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L’homme qui a perdu 8000 bitcoins a un plan à 11 millions pour les récupérer

L’IA, les robots, et plusieurs experts de diverses branches de l’industrie permettront peut-être à James Howells de parvenir à ses fins.

L’année dernière, la mésaventure de James Howells avait fait le tour de monde ; de nombreux internautes ont suivi les pérégrinations de cet ingénieur gallois qui explique avoir jeté à la poubelle un disque dur contenant pas moins de 8000 bitcoins. Une petite fortune que l’intéressé compte bien récupérer. Et selon le Business Insider, il est récemment revenu à la charge avec un plan d’envergure dont le prix total avoisine les 11 millions de dollars.

Le prix de l’opération est faramineux, mais l’intéressé l’estime parfaitement justifié. Et pour cause : même si la star des cryptomonnaies est aujourd’hui bien loin de son pic de novembre dernier (58 323 $ contre 22 338 à l’heure où ces lignes sont écrites), cette bourse numérique vaut quand même plus de 175 millions de dollars ; le genre de somme qui transforme une vie.

Une armée d’experts pour éventrer une décharge entière

S’il consent à une dépense pareille, c’est que la tâche qui l’attend est tout sauf aisée. Le fameux disque dur a terminé sa course dans une immense décharge de déchets dits ultimes, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas vocation à être recyclés. Et il compte bien passer cette montagne de poubelles au peigne fin !

Mais pas question de le faire seul. Pour l’accompagner, il a assemblé une équipe de huit experts dans des domaines comme l’IA, la gestion des déchets, ou encore l’extraction des données. Le Business Insider précise que l’un d’entre eux a même participé à la récupération des données de la navette spatiale Columbia après son crash catastrophique.

© Vincent Botta – Unsplash

Avec leurs entreprises respectives, ils ont été chargés de concevoir un plan d’attaque qui permettrait de passer en revue les quelque 110 000 tonnes de détritus accumulés sur place. Et pour les aider, ils pourront compter sur Spot, le célèbre robot-chien de Boston Dynamics. Cet engin capable de mener des moutons, de danser comme Mick Jagger ou encore de monter la garde à Pompéi servira de scanner sur pattes dont le rôle sera de signaler tout élément qui pourrait trahir la présence du disque dur.

L’idée serait de laisser des machines dopées à l’IA procéder à l’excavation des déchets. Ces derniers seraient ensuite acheminés vers un centre de tri provisoire spécialement construit pour l’occasion. Des humains y seraient embauchés pour passer tout ce matériel en revue. Pour les assister dans cette tâche, ils pourront compter sur des machines dotées d’une IA spécialisée dans le tri et la reconnaissance des objets.

Et avec tous ces efforts, le comble serait qu’un petit malin vienne fouiller la décharge de son côté et reparte avec le précieux sésame. Howells prévoit donc de refaire appel à Spot. Pendant la nuit, son rôle sera de veiller à ce que personne ne s’approche du site.

Le Conseil municipal ne veut rien entendre

S’il réussit à remettre la main sur le disque, Howells compte en garder environ 30 % — soit une cinquantaine de millions d’euros au taux actuel. Le reste serait partagé entre les investisseurs qui lui ont proposé ces 11 millions de dollars, l’équipe en charge du projet… et chacun des 150 000 résidents de Newport, à hauteur de 50 livres chacun.

© Bakhrom Tursunov – Unsplash

Ce dernier point n’est pas anodin, et il s’agit sûrement d’une façon de récolter l’approbation du public. Et ce n’est pas un détail insignifiant, loin de là. Car il reste encore un obstacle, et pas des moindres : les réticences de la municipalité locale, qui lui refuse systématiquement l’accès depuis bientôt dix ans.

Il faut dire que ses représentants ne sont pas franchement ravis de voir une armée de contractuels brasser leur décharge pendant trois ans. Il espère que son nouveau projet permettra de les convaincre, mais ce n’est pas gagné d’avance.

« Rien de ce que M. Howells pourrait nous présenter » ne ferait changer le Conseil d’avis, martèle l’un de ses représentants. « Sa proposition présente des risques écologiques significatifs que nous ne pouvons pas accepter, et que nous ne pouvons de toute façon même pas envisager dans le cadre de notre permis », précise-t-il dans une interview à l’Insider.

Reste donc à voir si le Conseil finira par valider ce projet fou. Affaire à suivre !

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7 commentaires
  1. “la municipalité locale, qui lui refuse systématiquement l’accès depuis bientôt dix ans”.. et ça lui est arrivé l’année dernière d’après le début de votre article???

  2. Fais un effort pasclair, ca se voit que de toute évidence t’as pas l’habitude de lire, mais la phrase c’est :

    “L’année dernière, la mésaventure de James Howells avait fait le tour de monde”

    C’est pas la mésaventure qui est survenue l’année dernière, c’est qu’elle à fait le tour du monde l’année dernière.

    Aller courage, ca doit pas être facile tout les jours avec ce faible niveau d’analyse.

  3. Il est certain que prendre un air hautain et juger quelqu’un qui a mal compris une phrase, c’est beaucoup mieux
    Qui n’a jamais mal compris une phrase, que ce soit dans un article, dans la vraie vie ou à la télé, ou autre ?
    Expliquer les choses de manière sympathique, c’est possible aussi, sans dire au mec qu’il est débile

    Bon courage à toi également, ça doit pas être simple d’être un trou du c*l tous les jours 🙂

  4. Honnêtement même si la municipalité accepte il est peu probable que le de soit encore dans un état convenable et qu’elles sont les chances que celui parmi les “employés” provisoire qui tombera dessus décident de le donner?

    Honnêtement vous trouvez l’équivalent de plusieurs million contenu dans un dd vous faîtes quoi?

  5. Peut-être qu’une pétition lancée devrait l’aider via le soutien de la population. Une telle perte est un sacré gâchis. Autant que cet argent serve à quelque chose. Si les 150000 habitants signent, il aura assez de voix pour le soutenir dans ses démarches contre la municipalité.

  6. Speculation: Devant tellement de reticense c’est a ce demandé si des produits toxiques ou autres ont été enterrés dans cette décharge, que la municipalité ne veut pas voir déterrés.
    Piste à creusée.

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