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Parkinson : un patch high tech pour traiter la maladie

Des chercheurs de l’Université de Nationale de Séoul travailleraient au développement d’un nouveau type de patch pour traiter la maladie de Parkinson. Plus évolué que les…

Des chercheurs de l’Université de Nationale de Séoul travailleraient au développement d’un nouveau type de patch pour traiter la maladie de Parkinson.

Plus évolué que les patchs que l’on trouve pour accompagner le sevrage du tabac ou que ceux qui diffusent de façon constante certaines molécules pour traiter des symptômes, ce nouveau patch serait en effet doté d’un système électronique flexible capable de suivre en continue les mouvements musculaires du patient. Les données recueillies et analysées par le patch lui-même lui permettraient de délivrer une médication adaptée à la pathologie de chaque patient et de suivre l’évolution de la maladie.

Composé de nano-capteurs enregistrant les mouvements musculaires, de nanofils d’or et de chrome captant la température et de nanoparticules de silices pour retenir les molécules médicamenteuses relâchées par augmentation de la température, le patch se voudrait tout de même souple et élastique puisque capable de s’étirer jusqu’à 125% de sa taille sans s’endommager.

En somme, une belle avancée à suivre de près, bien que le prototype nécessite encore d’être relié à une source d’alimentation extérieure pour fonctionner.

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10 commentaires
  1. Attention sur le terme “traiter la maladie”, ça traite surtout les symptômes ce qui est déjà une belle avancée. A noter que le patch peut être aussi utilisé dans le cas de l’épilepsie.

    La maladie de Parkinson étant une maladie neurologique chronique dégénérative, les traitements actuellement disponibles sont loin d’être “efficace”, le mode d’administration de la médication n’y changera rien…

  2. @Error32 : Ton commentaire est pertinent! J’irai juste chercher la bêbête en disant qu’un traitement symptomatique (et non etiologique) reste un traitement pour la maladie, ce n’est donc techniquement pas faux de dire “traiter la maladie”.

  3. “à suivre de prêt” => á suivre de près.
    Avec accent circonflexe, Il S’agit du sens prêter.

    (l’accent à l’envers est offert pour l’amicale de l ‘OCD)

    sinon comme dit au dessus, vu qu’il n’y a pas vraiment de bon traitement, améliorer la diffusion du traitement est peu utile.

  4. @ataraxie : Non, c’est pas peu utile.
    C’est pas une révolution, mais ça peut aider à améliorer la qualité de vie du patient et à réduire ses symptômes pendant un temps.

    C’est un gros problème de trouver les bonnes doses de L-dopa à donner au patient de façon à ce que ça ne soit pas délétère, trouver les bons moments, etc etc.
    Si un dispositif médical pouvait aider à délivrer un “shot de L-dopa” lorsque les mouvements involontaires s’amplifient, ça pourrait vraiment améliorer la prise en charge et la vie du patient.

  5. @Error32 : C’était judicieux ;).

    @MT1 : Tout dépend du degré de détection de mouvements involontaires par le DM. Si ça peut détecter une sorte de “vibration musculaire” (non gênante en clinique) avant que les tremblements deviennent plus forts et plus gênants quelques dizaines de minutes après, il serait pertinent d’administrer la L-dopa à ce moment (la demi-vie de la L-dopa est de l’ordre d’une heure).
    C’est sûr que si le bidule n’arrive à repérer qu’un tremblement d’amplitude de 10 cm, ouais, bon…

Les commentaires sont fermés.

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