Pokémon Go : Niantic annule le ban de quelques utilisateurs (et s’explique)

Lors du lancement de Pokémon Go, au début du mois de juillet, de nombreuses applications tierces permettaient de savoir très facilement où se situaient très précisément les Pokémons en temps réel sur une zone géographique précise (comme PokéVision, par exemple). Aussi pratiques soient-elles, ces applications faisaient très régulièrement appel aux serveurs de Niantic et les saturaient rapidement.
La faute aux applications tierces, pas aux utilisateurs
Cette saturation était justement provoquée par les joueurs qui utilisaient ces applications tierces en même temps que le jeu. « Certains joueurs n’ont pas réalisé que ces applications ajoutant des informations à la carte faisaient plus que de montrer des Pokémon », explique le développeur dans un billet publié sur son site officiel.
« Ces applications utilisées par les joueurs pouvaient être utilisées comme un outil de collecte de données par le créateur de l’application, les amassaient sans le dire à l’utilisateur et les envoyaient sur ses propres serveurs. Ces applications pouvaient avoir un effet similaire à des attaques DDoS sur nos serveurs. Et c’est à cause de cela que nous avons dû bannir certains comptes qui utilisaient ces applications. Des utilisateurs qui n’ont pas compris pourquoi ils ont été bannis. »
Niantic explique qu’il a justement annulé le ban de ces quelques utilisateurs dont le seul tort a été d’utiliser une application tierce sans savoir les dommages que cela pouvait causer aux serveurs de Niantic. Le développeur indique qu’il s’agit d’un petit nombre d’utilisateurs et que ces derniers ont de nouveau accès au jeu.
Toujours pas de pitié pour les tricheurs
Niantic en profite pour rappeler qu’il n’est en revanche toujours pas question de lever le ban des utilisateurs qui utilisent des logiciels de triche faisant croire au GPS de Pokémon Go qu’ils peuvent se déplacer n’importe où (pour attraper des Pokémon en restant dans son canapé ou prendre des arènes plus facilement) ou qui tentent uniquement de collecter des données présentes sur les serveurs de Niantic. Cette fois-ci ils ne pourront plus dire qu’ils ne savaient pas.