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L’appli “My Paris Street art”, musée virtuel à ciel ouvert

L’application « My Paris Street art », concoctée par l’association Lartefact, répertorie les différentes œuvres de street art présentes dans la capitale et en proche banlieue et vous…

L’application « My Paris Street art », concoctée par l’association Lartefact, répertorie les différentes œuvres de street art présentes dans la capitale et en proche banlieue et vous permet ainsi de vous lancer à leurs trousses.

Jef Aérosol
Jef Aérosol

Le street art est par essence un art de rue (donc) éphémère, parfois jalousement protégé et dont la galerie à ciel ouvert est libre d’accès et visible en illimitée. Pour apercevoir ces œuvres, il faut parfois être tête en l’air, ou chanceux quand on tombe dessus au gré d’une ballade : Invader, Jana & Js, JR, C215, Jef Aérosol, Cyklop, Miss Tic, pour ne citer qu’eux, sont tous présents dans la capitale.

L’application qui a été lancée hier vous mâche le travail. Elle archive la plupart des œuvres, celles commandées par les différentes mairies et les autres plus… illégales dirons-nous. Vous pouvez également apporter votre pierre à l’édifice si vous téléchargez l’appli (disponible sur l’App Store et Google Play) en signalant une œuvre encore méconnue, « offensante » ou « introuvable ».

Comme le signifie Métro, le street art est devenu un « véritable outil de promotion » pour une ville (La mairie de Paris a d’ailleurs financé l’appli à hauteur de 10 000 euros). Lorsque l’on visite une capitale, il n’est pas rare de trouver des livres répertoriant les œuvres de la ville. Vérifié à Londres, Berlin et Barcelone. Les touristes amoureux de l’art urbain seront ainsi comblés, tout comme les résidents fan de street art et souhaitant découvrir leur ville autrement.

Le street art est devenu très en vogue depuis quelques années, les artistes autrefois vilipendés sont aujourd’hui très courtisés. Les vols des œuvres de Banksy à Londres, dont la dernière c’est vendu 1 millions d’euros aux enchères, en sont la preuve. Espérons qu’il n’en sera pas de même à Paris… De même, le projet « Tour Paris 13 » – qui a offert à 80 street artists, une tour de 10 étages et 36 appartements comme terrain de jeu, avec pour seul mot d’ordre « carte blanche » – est victime de son succès à la vue de la file d’attente qui se forme chaque jour au bas de la tour. Si bien que les organisateurs ne font plus rentrer que 49 personnes à la fois pour garantir les meilleures conditions de sécurité possible.

My Paris street art - Jef Aerosol

Avec cette application, le street art s’offre un musée virtuel à ciel ouvert. Certaines œuvres ne seront peut-être plus visibles d’ici quelques temps – la Tour 13 notamment, vouée à la destruction – mais l’appli conservera une mémoire de tout ce qui fut. Good idea !

Bonus rabat joie : Pour ceux qui aiment le street art et surtout se laisser surprendre par la découverte d’une œuvre d’art urbain, je ferais précéder le téléchargement de cette appli d’un « Attention Spoiler ! ». 


My Paris Street Art Vol.1 par ParisStreetArt

Exhibition prochaine, street art et prévention santé Place du Palais Royal

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4 commentaires
  1. Humm Art, excellent article et connaissance.

    Les Kevin du JDG n’ont pas rappliqué, voila la solution pour les éliminer.

    Sinon je connaissais une appli similaire sur Android pour les petit tag 8 bits genre une fois j’avais trouvé Conrad ( Flashback) Bd Voltaire ( la rue des Gamers ^^ )

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