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Le FMI juge “trop risqué” l’utilisation du Bitcoin au Salvador

Le FMI est très inquiet de l’utilisation du Bitcoin comme monnaie d’État au Salvador et l’instituion demande au pays de faire marche arrière.

C’est un nouveau coup dur pour les défenseurs des cryptomonnaies et notamment du Bitcoin. La plus populaire de toutes les devises virtuelles qui avait réalisé un début d’année 2022 autour des 42 000 euros est aujourd’hui en difficulté. Touché par le crash des cryptomonnaies de ces derniers jours, le Bitcoin a perdu de la valeur et équivaut aujourd’hui à un peu plus de 33 000 dollars.

Mais la grande nouvelle de 2021 pour la cryptomonnaie était sans nul doute le passage de la loi Bitcoin au Salvador. Le petit pays d’Amérique Centrale voulait s’affranchir des droits de douane et des taxes mises sur le dollar américain, très utilisé comme monnaie numéraire dans le pays, son nouveau président, Nayib Bukele, grand défenseur des cryptomonnaies, a donc décidé de faire du Bitcoin une monnaie d’État.

Depuis la promulgation de cette loi il est donc possible de réaliser toutes les transactions imaginables, avec du Bitcoin. Acheter son pain ou encore payer ses impôts, autant d’actions que le gouvernement encourage à réaliser avec du Bitcoin. Et alors que la cryptomonnaie avait fière allure au milieu de l’année, dépassant son ATH à plus de 60 000 dollars, le Salvador semblait être l’exemple à suivre pour le monde entier.

Le FMI ne veut plus entendre parler du Bitcoin au Salvador

Mais aujourd’hui, alors que la cryptomonnaie va mal, c’est le FMI, le fonds monétaire international qui pointe du doigt les problèmes des cryptomonnaies. Leur grande volatilité, qui fait aussi partie de leur force est un “trop grand risque” selon le FMI qui s’inquiète également de voir le Salvador utiliser la cryptomonnaie pour émettre des obligations.

Finalement, le FMI exhorte aujourd’hui le Salvador à faire machine arrière, tant qu’il n’est pas encore trop tard et que la cryptomonnaie n’a pas perdu toute sa valeur, bien que le manque à gagner soit déjà conséquent.

Si l’annonce de la part du fonds monétaire n’a rien d’étonnant (ce n’est pas la première fois que l’institution s’inquiète des actions du Salvador), la politique de Bukele semble pour le moment avoir porté ses fruits et le Bitcoin reste un produit avec une forte valeur, qui a permis à la petite république panaméricaine de sortir de l’ombre des États-Unis.

Deux visions de l’économie qui s’opposent

Chez le voisin américain justement les idées de Bukele semblent avoir germé et le nouveau maire de New York, Éric Adams, ainsi que son homologue de Miami sont des fervents défenseurs des cryptomonnaies. Deux visions et deux discours, mais aussi des intérêts différents quand on sait que le FMI a toujours eu une position très ferme concernant les devises virtuelles et la monnaie décentralisée dans son ensemble qui réduirait son impact à zéro.

Il est donc logique de voir le FMI taper du poing sur la table pour que la situation reste la même, il en va de sa survie, mais il n’est pas faux non plus que de considérer le Bitcoin comme une valeur à risque, et dont le cours est capable de monter en flèche comme de s’effondrer sans grande logique ou capacité de prédiction.

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1 commentaire
  1. ” capacité de préméditation”: capacité de prédiction
    “dans le pays, son nouveau président, Nayib Bukele, grand défenseur des cryptomonnaies, ont donc décidé” : a donc décidé..

    etc.

    c’est un enfant de 5 ans qui a écrit cet article??

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