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La NASA a identifié les 50 plus gros émetteurs de méthane sur Terre

Le réchauffement de la planète est, principalement, le résultat de la pollution par le dioxyde de carbone, et il n’est pas facile d’en réduire les émissions. À plus court terme, il est cependant possible de jouer sur un autre levier, celui du méthane.

L’an dernier, l’activité humaine a généré des émissions de 36 milliards de tonnes de dioxyde de carbone, autrement dit de CO2. C’est le principal facteur qui explique l’augmentation de la température de la Terre, et qui en accélère donc le réchauffement très rapidement. La COP27 qui se tient actuellement en Égypte vise d’ailleurs à en faire beaucoup plus pour réduire ces émissions. Le CO2 reste en effet dans l’atmosphère pendant des milliers d’années.

Limiter les émissions de méthane, limiter le réchauffement climatique

Dans l’intervalle, il existe un moyen pour réduire à court terme la vitesse du réchauffement planétaire : limiter les émissions de méthane. En 2021, ce sont 640 millions de tonnes de ce gaz qui ont été émises, provenant de l’utilisation de combustibles fossiles, de la décomposition de la matière organique ou encore… par les pets des vaches ! Si le volume de méthane produit par l’activité humaine est infiniment plus faible que le CO2, il faut savoir que ce gaz est 25 fois plus puissant pour piéger la chaleur.

Néanmoins, la persistance du méthane dans l’atmosphère est d’une dizaine d’années seulement : réduire ce volume permet d’atténuer l’impact du changement climatique sur le court terme. Par conséquent, le réchauffement ralentit plus rapidement bien que cela n’enlève rien à la nécessité de réduire aussi les émissions de CO2 dans l’atmosphère.

Reste à déterminer les « points chauds » du globe où se trouvent les plus fortes émissions de méthane. Un objectif confié à l’Earth Surface Mineral Dust Source Investigation (EMIT) de la NASA. Le spectromètre imageur de la mission peut discerner avec précision les zones émettrices : 50 d’entre elles ont été détectées, en Asie centrale, dans le sud-ouest des États-Unis ainsi qu’au Moyen-Orient. Il s’agit d’infrastructures industrielles ou d’installations agricoles pour la plupart. Reste désormais à pousser les États à faire le nécessaire pour réduire cette production de méthane, et ce sera sûrement le plus compliqué.

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9 commentaires
  1. Quand on voit que les émetteurs les plus important sont absents de la cop 27 je me demande si ces grandes réunions servent à quelques choses….

  2. La NASA devrait ce poser deux questions 1er question: la différence entre le méthane et l’oxygène séparé de l’eau = gaz très nocif 2ème question: Le potentiel électromagnétique de Oumuamua vitesse d’approche 6000 km/sec contact 41 km/sec puis ?

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