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Vers une limitation forcée de votre consommation électrique cet hiver ? (200 000 foyers concernés)

Vous avez un compteur Linky ? Le gouvernement devrait expérimenter une restriction provisoire de la demande d’électricité auprès de 200 000 foyers français cet hiver !

Actuellement, un décret en préparation aborde ce sujet visant environ 200 000 foyers, qui seront avertis à l’avance, et qui connaîtront une réduction de la capacité de leurs compteurs Linky pendant une brève période.

Eviter des coupures d’électricité cet hiver

Plutôt que de subir des coupures d’électricité, environ 200 000 foyers pourraient voir leur consommation d’électricité limitée temporairement. Cette nouvelle stratégie a pour but de prévenir les tensions extrêmes sur le réseau, en particulier pendant les périodes de forte demande en hiver.

La menace des coupures d’électricité, ou délestages, a longtemps été une source de préoccupation pour de nombreux pays, en particulier pendant les mois d’hiver où la demande d’électricité atteint des sommets. La France n’a pas été épargnée par cette crainte, surtout après les tensions notables de l’hiver 2022. Cependant, ce nouveau test de limitation semble proposer une alternative moins radicale et plus prévisible aux délestages.

La décision de tester une telle mesure intervient à un moment où le pays se trouve dans une position relativement favorable en matière d’approvisionnement électrique. Le ministère de la Transition énergétique a récemment souligné que la France aborde cet hiver dans de “bien meilleures conditions que l’hiver dernier”. Ceci est attribué à une consommation moindre et à la remontée en puissance du parc nucléaire. De plus, la France a été une exportatrice d’électricité depuis le début de l’année 2023, en contraste marqué avec l’année précédente où elle a majoritairement importé de l’électricité.

Cependant, même si la situation actuelle est stable, le gouvernement est déterminé à anticiper et à se préparer à toute éventualité. Cette mesure de limitation temporaire est vue comme un moyen de tester la résilience du réseau électrique en cas de tensions soudaines. Selon le projet, les compteurs Linky des foyers participants verront leur puissance réduite à 3kVA, par rapport à la puissance typique de 6 ou 9 kVA.

Une solution moins radicale

Quelle est l’implication pratique d’une telle réduction? Enedis, le réseau de distribution d’électricité, assure que cette puissance réduite permettra aux ménages de maintenir leurs besoins électriques essentiels. À titre d’exemple, 3kVA suffirait pour alimenter un radiateur, un ordinateur portable en charge et un réfrigérateur. Cependant, des choix devraient être faits quant aux appareils à utiliser simultanément. Ainsi, allumer un four électrique et un sèche-linge en même temps serait peut-être hors de question.

Bien que cette approche puisse sembler contraignante pour certains, elle présente l’avantage significatif de ne pas interrompre complètement l’approvisionnement en électricité. Les résidents peuvent continuer à utiliser l’électricité, bien que de manière limitée, contrairement à une coupure totale.

L’annonce de ce projet d’essai a naturellement suscité des interrogations sur la manière dont les foyers participants seront sélectionnés. Bien que les critères spécifiques n’aient pas encore été révélés, on s’attend à ce que les ménages dont la puissance est déjà au seuil minimal de 3kVA ne soient pas affectés. De plus, il est clairement indiqué que tous les participants seront informés à l’avance du test par courrier. Mais il n’est pas précisé s’il pourront refuser d’y participer.

L’adoption de telles mesures, bien qu’innovantes, souligne l’importance d’une gestion prudente de l’énergie. La France, comme d’autres pays, reconnaît la nécessité d’avoir plusieurs outils à sa disposition pour maintenir la stabilité du réseau électrique. Outre cette limitation temporaire, d’autres méthodes incluent la mobilisation des capacités de production, l’importation d’électricité, et la baisse volontaire de la consommation par les industriels.

Ce dispositif expérimental sera abordé pour avis consultatif lors du Conseil supérieur de l’énergie (CSE) du 26 octobre prochain en vue de la publication d’un texte réglementaire, selon Enedis. Le projet de décret prévoit que le test se déroule pendant l’hiver 2023-2024, avant le 31 mars. Il s’agit sans doute de la période la plus cruciale pour le réseau électrique en raison de l’augmentation de la demande due au chauffage.

