : SpaceX reste le seul partenaire de la NASA pour le futur HLS.

Feuilleton HLS, suite et fin : après des mois de batailles judiciaires et d’invectives par avocats interposés, le juge Richad Hertling a fini par rendre son verdict. Au bout du compte, Blue Origin a définitivement perdu son bras de fer contre la NASA, et ne participera donc pas à la construction du futur alunisseur de la mission Artemis.

Une fois n’est pas coutume, Jeff Bezos s’est même montré été bon perdant. Dès l’annonce du verdict, le fondateur d’Amazon s’est rendu sur Twitter pour sortir le drapeau blanc. Beau joueur ce coup-ci, il a annoncé que Blue Origin “respecterait la décision” du tribunal. Il a également souhaité le “succès” à SpaceX et à la NASA dans leur collaboration.

Mais on ne peut pas en dire autant du fondateur de SpaceX, passablement énervé par les procès à répétition de Blue Origin. Connaissant leur statut de rivaux dans l’industrie et son désamour pour Bezos en tant que personne, il a probablement dû jubiler en apprenant le verdict. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa réaction n’a pas été aussi élégante. Il n’a pu résister à la tentation d’enfoncer le clou de manière décidément très… muskienne.

Les préparatifs d’Artemis peuvent enfin reprendre

Pour rappel, cette histoire avait commencé lors de l’attribution des contrats privés de la NASA. L’objet de toutes les convoitises était alors l’alunisseur HLS, véritable Graal médiatique de la future mission Artemis. À l’origine, l’agence envisageait de proposer deux contrats différents. Mais après avoir entrepris une manœuvre pour le moins discutable d’un point de vue stratégique et éthique, Blue Origin s’est retrouvé évincé du programme au profit de son meilleur ennemi SpaceX, qui s’est taillé la part du lion pour cette mission ô combien prestigieuse. Vexé d’avoir été débouté, Blue Origin a opté pour politique de la terre brûlée. Sous l’impulsion de Bezos, la firme a déployé un arsenal judiciaire conséquent qui a paralysé tout le programme spatial pendant de longues semaines.

Si ce verdict est une mauvaise nouvelle pour Bezos et les siens, c’est tout l’inverse pour SpaceX et la NASA. Ils peuvent ainsi reprendre leurs développements cojoints là où ils les avaient laissés avant que Blue Origin ne fasse des siennes. “La NASA va reprendre son travail avec Space X dès que possible”, a sobrement annoncé l’agence dans un communiqué.

Mais s’il y a un trait de caractère qu’on ne peut pas renier chez Jeff Bezos, c’est bien son opiniâtreté. Il serait très présomptueux de penser qu’il va patienter sagement dans son coin. Pas question pour lui de regarder les missions Artemis décoller depuis son canapé. Blue Origin a déjà annoncé qu’il comptait bien faire partie du programme, d’une façon ou d’une autre.

Si l’accalmie tant espérée est donc arrivée, il se pourrait bien qu’elle ne soit que de courte durée. En attendant de savoir quel nouveau coup Bezos prépare, les préparatifs d’Artemis peuvent enfin reprendre de plus belle. Du moins, pour l’instant.

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3 commentaires
  1. Quel parti pris dans le 1er paragraphe !

    Depuis le début, bezos n’avait aucune légitimité à contredire cette décision de la NASA car la supériorité de spaceX était une évidence pour quiconque s’intéresse un minimum a ce qui s’est passé dans le domaine.

    Puis Bezos a fait appel après un premier rejet, a fait perdre énormément de temps et d’argent, et a même failli compromettre la mission Artémis, juste pour satisfaire son égo, car lui même savait que blue origine a bcp moins d’expertise et d’expérience que spaceX.

    Bezos prétend être faciné par l’exploration spatiale, mais la seule chose en laquelle il aura contribué, c’est de la retarder considérablement.

    Musk a toute les raisons d’être furieux et méritait bien d’envoyer un tacle a Bezos

  2. Cest peut être mesquin mais chaque personne qui envoie bouler bezos mérite un cookie a mon avis. Content pour la nasa et Musk, le chauve va laisser les grands bosser maintenant

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