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Gare aux escrocs qui veulent tirer profit des séismes en Turquie et en Syrie

Dans les moments de grands drames comme celui que vivent la Turquie et la Syrie, il est naturel et humain de vouloir aider. Les sollicitations sont nombreuses, provenant d’organisations bien connues… Mais aussi d’escrocs qui profitent de l’occasion pour voler de l’argent.

Avec plus de 40.000 morts et plus de 100.000 blessés, les séismes en Turquie et en Syrie sont parmi les plus meurtriers de l’histoire récente. Impossible de rester de marbre devant ce drame humanitaire et le besoin d’aider est évidemment très fort. Malheureusement, comme souvent lorsqu’une telle catastrophe surgit dans l’actualité, les arnaqueurs ne sont pas loin et on dénombre déjà un grand nombre de tentatives d’escroquerie sur les réseaux sociaux et ailleurs.

La prudence est indispensable face aux sollicitations

Il faut ainsi se méfier des tweets demandant de faire des dons en cryptomonnaies. Une recherche sur Google avec le numéro de wallet donné dans le message permet de retracer la source et souvent, elle n’a rien à voir avec des organisations de soutien à la Turquie et à la Syrie. On peut également trouver des comptes Twitter qui proposent de faire des dons sur PayPal : là aussi, la prudence est indispensable pour éviter de donner de l’argent à des fraudeurs.

PayPal permet à n’importe qui de créer des pages pour lever des fonds de secours, et il est très facile de mettre en ligne une campagne bidon pour soi-disant aider les populations touchées par les tremblements de terre. Il faut savoir que le service de paiement a arrêté son activité en Turquie depuis 2016. Attention toutefois : des organisations caritatives reconnues qui aident en Turquie peuvent passer par PayPal même si elles ne sont pas basées dans le pays. Toute la difficulté est d’identifier la légitimité du demandeur des fonds, et PayPal n’aide pas vraiment.

Il faut aussi se méfier comme de la peste des e-mails qui réclament de l’argent pour aider les victimes des séismes, avec à la clé des adresses de wallet pour verser des cryptos. Là aussi, une recherche sur Google permet d’en savoir sur ces organisations qui cachent en fait des escrocs.

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