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Les téléphones portables bientôt interdits dans les écoles au Japon ?

Le Japon, pays à plus de 100 millions d’abonnés à la 3G pourrait bannir les portables des écoles. C’est une commission gouvernementale sur l’éducation qui a…

Le Japon, pays à plus de 100 millions d’abonnés à la 3G pourrait bannir les portables des écoles. C’est une commission gouvernementale sur l’éducation qui a proposé que les portables soient interdits dans les écoles primaires et les collèges. La décision finale n’est pas encore prise.

Si en France le débat porte sur la possible dangerosité des ondes sur le cerveau, au Japon, point de grande discussion sur ce sujet. Le portable des enfants apparaît pour certains parents comme une sécurité : il permet d’être localisé via le GPS et sont équipés d’alarme sonore à tirer en cas de problème. En revanche, les anti-portables soulignent les problèmes liés à leur utilisation : accès à des sites innapropriés pour les mineurs par exemple.

Il est donc intéressant de voir combien le débat pour/contre les mobiles chez les enfants est différent d’un pays à l’autre. Il est important de savoir si les antennes relais ou les portables eux-mêmes sont nocifs pour la santé. Mais dans une société complètement accro au téléphone, le Japon, les débats portent plus sur l’utilisation des mobiles qu’à une discussion sur l’adoption ou non d’une nouvelle technologie.

Le graphique ci-dessus montre le pourcentage des primaires et collégiens japonais ayant un téléphone (en 2007) : ils sont 11,7% à 6/7 ans, 62% à l’entrée du collège et 71% à la sortie. Au lycée, le taux sont de plus de 90% et ce n’est même pas un sujet de discussion.

Les mobiles pour enfant avec GPS intégré, alarme sonore puissante ou le web mobile intensif n’étant pas vraiment rentrés dans les moeurs en Europe, voilà qui évacue un problème sur le vieux continent.

Finalement, on pourrait faire une échelle des débats liés au téléphone afin de connaître le taux de pénétration du mobile dans une société :

-Etape 1 : débat sur les sonneries intempestives en public et les discussions à haute voix devant des inconnus. (sooo old school !). C’est la phase “devine d’où je t’appelle ? Oui, je me suis acheté un mobile et je le fais savoir !”.

-Etape 2 : les portables sont plus petits, les antennes sont incluses dans le corps de l’appareil et les antennes relais se multiplient un peu partout. Mince, les ondes si près du cerveau, c’est peut-être dangereux. C’est la phase “oui, je suis sur Bouygues et je capte partout, merci les antennes puissantes !”. Phase pouvant durer dans les pays comme la France ou ailleurs en Europe où les associations de consommateurs sont puissantes et organisées.

-Etape 3 (nipponne) : Parfois je téléphone avec mon portable, mais il me sert avant tout pour envoyer des mails, faire du shopping et jouer avec mes amis. J’ai beau avoir 10 ans et en être à mon second mobile, ma mère tient à ce que je le prenne toujours avec moi pour rester en communication avec elle. Phase favorisée dans le pays où le marketing des opérateurs et des fabricants touche fortement la population et où l’offre à destination des plus jeunes est conséquente.

Le reportage ci-dessous illustre ce débat en montrant l’utilisation faite par une fille de 10 ans qui se doit d’appeler sa mère dès ses cours de danse terminés. Comme cette dernière le dit, “dans les parages”, il y a des gens louches, alors mieux vaut prévenir. De là à dire que certains parents japonais font un peu trop confiance aux mobiles de leurs enfants, il n’y a qu’un pas.

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4 commentaires
  1. Surtout qu’au japon, le côté dangereux de la rue est… inexistant. C’est méga sûr comme pays et ils osent dirent qu’il y a des gens louches… sniff…

  2. Normale que les vieux agressent y a pas de retraite, ils terminent à la rue ( Et c’est en croissance permanente ) .Enfin si , sauf qu’elle est si faible qu’on ne peut rien se payer avec .Resultat à 80 ans des vieillards travaillent encore pour gagner leur vie ( Quand on les acccepte en entreprise …).
    C’est le côté obscur du Japon .

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