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Netflix dévoile son film Nicky Larson, et un détail risque de déranger

Au jeu des adaptations de manga, Netflix n’a pas toujours remporté le gros lot. Cette nouvelle version de Nicky Larson s’annonce bien, à un détail près.

Netflix s’est levée aux aurores. La plateforme commence sa journée avec la première bande-annonce de City Hunter, Nicky Larson dans l’Hexagone. Après Death Note, Cowboy Bebop et One Piece, le service de streaming est attendu au tournant. Il faut dire que les aventures de Luffy exceptées, le N rouge n’a que très rarement réussi à faire honneur aux mastodontes du genre. Le personnage imaginé par Tsukasa Hōjō fera-t-il figure d’exception ? C’est plutôt bien parti pour…

Devant la caméra de Yûchi Satô, la première adaptation en prise de vues réelles japonaise se veut plus fidèle au matériau de base. Si l’humour et l’action seront évidemment au cœur du procédé, Netflix ne se refusera pas de flirter avec le drame policier. L’histoire suit à nouveau Nicky Larson, un tireur d’élite et nettoyeur qui collabore avec la sœur de son défunt partenaire pour enquêter sur sa mort. Aux côtés de Laura, le personnage va évoluer dans une ville nécrosée par le crime et se confronter à des personnages peu recommandables, issue de l’organisation Pégase Rouge.

Pour camper les personnages principaux, Netflix a recruté Ryohei Suzuki (Tokyo Tribe) et Misato Morita. À leurs côtés, le public pourra compter sur Masanobu Andô et Isao Hashizume. En coulisses, c’est le scénariste Tatsuro Mishima qui s’est chargé de l’adaptation des mangas. L’auteur avait déjà œuvré à l’écriture de Yu Yu Hakusho sorti en 2023 sur Netflix.

Les noms français ? Vraiment ?

Dans les années 90, Nicky Larson était un immanquable du Club Dorothée. À une époque où la version française est encore la norme pour le petit et le grand écran, l’anime japonais passe à la lessiveuse française pour se réinventer avec de nouveaux noms et de nouveaux enjeux. La violence est gommée, tout comme les comportements un brin problématiques du héros. Dans le même temps, Ryô Saeba devient Nicky Larson, pour s’adresser à des spectateurs français encore peu rompus à l’exercice de la production nipponne. Kaori devient Laura et Saeko Nogomi s’appelle désormais Hélène, ou même Tania dans certains épisodes en français.

Depuis, le public s’est détaché de cette version pour lui préférer l’originale. Netflix France fait pourtant le choix de maintenir le cap en conservant les prénoms utilisés trente ans plus tôt. Un choix assez risqué, tandis que bon nombre d’utilisateurs préférons visionner le métrage dans sa version originale. L’objectif pour l’entreprise est sans doute d’appuyer les liens de filiations entre le film et le dessin animé iconique. La bande-annonce confirme que la démarche n’est pas du plus bel effet. Reste à voir dorénavant si la promesse d’une adaptation à la hauteur de la réputation de l’univers sera tenue. Réponse le 25 avril prochain sur Netflix. 

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