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Uber lance de nouvelles fonctionnalités pour lutter contre l’insécurité et les discriminations

La société de VTC vient de signer un partenariat avec l’association SOS Homophobie dans le but de lutter contre les discriminations dans ses véhicules. Plusieurs fonctionnalités sont d’ores et déjà disponibles depuis l’application mobile.

Crédits freestocks-photos via Pixabay CC

Lancées aujourd’hui en France, ces nouvelles fonctionnalités imaginées par l’entreprise de VTC Uber en partenariat avec l’association SOS Homophobie promettent de lutter concrètement contre les discriminations LGBTQ+ -phobes afin “d’assurer la sécurité de tous sur l’application”, promet la marque dans un récent communiqué. Avec RideCheck, présenté il y a déjà plusieurs semaines à San Francisco, mais effectif depuis quelques jours en France, l’application prend désormais automatiquement en compte la position GPS et les arrêts injustifiés d’un véhicule en course. En cas de stationnement prolongé, un message est ainsi automatiquement envoyé au chauffeur et à son passager pour leur rappeler qu’en cas d’incident, leur parcours est enregistré par GPS. Un outil non seulement dissuasif, mais qui pourra aussi permettre d’alerter Uber en cas de problème avéré.

Autre fonctionnalité déployée par Uber dans le cadre de son partenariat avec SOS Homophobie, le bouton anti-discrimination, qui permettra aux passagers de signaler facilement toute discrimination ou comportements dangereux vécus lors d’une course. Depuis l’application, il est ainsi possible de détailler le type de problème rencontré, allant de “Mon chauffeur ne correspondait pas au profil dans l’application”, à “J’ai été discriminé”, ou encore “Le comportement de mon chauffeur m’a fait me sentir en danger”. Une fois l’incident pris en charge, Uber explique que la plateforme se réserve le droit de suspendre l’accès au compte du chauffeur. Pour rappel, ce n’est pas la première fois que la société s’engage pour la sécurité de ses usagers, chauffeurs ou passagers. En 2016, l’anonymisation des appels avait déjà été mise en place, tandis qu’un centre d’appels de sécurité a été lancé l’année dernière. En 2018, la société américaine avait été contrainte à payer 7,2 millions de dollars de dommages et intérêts aux victimes de discriminations et de harcèlement sexuel dans ses véhicules, rappelait Bloomberg l’année dernière.

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