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Écoanxiété : pourquoi le dérèglement climatique nous fait aussi peur ?

Notre écoanxiété augmente en même temps que le réchauffement climatique, et elle semble bien partie pour rester.

Tempêtes, inondations, dérèglement climatique… Pas besoin de s’appeler Greta Thunberg pour constater que le monde va mal. Face à l’inaction des dirigeants et à l’inconscience des grandes entreprises, notre planète semble courir tout droit vers sa perte. Le récent rapport du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) ne vient d’ailleurs pas redorer le tableau : si nous n’opérons pas très vite des mesures concrètes pour sauver le climat, selon plusieurs critères importants, la Terre aura atteint son point de non-retour d’ici trois ans. 

Face à l’urgence climatique, de plus en plus de Françaises et de Français développent — sans même parfois être de fervents écologistes adeptes du zéro déchet et de l’économie circulaire — une solastalgie, aussi connue sous le terme d’écoanxiété. Face aux vagues de mauvaises nouvelles scientifiques qui déferlent sur le monde, le phénomène prend la forme d’un malaise diffus mais constant, sorte de culpabilité avec laquelle il faut désormais vivre au quotidien.

Paye ta culpabilité écolo

Au même titre que les hommes et les femmes d’Érasme et Simone Veil, on ne nait pas écoanxieux, on le devient. Mais une fois que le diagnostic est posé, il semblerait que ce soit pour la vie. Témoins impuissants d’un dérèglement climatique qui nous menace tous, les angoissés de l’environnement sont partout. Et si on sait désormais que les petits gestes du quotidien ont aussi leur rôle à jouer dans la lutte à l’échelle mondiale, difficile de faire bouger les lignes en face des multinationales qui se gargarisent au greenwashing.

Confrontés en permanence aux images d’un monde qui meurt, et martelés de statistiques qui nous expliquent à quel point notre mode de vie est un désastre pour la survie des ours polaires, l’écoanxiété est finalement une réaction cohérente au drame écologique qui se joue autour de nous. Et plutôt que de chercher à faire taire le sorcier de la honte qui nous harcèle, la solution la plus censée (mais pas la plus simple, on en convient) serait peut-être de s’attaquer à la racine du problème.

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