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Internet a (presque ?) tué la presse papier ?

C’est un fait : la presse web a fait du mal à la presse papier traditionnelle. Et ce n’est pas le rapport proposé tous les 6…

C’est un fait : la presse web a fait du mal à la presse papier traditionnelle. Et ce n’est pas le rapport proposé tous les 6 mois par l’Audit Bureau of Circulations qui viendra me donner tort. Voyez plutôt les chutes enregistrées par des mastodontes tels que le New York Times ou le Los Angeles Times. Pour l’instant, seul le Wall Street Journal semble avoir trouvé un moyen pour parer à ce déclin.

Et en même temps, le canard est actuellement détenu par Rupert Murdoch…

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18 commentaires
  1. Impressionnant en effet, sinon en terme de bénéfice, ça plonge aussi ou ils arrivent à retomber sur leur patte avec la pub, les accès payant et tout ça?

  2. X vaut 5 ans.

    Encore une fois un graphique peut révélateur à première vue.
    Le L.A. Times semble au bord du gouffre sur ce morceau de graphique, en réalité il a perdu 50% en 20 ans, ce qui est beaucoup, mais moindre.

    1. @ max1401 : Oui sans doute mais il y avait une toute petit touche d’humour 🙂 de toute façon que voulez-vous faire ? Internet remplace certaine chose et c’est pas plus mal.

  3. Le papier recyclé c’est bien, on coupe moins d’arbres, on est bien d’accord.
    Le problème c’est le chlore ou au peroxyde d’hydrogène qu’on utilise pour dissoudre les encre et rendre le blanc du papier!

    L’industrie papetière n’est pas responsable de la deforestation, chaque arbre coupé est replanté X2 de plus on utilise surtout des chutes et des déchets produits par les scieries….
    Les arbres coupés viennent de forets appartenant aux papetiers.
    Tout est régulé.

    Les problèmes de déforestation viennent surtout des industries d’ameublement, qui utilisent des bois exotiques et sont peux soucieuses de la régulation de leur matière première ( surtout en Asie) mais aussi dans un but de “gagner” de la place pour les cultures par exemple.
    Une foret détruite pour y implanter des champs n’est pas replantée ailleurs…

  4. Ke ne suis pas convaincu qu’internet soit l’unique eesponsable et surtout pas en ligne directe mais plutôt par ricochet.
    Pour moi le premier responsable est la pub: à partir du moment où la presse a mis le doigt dedans afin d’arrondir ses fins de mois elle a fait entrer le loup et une presse dépendante n’est plus de la presse. Ca le lectorat s’en est assez vite rendu compte l’obligeant à aller voir ailleurs. Internet est alors tombé à pic en multipliant les sources et surtout les critiques.
    La presse est également passée lentement d’un modèle informationnel égalitaire à un modèle beaucoup plus prescripteur (et orienté donc). La mise sous le joug de la pub et des groupes media qui s’en est suivi a encore renforcé ce modèle.
    Forcément ça s’est vu là aussi.
    Internet, en permettant de faire son marché et de hiérarchiser l’info comme l’on veut et non pas comme le veut un patron de presse, a coupé l’herbe sous le pied de ce formatage galopant.
    Alors oui, internet a eu un rôle non négligeable dans la débandade de la presse en accélérant l’émancipation des lectorats qui aurait trouvé d’autres moyens de toutes les manières.
    Mais l’origine de la faute incombe à la presse elle-même !
    Db

  5. Ke ne suis pas convaincu qu’internet soit l’unique eesponsable et surtout pas en ligne directe mais plutôt par ricochet.
    Pour moi le premier responsable est la pub: à partir du moment où la presse a mis le doigt dedans afin d’arrondir ses fins de mois elle a fait entrer le loup et une presse dépendante n’est plus de la presse. Ca le lectorat s’en est assez vite rendu compte l’obligeant à aller voir ailleurs. Internet est alors tombé à pic en multipliant les sources et surtout les critiques.
    La presse est également passée lentement d’un modèle informationnel égalitaire à un modèle beaucoup plus prescripteur (et orienté donc). La mise sous le joug de la pub et des groupes media qui s’en est suivi a encore renforcé ce modèle.
    Forcément ça s’est vu là aussi.
    Internet, en permettant de faire son marché et de hiérarchiser l’info comme l’on veut et non pas comme le veut un patron de presse, a coupé l’herbe sous le pied de ce formatage galopant.
    Alors oui, internet a eu un rôle non négligeable dans la débandade de la presse en accélérant l’émancipation des lectorats qui aurait trouvé d’autres moyens de toutes les manières.
    Mais l’origine de la faute incombe à la presse elle-même !
    Db

  6. Gourmet, tu es gentil mais ce n’est pas forcement la réalité. Déjà sache que le coup d’un journal papier, d’un magazine fait qu’il ne peut se passer de la pub (c’est encore pire aujourd’hui). Après, il y a bien différents types de presse. Nous n’avons pas tous le même rôle en tant que medium d’information. Il y a une presse pour tout et dans tous les domaines. Or, s’il y a une corruption chez certains, ce n’est donc pas toutes la presse non plus. D’autant plus qu’avant de l’affirmer faudrait il encore que tu saches réellement comment chaque medium d’information fonctionnent, tu t’apercevrais que pour une part de celle-ci la suspicion de corruption est plutôt compliqué à avérer, ne serait ce qu’à travers les régis publicitaires.

