Free lance son Netflix porno sur la Freebox Pop

Grosses cylindrées et belles carrosseries. Un nouveau service de streaming vient d’arriver pour les abonnés Freebox Pop, et il n’est pas pour les enfants. Pour 9,99€ par mois, les abonnés peuvent désormais souscrire à l’abonnement Frissons Extrêmes. Au programme, des vidéos de sport extrêmes en illimité, mais aussi beaucoup de contenus pour adultes.

Le Netflix de la pornographie

Le fonctionnement de Frissons Extrêmes est le même que sur n’importe quel autre service de SVOD : moyennant un abonnement fixe, les abonnés peuvent accéder à plusieurs centaines de films pour adultes. À termes, ce sont 16 000 vidéos qui seront disponibles sur la plateforme, avec un ajout progressif dans les mois à venir.

Avec un catalogue conséquent et 25 catégories allant de la milf à l’amateur français, les adeptes du genre devraient être servis. D’autant plus que le télécom a eu la bonne idée de glisser dans le bundle quelques contenus à destination des passionnés de sport, histoire de justifier la souscription à cet abonnement autrement que par votre amour des plombiers incompétents.

N’espérez cependant pas retrouver de cinéma de genre ou engagés. L’alt-porn et les films d’Erika Lust ne sont pas encore au programme, il faudra se contenter de contenu mainstream, et pour la plupart hétérocentré. Reste que le service, accessible depuis le canal 369 de la box, ne devrait pas avoir de mal à trouver son public. Free comme ses concurrents, n’écarte pas la notion de protection des mineurs en incluant un code pin à quatre chiffre. Il rend accès au service plus difficile pour qui ne dispose de l’âge légal.

La SVOD classique peut-elle s’y mettre ?

Derrière cette arrivée discrète sur la Freebox Pop, c’est toute la question de la pornographie sur les services de SVOD qui se pose. La présence de tels services ne date pas d’hier, elle semble même plutôt historique sur la télévision câblée. Reste qu’avec la démocratisation des services de streaming, l’arrivée d’un catalogue pour adulte chez Netflix ou Amazon Prime Video ne semble pas d’actualité.

Les géants du secteur ont toujours assumé leur positionnement grand public à tendance familiale. Le service d’Amazon a beau jouer les enfants rebelles en proposant des séries plus matures comme The Boys, il a gros à perdre en assumant une incursion vers les contenus pour adultes. Même constat chez Netflix d’ailleurs : le N rouge a beau avoir fait du soft porn son fonds de commerce, en misant sur les sagas 365 Dni, La Chronique des Bridgerton ou encore L’Amant de Lady Chatterley, il ne semble toujours pas prêt à passer du côté obscur de la force.

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