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Chez Rolls-Royce, un nouveau moteur ultra puissant qui produit moins de CO2

Le salut du secteur aérien viendra de ses efforts pour réduire les émissions de CO2. Et pour y arriver, toutes les solutions sont bonnes, y compris bien sûr technologiques. Rolls-Royce, qui fournit des moteurs d’avions, est justement en train de mettre la touche finale à un nouveau modèle très économique.

Si rien n’est fait d’ici 2050, l’ensemble du secteur aérien sera responsable de 9 % des émissions mondiales de CO2. Aujourd’hui, c’est déjà l’un des plus importants contributeurs avec 2,5 % des émissions globales. Il est donc urgent de décarboner, et cela passe notamment par des moteurs plus économes en carburant. Ce qui permettra au passage aux compagnies aériennes de tailler dans leurs coûts.

Des technologies Rolls-Royce que l’on retrouvera dans les futurs avions

Rolls-Royce ne fabrique pas que des voitures haut de gamme. L’entreprise est aussi un motoriste de premier plan pour les constructeurs d’avions. Elle vient d’annoncer que son nouveau turboréacteur UltraFan sera prêt à être testé dès le début de l’année prochaine dans le centre d’essai de Derby, au Royaume-Uni. Les pales en alliage de carbone et de titane sont censées consommer 25 % de carburant en moins que la première génération de réacteurs Trent.

Ce moteur est un des plus gros jamais conçus. Sa puissance lui permettrait d’alimenter une ville de 100.000 habitants avec ses 64 mégawatts (87.000 chevaux !). Il n’est pas fait pour être intégré dans les avions, c’est surtout un prototype développé pour valider des technologies. Elles pourront ensuite faire leur apparition dans des appareils.

L’objectif pour Rolls-Royce est qu’en équipant les avions des technologies de l’UltraFan, combiné avec des fuselages améliorés, il soit possible de réduire de 10 % les émissions de CO2. Cela paraît peu, mais en ajoutant à cela l’utilisation de carburant durable (SAF pour « sustainable aviation fuel »), ce moteur participera aux efforts des compagnies aériennes pour limiter leurs émissions à moyen terme. Air France-KLM a ainsi l’intention de réduire les siennes de 30 % par passager-kilomètre en 2030.

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3 commentaires
  1. ” Le transport aérien est né avec les carburants fossiles et mourra avec les carburants fossiles” . JM Jancovici.
    Plutôt que de s’acharner sur une technologie condamnée, il vaut mieux se consacrer à un nouveau mode de transport, utilisant de nouvelles technologies, respectueuses de l’environnement. Au plus tôt vous aurez intégré cela, au plus vous augmenterez vos chances de trouver une solution.

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