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Opera One : le nouveau navigateur dopé à l’IA est disponible pour tous

Au menu : un assistant basé sur GPT, une interface modulaire et de nouvelles fonctionnalités intéressantes comme les îlots d’onglets.

Le navigateur Opera n’a plus franchement les faveurs du grand public depuis la montée en puissance de Google Chrome et de ses nombreux dérivés. Mais la firme norvégienne espère bien inverser la tendance en surfant sur la vague de l’IA. Elle annonce aujourd’hui l’arrivée d’Opera One, un tout nouveau navigateur dopé au machine learning qui va bientôt sortir de la phase expérimentale.

L’approche est un peu différente de celle de Microsoft avec son Bing AI. Contrairement à ce dernier, ce n’est pas un moteur de recherche qui bénéficiera de l’IA. L’entreprise veut mettre cette technologie à profit pour repenser entièrement l’expérience de l’utilisateur.

« À la différence des autres acteurs du marché, Opera ne se contente pas simplement d’ajouter des fonctionnalités à son navigateur. Nous avons entièrement repensé le design et la conception », explique le communiqué.

L’incontournable GPT est de la partie

Cela commence par l’arrivée d’un nouveau système baptisé Aria qui repose sur l’incontournable modèle GPT en version 3.5. Il permettra d’accéder directement et gratuitement à GPT depuis la barre latérale du navigateur pour proposer une « expérience de navigation redéfinie ».

La barre de recherche IA d'Opera One
© Opera

L’une des principales limites de l’algorithme d’OpenAI, c’est qu’il n’est jamais complètement à jour ; il ne peut travailler qu’à partir des données qui ont servi à l’entraîner. Il accuse donc plusieurs mois, voire années de retard sur l’actualité en fonction des versions. Opera contourne ce problème grâce à son infrastructure Composer ; cette dernière permet d’alimenter GPT avec des résultats frais issus du web actuel pour enrichir et actualiser les propositions du chatbot.

Des îlots d’onglets forts pratiques

Les développeurs se sont aussi attaqués à un autre problème récurrent de la navigation web : la gestion des onglets. Ces derniers ont tendance à se multiplier de façon chaotique chez certains utilisateurs, avec des conséquences regrettables pour la gestion de la mémoire vive et la clarté de l’interface.

les îlots d'onglets d'Opera One
© Opera

Pour remettre un peu d’ordre dans ce capharnaüm, Opera dévoile de nouveaux îlots d’onglets qui permettront de regrouper certaines pages en fonction du contexte. Par exemple, lorsqu’un utilisateur planifie son prochain voyage, tous les onglets associés aux réservations des vols, des hôtels, et ainsi de suite resteront groupés au sein d’un îlot d’onglets dédié. Chacun de ces îlots pourra être déplacé, enregistré ou épinglé comme un onglet standard.

Une architecture modulaire pour un navigateur ultrarapide

Opera met aussi en avant l’architecture modulaire de son nouveau navigateur. En substance, l’idée est d’ouvrir grand la porte aux développeurs qui souhaiteraient ajouter des fonctionnalités sur mesure au browser. En l’état, cela semble assez similaire aux plug-ins que l’on trouve déjà sur la totalité des navigateurs modernes ; il faudra attendre d’avoir un peu plus de recul pour apprécier les spécificités de ce système.

Enfin, l’entreprise mentionne aussi le Multithread Compositor, un moteur qui devrait accélérer considérablement les opérations sur les processeurs multicœurs modernes. D’après le communiqué, cela se traduira par un gain de rapidité et de fluidité significatif.

Reste à voir si ces nouveautés sauront convaincre les utilisateurs de changer leurs habitudes, et si elles permettront à Opera de reprendre du poil de la bête. Mais la marche s’annonce haute, sachant que le navigateur stagne aujourd’hui dans les profondeurs du classement avec un peu plus de 2,5 % de part de marché, soit à peine plus que… Samsung Web, le navigateur mobile du géant coréen.

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Source : Opera

1 commentaire
  1. Ça donne envie d’essayer. Chrome est peut-être majoritaire sur le marché, c’est un des pires navigateurs qui existent.

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