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[CES 2017]​ Qualcomm détaille le Snapdragon 835, la puce des smartphones haut de gamme de 2017

Après une officialisation en novembre dernier à New York, c’est avec le CES 2017 qu’on en apprend un peu plus sur le nouveau processeur haut de gamme du fondeur américain, le Snapdragon 835.

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Une puce moins énergivore

Comme vous vous en doutez, le nouveau SoC Snapdragon 835 est le nouveau produit haut de gamme de Qualcomm et se destine à tous les futurs smartphones haut de gamme à venir. Il est gravé en 10nm en partenariat avec Samsung. Il intègre aussi la nouvelle technologie QuickCharge 4.0 (5 minutes de charges donnent 5 heures d’autonomie), ce qui nous amène à la promesse de Qualcomm de nous proposer jusqu’à 25% d’autonomie en plus (comprenez consommer jusqu’à 25% d’énergie en moins) et bien évidemment plus de puissance que la génération précédente (Snapdragon 820/821). On parle d’un gain de 20% de performances supplémentaires. Mis à part le gain de performances purement technique, on soulignera une meilleure intégration de Symphony System Manager, une technologie qui permet de faire le pont entre les applications et le hardware du Snapdragon pour optimiser le tout.

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Dans les comparaisons, Qualcomm n’hésite pas à mettre en concurrence un smartphone équipé d’un Snapdragon 820. Ainsi, le même smartphone, mais avec un Snapdragon 835 vous fera gagner 2,5h d’autonomie en plus, ce n’est pas négligeable, mais entre nous, c’est ce qu’on attendait quand même d’une nouvelle génération de processeur, surtout en 10nm. Rappelons également que le Snapdragon 835 est un processeur octo-core (2 x 4 Kryo 280) alors que le Snapdragon 820/821 était revenu à une architecture quad-core (2 x 2 Kryo).

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Nouveau modem et nouveau GPU

Côté réseau, on retrouve le nouveau modem X16. Non, ce n’est pas encore la 5G, mais on approche à grands pas, déjà, des limites de la 4G. On parle de la Catégorie 16 tout de même soit un débit de 1GBps ! Le Snapdragon 835 est le premier aussi à intégrer un modem WiFi 802.11ac, ce qui permettra de gagner de la place sur la carte-mère, et supporte le WiFi 802.11ad. On a droit également au support du Bluetooth 5, quand il sera disponible, ainsi que du support du système Galileo, version européenne du GPS.

Côté graphique, on retrouve un GPU Adreno 540 avec des performances supérieures de 25% par rapport à la génération précédente (Adreno 530). Pour la photo, le Snapdragon 835 supporte des capteurs jusqu’à 32 Mégapixels. Là, vous allez me dire qu’on n’aura jamais de smartphones avec des capteurs d’une telle résolution, mais on parle d’un support jusqu’à 32 Mégapixels. Du coup, imaginez un smartphone avec deux capteurs de 16 Mégapixels ou un de 12 Mégapixels et l’autre de 20 Mégapixels, comme le Huawei Mate 9. C’est la mode en ce moment, non ? Mais ce n’est pas tout puisque le Snapdragon 835 supporte nativement une stabilisation électronique, mais aussi les zooms optiques 2x et permet d’atteindre des zooms numériques jusqu’à 10x avec le nouveau ISP Spectra.

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Compatible Direct X12 et Vulkan

Et bien évidemment, la réalité virtuelle n’est pas oubliée avec son petit lot d’innovations comme le suivi du regard et le support de la plateforme DayDream de Google. Pour les gamers, le nouveau Snapdragon 835 supporte DirectX 12, OpenGL ES 3.2, OpenCL 2.0 & Vulkan. Pour les fans d’images, on notera que le nouveau SoC de Qualcomm supporte les couleurs sur 10-Bit soit jusqu’à 107,4 millions de couleurs, d’où le support de la 4K (jusqu’à 60 fps) bien évidemment, mais surtout le HDR10 ou HDR Pro pour les intimes. Mais ce n’est pas tout puisque le Snapdragon 835 apporte la nouvelle technologie Q-Sync, similaire aux technologies G-Sync de Nvidia ou encore FreeSync d’AMD.

Le Snapdragon 835 est déjà en production et les premiers smartphones à exploiter le nouveau SoC sortiront d’ici le premier semestre 2017. Le maître-mot de ces futurs processeurs : Efficacité. En effet, en plus de supporter tout type d’usage, les nouveaux processeurs se doivent d’être optimisés au mieux pour allier performances et faible consommation.

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4 commentaires
  1. « un gain de 20% de performances supplémentaires » c’est redondant. Soit « un gain de 20% de performances », soit « 20% de performances supplémentaires ».

  2. OpenCL 2.0 ?

    content de savoir qu’OpenCL existe toujours, malgré le désintérêt flagrant d’Apple, son créateur. Les Compute Shaders de Vulkan ne l’ont pas encore enterré…

    1. Vulkan est un api graphique avec un étage de calculs génériques dans son pipeline, OpenCL c’est pour du calcul hétérogène massivement parallèle. Ce n’est pas vraiment la même chose et ça n’a pas le même but.
      OpenCL est très bien suivi par Intel et AMD avec leur drivers OpenCL 2.2. Pour Apple c’est pareil avec OpenGL ils ont quelques trains de retard, c’est ça quand c’est l’OS qui apporte l’implémentation et non le driver du device.

      1. ah ok, je croyais que Vulkan permettait + de choses.

        Oui, la plupart des utilisateurs de macOS déplore cette “nonchalance” d’Apple sur les implémentations d’OpenGL et OpenCL, surtout depuis l’avènement de METAL.
        Et je ne parle même pas de Vulkan, qui n’est tout simplement pas supporté.
        C’est une des raisons pour lesquelles je ne vais pas tarder à abandonner le Mac, après + de 12 ans de fidélité.

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