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Des fenêtres pleines d’eau pour réduire sa facture d’énergie

Alors que les prix de l’énergie n’ont jamais été aussi élevés, tout est bon pour faire des économies sur la facture (ce qui, au passage, permet aussi de réduire les émissions de CO2) mais sans sacrifier le confort. Ces vitres remplies d’eau pourraient bien trouver une place dans de nombreux logements.

L’idée est originale et astucieuse. La start-up WFG (Water-Filled Glass) a imaginé des fenêtres dont les vitres sont remplies d’eau. Un mince filet de liquide est présent dans les panneaux de verre de ces vitres à double vitrage. Un système d’évacuation et de renouvellement d’eau est aussi présent grâce à des tuyaux cachés dans les murs.

De l’eau parée de toutes les vertus

Le principe est simple : l’eau présente dans les vitres a la faculté d’absorber la chaleur de l’extérieur, elle agit donc comme un climatiseur naturel. Et elle absorbe également la chaleur provenant de l’intérieur du logement, ce qui permet d’éviter les déperditions de chaleur. Lorsque l’eau est chaude, elle est évacuée puis remplacée.

© WFG

WFG l’assure : ce système de fenêtres remplies d’eau (qui bien sûr ne masque rien de l’environnement extérieur et laisse passer la lumière naturelle) réduit les factures d’énergie de manière sensible. L’entreprise britannique explique que les économies sont de l’ordre de 47 à 72 % de la consommation énergique par rapport à des fenêtres double vitrage classiques. Avec des fenêtres à triple vitrage, les économies sont de l’ordre de 34 à 61 %, tout dépendant du climat de son lieu d’habitation et du ratio entre le nombre de fenêtres et de murs.

Quant au risque de condensation, il peut se gérer en modulant la température de la membrane d’eau (qu’il est possible de chauffer à 40 degrés l’hiver). En bonus, on peut aussi se servir de ce filet d’eau comme d’un capteur solaire, l’énergie thermique générée pouvant servir à réchauffer l’eau utilisée dans la maison.

WFG travaille sur deux projets commerciaux actuellement, en Hongrie et aux États-Unis. Au vu de l’intérêt de cette innovation, il est plus que probable que d’autres vont s’ajouter très rapidement.

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Source : Neozone

3 commentaires
  1. “Quant au risque de condensation, il peut se gérer en modulant la température de la membrane d’eau (qu’il est possible de chauffer à 40 degrés l’hiver)”
    Donc pour faire des économies d’énergie, ils prévoient d’en consommer pour chauffer l’eau à 40°C.
    Entre le coût des fenêtres qui ne sera probablement pas donné car toute nouvelle invention a un prix, le coût d’entretien, le recyclage de l’eau ; je doute que cette technologie ait un quelconque avenir… et puis en dehors du risque de condensation l’hiver (voire même de givrage), celui d’évaporation l’été n’est pas top non plus (à moins de vidanger pour la saison… mais bonjour les moisissures). Bref, je classe ça dans les “bonnes idées qui n’en sont pas”

  2. -30°C ici à Québec, je n’ose voir ce qu’il se passerait… Encore pire avec les années et l’usure naturelle de tout ce qui est joints etc.

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