    Après dans mon cadre professionnel, ce que tu stigmatises ici concernant la presse papier, me fait d’autant plus sourire, quand on observe la presse internet “concurrente” (entre guillemets parce que nous n’avons, malgré tout, jamais totalement été en concurrence), celle-ci faisant bien trop souvent du simple publireportage déguisé. Et je ne traiterais même pas ici de la qualité d’information de cette presse qui se veut pourtant professionnelle. Je schématise un peu mon propos car il est difficile de traiter d’un tel sujet ainsi.
    Après si nous sommes dépendant d’une chose, et si nous subissons une véritable censure, c’est d’une certaine manière un paradoxe, celle-ci ne vient ni plus ni moins des lecteurs et de la volonté du public en générale : j’irais même jusqu’à dire que trop souvent celui ci manque de curiosité. Il bride donc énormément le potentiel de nos actions par le choix de ses achats, et souvent, il coupe court à l’ambition que nous souhaiterions amenés dans une publication du fait des coûts énormes que cela comporte. Après je ne saurais dire que nous sommes tous compétent et que nous n’avons aucun défaut, mais ce n’est pas non plus vrai. Mais prétendre que la presse papier est prisonnière de la pub est une hérésie totale. Il serait vraiment bon que les lecteurs aient des couilles parfois.

  7. J’aurais voulu évoquer bien d’autres points mais c’est déjà très long et peux sans doute s’attarderont déjà sur ce point, ce qui est dommage.

    Je dirais donc juste que pourtant le medium d’information par le net et la version papier ne sont pas vraiment en concurrence en tant que tel, ne serait ce que par leurs format et leur traitement… Mais il y a bien trop de choses à évoquer.

  8. C’est vrai que ce serait pertinent d’avoir le nombre d’abonnés à la version en ligne en titre de comparaison.

    Mais bon c’est vrai que la chute du nombre de lecteur papier est vertigineuse.

  9. Je me souviens avoir eu un débat sur ce sujet avec des journalistes aussi bien blogeurs que des journalistes de la presse écrite. Et ils étaient tous d’accord pour dire que le journal tel qu’on le connait aujourd’hui est condamné à mourir. Mais que des offres plus “luxueuses” apportant une plus value au niveau du contenu et sortant chaque weekend en faisant une synthèse de l’actualité de la semaine est surement ce vers quoi on va se tourner à moyen terme… Du moins en Belgique…

  10. Gourmet je peux te dire que les sites internet sont tout aussi tenu par la pub que les versions papier. Encore une fois grâce au débat qu’on avait pu avoir avec ces journalistes les sites internet font tout pour que les pubs rapportent le plus possible. Et comme vous vous en doutez les pubs rapportent plus au site, plus il y a de clics et plus il y a de commentaires en dessous des articles… Et pour rapporter un maximum d’argent ils sont prêt à faire des articles tendancieux qui vont susciter le débat dans les commentaires et donc rapporter plus d’argent au journal… Enfin comme l’a si bien dit un journaliste assez connu d’RTL TVI : “le journalisme est un business”.

  11. Curieusement, ceux qui chutent le moins, le New York Times, fut le premier à offrir une version on-line entièrement gratuite…

  12. Internet n’a pas (presque) tué la presse “papier” il a simplement repris le leitmotiv de cette même presse devenue culture de “fast-food” informel. C’est comme accuser un carreleur du côté trop glissant d’un carrelage qu’on a choisi soi-même. Reste le journalisme d’investigation, mais devenu trop investigateur pour les grands groupes de presse et pour trop bien savoir à qui ils appartiennent et dans quel but… L’enseignement de la vision unilatérale, non? Le second n’aura repris que le mouvement du premier, sur un autre support. Reste à imaginer lequel prendra finalement le pas sur l’autre… Niveau qualité.

  13. Edit > max1401 > Enfin comme l’a si bien dit un journaliste assez connu d’RTL TVI : “le journalisme est un business”. – Ca, c’est pas un “scoop” venant d’une maison qui cultive le “people” à deux balles sous forme du “on sait tout mais on vous en dira que la moitié”.

Les commentaires sont fermés.

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