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Influvoleurs : la DGCCRF épingle quatre créatrices de contenu pour pratiques illégales

Nouvelle vague de sanction contre quatre influenceuses française pour promotion illégale de la médecine esthétique.

La répression des fraudes ne prend pas de vacances, même l’été. Ce jeudi 10 août, la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes) a publié une nouvelle série d’avertissements concernant les pratiques illégales de certains influenceurs issus du monde de la télé-réalité. Après une première salve de sanctions prononcées contre Ilan Castronovo et Capucine Anav au début de l’été, puis une seconde incriminant Julien Bert et Rym Renom, l’organisme gouvernemental continue sa croisade contre les “influvoleurs” dénoncés par Booba.

https://twitter.com/dgccrf/status/1689541744453468160

Pratiques commerciales trompeuses

Cette fois c’est au tour d’Amandine Pellissard (370.000 abonnés sur Instagram), Mélanie ORL (777.000 abonnés), Fanny SNL (70.500 abonnés) et Feliccia Gul (488.000 abonnés) de faire l’objet d’une interpellation publique. Plusieurs faits sont reprochés aux créatrices de contenu citées, mais le principal relève de l’absence d’indication du partenariat rémunéré en story. Alors que la mention doit systématiquement être présente sur l’ensemble des stories concernées, les influenceurs oublient souvent de préciser qu’il s’agit de publications sponsorisées. Dans sa charte de bonne conduite partagée sur les réseaux sociaux, la DGCCRF rappelle pourtant : “Vous devez l’indiquer si votre publication ou contenu vise à promouvoir un bien ou un service et si vous avez bénéficié d’une contrepartie pour sa diffusion : paiement, partenariat, pourcentage sur les ventes, produits gratuits, voyages, invitations“.

https://twitter.com/dgccrf/status/1689542747479228416

Ainsi, tous les partenariats rémunérés ou ayant fait l’objet d’une contrepartie commerciale (cadeau, avantage, commission sur achats…) doivent obligatoirement comporter la mention “publicité” ou “collaboration commerciale“, affichée de manière claire, lisible et identifiable sur la publication. La marque concernée doit, elle aussi, être clairement identifiable. En outre, les publicités accessibles à un public mineur ne doivent pas promouvoir certains produits interdits aux plus jeunes, comme les paris sportifs.

Promotion illégale de médecine esthétique

Parmi les autres reproches formulés par la DGCCRF, les quatre influenceuses concernées par cette nouvelle vague d’interpellation publique sont aussi concernées par une pratique plus grave que la “simple” absence de mentions légales. Toutes ont en effet vanté les mérites de produits ou de services cosmétiques et esthétiques litigieux, illégaux pour certains. L’influenceuse Feliccia Gul a ainsi vanté les mérites miracles de produits cosmétiques aux vertus non prouvées scientifiquement. Elle a aussi fait la promotion de produits alimentaires vendus comme d’origine française alors qu’ils sont allemands. Avec Amandine Pellissard, les deux femmes sont accusées d’avoir présenté des prestations relevant de la médecine esthétique, telles que des injections d’acide hyaluronique et de botox, le tout réalisé par une personne non qualifiée “ne disposant pas de la qualité de médecin requise pour effectuer de tels actes médicaux“.

https://twitter.com/dgccrf/status/1689543256068001792

C’est sur Twitter / X que la DGCCRF a annoncé son verdict. Comme à son habitude, depuis la validation de la loi influenceur, l’organisme pratique le name droping, en dénonçant publiquement les mauvais élèves de l’influence. Reste que dans le cas de ces quatre créatrices de contenu, on ignore encore si les accusées devront publier sur leur profil le récapitulatif des faits qui leur sont reprochés.

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3 commentaires
  1. si on pouvait aussi attaquer JV qui fait la promo de vidéastes de charme chaque semaine. des femmes qui utilisent twitch pour faire la promo de leur compte onlyfans.

    ça ne gêne personne apparemment de faire cette promo à la vue des enfants.

  2. En même temps que font des enfants Twitch ? Les parents sont 100% responsables des contenus media consultés par leurs enfants.

  3. oui et non!
    Tu ne peux pas être derrière le cul de ton gamin h24!
    Tu ne peux pas garantir que La prochaine vidéo que ton gamin vas scroller est un contenu adapté à son age!

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