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Le créateur de Sonic est condamné avec sursis pour délit d’initié : que s’est-il passé ?

Yuji Naka, un des créateurs de la franchise Sonic, vient d’être reconnu coupable de délit d’initié lors de son temps chez Square Enix.

Les anciens se souviennent que le petit hérisson bleu Sonic est la création de trois hommes : Yuji Naka, Naoto Ōshima et Hirokazu Yasuhara. Le premier d’entre eux vient d’être condamné avec sursis suite à une arrestation pour délit d’initié survenu en fin d’année dernière. Le développeur, renommé pour son travail sur la franchise Sonic mais aussi sur le récent Balan Wonderworld, a plaidé coupable pour tous les chefs d’accusation.

L’histoire se passe entre 2018 et 2021, une période où Yuji Naka est employé chez Square Enix. Après de nombreuses années passées chez Sega, le développeur a besoin de renouveau et le trouve au sein de la firme japonaise, où il retrouve par ailleurs Naoto Ōshima aux commandes de Balan Wonderworld. À cette époque, Yuji Naka fait des investissements clés, qui vont s’avérer très fructueux.

Un commerce interne douteux

Il investit près de 147 millions de yens (942 000 euros actuellement) dans deux studios plus ou moins méconnus mais appartenant à Square Enix, qui annonceront par la suite les spin-offs Dragon Quest Tact et Final Fantasy VII: The First Soldier sur mobiles. Les deux jeux sont évidemment des étapes majeures pour les équipes, l’achat de parts de Yuji Naka lui rapporte donc gros.

Dès lors, les soupçons sont de mise. Yuji Naka, en tant qu’employé du groupe Square Enix, a-t-il eu des informations secrètes sur les prochains projets des studios ? Cela reviendrait à du délit d’initié, ce qui est condamnable par la loi. C’est exactement pour cette raison que le programmeur a été arrêté il y a quelques mois. Lors de son audience en mars dernier il avoue avoir eu des informations qu’il n’aurait pas dû avoir et que cela a influencé ses investissements.

Yuji Naka a donc écopé d’une peine de deux ans et demi avec sursis et d’une amende qui s’élève à 173 millions de yens (1 109 000 euros), un peu plus que son placement initial. Pour le moment, l’histoire s’arrête ici, il ne reste plus qu’à savoir si le développeur reviendra dans le monde des jeux vidéo ou s’il s’effacera suite à ce scandale.

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