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Voici la toute première Lamborghini 100% électrique, la Lanzador

La marque italienne fait (enfin) le grand saut vers une voiture 100% électrique. Avec la Lanzador elle promet 1360 chevaux.

Elle était attendue depuis des années. Voici enfin la toute première voiture 100 % électrique avec un badge Lamborghini sur le capot. Avec cette Lanzador, la marque italienne change radicalement. Le temps des V12 vrombissantes est derrière nous. En plus de cette voiture tout électrique, la marque a présenté il y a quelques mois la Revuelto, un modèle hybride.

Car le changement de motorisation chez Lamborghini, comme pour beaucoup de marques d’ultra-luxe, est un vrai crève-cœur pour les fans de la marque. Ils sont attachés à la sonorité si particulière des moteurs, et y trouvent une parfaite mélodie. Avec l’électrique, ce chant mécanique s’arrête brusquement.

Mais l’abandon du moteur thermique est une étape obligatoire dans le développement d’une marque automobile en 2023. La firme italienne n’échappe pas à la règle. Sa voisine et rivale Ferrari a elle aussi prévu de lancer des modèles électriques dans les prochaines années, ce qui déchire à nouveau la passion des tifosi.

 Lanzador : une voiture électrique et c’est tout ?

Avec la Lanzador, Lamborghini devait faire accepter la présence d’un moteur électrique sous la voiture. Pour y arriver, il fallait mettre le paquet sur tout le reste du véhicule, à commencer par ses lignes. Là encore, l’heure est au grand changement. Les fans de la première heure peuvent s’asseoir, car Lamborghini nous propose une « ultra-GT ».

La Lanzador est ainsi (très) proche d’un SUV, bien que la marque italienne refuse cette appellation. Concrètement, la voiture dispose de trois portes pour quatre vraies places. Le conducteur et le passager à l’avant disposent tous les deux d’un écran d’infodivertissement. Un petit détail dans la conception qui n’est pas sans rappeler la Purosangue de Ferrari.

En levant la tête, la Lanzador nous offre un magnifique toit vitré permettant de faire entrer la lumière dans le véhicule. En ce qui concerne la motorisation électrique, Lamborghini n’a pas donné beaucoup d’infos. La seule valeur qui ait été rendue publique concerne la puissance totale qui serait autour de 1 360 chevaux.

Quel prix et quelle date de sortie ?

Lamborghini n’a fait que présenter un concept-car ce 18 août et il faudra encore s’armer de patience avant de voir la vraie voiture sur nos routes. En effet, la marque italienne a annoncé que la production « n’allait commencer qu’en 2028. D’ici là, la firme compte bien mettre le paquet sur ces modèles thermiques.

La transition vers l’électrique est donc bien encours, mais Lamborghini, comme de nombreuses marques d’ultra-luxe, comptent prendre leur temps, eux qui disposent d’une clientèle très attachée à la motorisation thermique. En ce qui concerne le prix de la Lanzador là aussi, c’est une grande inconnue. Aucun chiffre officiel n’est pour le moment sorti, les rumeurs parlent d’un prix plancher de 200 000 euros.

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2 commentaires
  1. “Mais l’abandon du moteur thermique est une étape obligatoire dans le développement d’une marque automobile en 2023.” Pour le marché occidental peut être, parce que le lobby écolo est présent. Ce sont les politique qui pousse à l’électrique, pas les constructeurs qui en majorité y vont à contre cœur.
    Les V12, V10 et V8 vaudront de l’or dans les années qui viennent.

  2. @Chuck ou alors que les politiques et constructeurs (mondiaux) se sont passé le mot pour dégommer un bonne grosse frange d’acheteurs de caisses pour la classe moyenne au sens large essentiellement dans l’UE pour des raisons que l’on sait maintenant. A l’instar aussi des assurances et autres cohortes d’usuriers dirigeants ayant une ligne directe avec le bon ministère sans que le prolo remarque quoi que ce soit (quid du coût des assurances chiffré en sourdine pour 2024 à cause des émeutes et des avaries climatiques).
    Volkswagen, Renault, Peugeot, Audi et consorts ne vont pas se faire prier pour quitter le marcher automobile européen un jour ou l’autre et ça prendre le temps qu’il faudra. Voire peut-être disparaître pour certains d’entre eux du secteur pour faire autre chose après s’être fait coiffer au poteau par les concurrents asiatiques et américains.
    En effet je plussoie pour les gros moteurs thermiques mais uniquement dans les pays qui les tolèreront encore.
    Ah quand on est pas assis à la bonne table…

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