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Apple essaye de limiter la casse en Europe avec l’arrivée du DMA

Apple va devoir se conformer au DMA qui arrive dans quelques mois. D’ici là, la Pomme essaye de sortir la tête haut de cette affaire.

Le Digital Marketing Act (DMA) ne vous dit peut-être rien, et pourtant ce texte de loi voté va changer beaucoup de choses. Voté il y a quelques mois par l’Union européenne il doit notamment légiférer sur la toute puissance des GAFAM. Apple est directement visé par cette nouvelle politique voulue par Bruxelles. La marque à la pomme le sait et compte bien réagir.

Interrogé sur la question lors de la WWDC le vice-président d’Apple Craig Federighi a expliqué que la firme travaillait en étroite collaboration avec les instances européennes pour trouver une issue favorable aux deux parties. Apple serait notamment enclin à faire plusieurs changements dans l’App Store, permettant notamment aux systèmes de paiement tiers de se développer.

Apple va devoir plier le genou face à Bruxelles

L’an dernier l’agence Bloomberg avait déjà pointé les exigences européennes du doigt. En plus de laisser les développeurs libres de leur tarif, ces derniers pourraient être bientôt capables de développer des concurrents à l’App Store. Une ligne rouge qu’Apple s’est toujours interdit de franchir, une question aux yeux de la Pomme de “souveraineté” mais aussi de “protection des utilisateurs“.

Au cours des derniers mois l’Europe aurait essayé de prendre Apple à son propre jeu. La marque à la pomme a démontré avec ses Mac qu’un téléchargement d’application en dehors de l’App Store était possible sans mettre en danger la sécurité des utilisateurs. Pourquoi ce système, très fonctionnel sur les ordinateurs de la pomme, ne pourrait-il pas faire son apparition sur les iPhone et iPad européens ?

Face à cette question rhétorique, Apple semble à court d’arguments et alors que le DMA devrait devenir une réalité en mai 2024, la firme de Cupertino se prépare à de grands changements dans son logiciel. Apple est en tout cas à l’écoute des demandes de Bruxelles, mais la firme de Cupertino n’est pas Candide et dispose encore de plusieurs arguments dans son sac.

Le sideloading: une obligation pour Apple ?

D’ici mai 2024 les discussions risquent de s’éterniser et en coulisse plusieurs experts pensent que si le “sideloading” (téléchargement d’applications depuis une autre plateforme que l’App Store) finit par voir le jour sur les iPhone et iPad, Apple aura au préalable touché le jackpot. Comme le précise très justement MacDailyNews, les revenus de l’App Store sont plus que conséquents. Apple sait que l’arrivée du sideloading va mettre un coup d’arrêt à ce juteux service.

La firme de Cupertino doit déjà penser à son équilibre financier et trouver de nouveaux moyens de faire rentrer de l’argent. La présentation lors de cette WWDC du Vision Pro semble alors tombée à pic; un simple coup de chance ou un calcul machiavélique de Tim Cook et ses équipes ?

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