 

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13 commentaires
  1. Si cela peut éviter une coupure générale c’est déjà mieux.

    Reste à voir comment cela sera appliqué en fonction des besoins et de la configuration de chacun comme par exemple celui qui est en chauffage électrique c’est plus gênant qu’un autre au gaz/pellet etc…

  2. Ouais… Enfin, a part celui qui utilise des bûches dans une cheminée, les autres ont besoin de l’électricité pour fonctionner. Si le poêle à pellet ne démarre pas parce qu’il n’y a pas assez de jus pile au moment où c’est nécessaire, voir il s’éteint en fonctionnement (faut du courant pour envoyer les pellets), du coup contrairement à celui qui a simplement un abaissement de courant sur son radiateur électrique (donc un peu moins de chauffage), il n’a plus de chauffage du tout…

  3. C’est tout a fait scandaleux nous payons un abonnement (fort cher) pour une puissance donnée il y a rupture de contrat si celle ci n’est pas fournie !!!!!!!

  4. Donc en gros, on pousse les gens a acheter des voitures electriques mais on se rend compte qu’on a peut etre pas assez d’electricite pour passer l’hiver.
    Quel visionaire ce gouvernement…

  5. J’aimerais savoir si un député un sénateur un pote à Macron puisse être impacté par ce bridage..
    Et le pire c’est que nous avons un contrat de distribution d’électricité avec une puissance garantie.
    C’est écrit et qui va rembourser la différence sur le prix de l’abonnement ? ?

  6. @chambino
    Si nos dirigeant poussent à acheter des voitures électriques c’est parce qu’ils veulent démontrer à l’Europe qu’ils sont forts, qu’on est les meilleurs et qu’on fait tout mieux que les autres.
    Car cela flate leur égo et qu’ils aiment imaginer que tout le monde les admire, surtout Bruxelles.
    Donc ce qui les intéresse c’est qu’on achète des voitures, après le reste ils s’en foutent. Si on achète beaucoup on sera peut-être les premiers de la classe, même si les voitures ne roulent pas faute d’électricité.

  7. Qu’ils aillent se faire voir. Ces tocards n’avaient qu’à pas fermer des centrales.

    L état est une plaie il ne gère rien tout ce qu’il touche se transforme en daube.

  8. @Arnith
    Connais pas le pellet mais je doute que son fonctionnement consomme autant qu’un radiateur électrique même de dernière génération, à moins qu’il baisse à un tel niveau que tu ne puisse juste allumé une seule ampoule, ça devrait passer.

  9. Et si on commençait par tous les magasin qui laissent des kilowatts de lumières quand ils sont fermés?
    Et si on finissait de remplacer les halogènes des lampadaires dans toutes les rues par des LED?
    C’est comme l’eau… Les particuliers doivent faire des économies mais que les réseaux aient 40% de fuite, pas grave, ce n’est pas rentable pour l’exploitant de réparer…

  10. @ Chambino
    +1
    Fun fact, : les ingés anglais ont calculés que les dalles des parkings à étages ne supporteraient pas le poids d’un parc entièrement électrique 🙂 En France, pas vu passer d’étude sur le sujet…
    De toutes façons, l’électrique c’est déjà mort. Ce n’est pas pour rien qu’en Chine, les investissements sur la voiture à hydrogène c’est ne milliards d’euros.

  11. ce pays devient la roumanie, les salaires deviennent miserables, les préstations sociales volées par l’état
    Paris ressemble à Bagdad, et demain faudra se chauffer au bois en France.
    ce pays et bon à foutre à la poubelle

  12. Je suis quand même bien content d’avoir gardé mon vieux compteur encore fonctionnel.
    Je sentais la douille venir quand ils nous forçaient la main pour l’installation : installé un compteur Linky, c’est tout bénéf pour votre consommation –> ils ont juste oublié de dire qu’ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient et quand ils le voulaient sans que tu aies ton mot à dire.

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