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L’Arcom recommande une baisse de la qualité d’image sur YouTube, Netflix et consorts

L’Arcom invite les plateformes de streaming et vidéo à proposer des outils pour réduire l’impact environnemental de la consommation de contenus sur Internet.

Selon un rapport de l’Ademe (l’agence de l’environnement) et de l’Arcep publié en février 2023, le numérique représente 3 à 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Toujours selon l’Ademe, 2,5% de l’empreinte carbone des Français était imputé aux nouvelles technologies et leurs usages en 2020. Des chiffres qui pourraient augmenter de 45% d’ici à 2030. Si la production des terminaux pèse évidemment lourd sur ce bilan, la consommation de contenus dématérialisés n’est pas en reste. Ce mercredi 13 septembre, l’Arcom partage plusieurs recommandations à destination des plateformes de streaming et des services de médias audiovisuels à la demande et des plateformes de partage de vidéo.

Le régulateur indique dans son billet vouloir “inciter (les acteurs du numérique ndlr) à informer les consommateurs sur l’impact environnemental lié à l’utilisation de ces services en raison de la consommation de données qu’elle génère”. L’objectif serait de mettre en place une méthodologie commune de calcul de l’impact environnemental des usages audiovisuels. L’Arcom encourage aussi la diffusion de programmes consacrés à l’environnement et sa protection, le développement d’infrastructures durables

Une fonctionnalité pour la “sobriété énergétique”

Dans ces recommandations, l’Arcom mentionne également la possibilité de mise en place d’une “fonctionnalité de type sobriété énergétique, aisément accessible et permettant d’appliquer automatiquement l’ensemble des réglages plus respectueux de l’environnement”. Concrètement, l’autorité de régulation de la communication audiovisuelle et du numérique suggère la création d’un paramètre faiblement “consommateur d’énergie” qui influera sur la qualité de l’image, la désactivation de la lecture automatique tout en prenant en compte la taille de l’écran et le type de réseau utilisé. Celui-ci devrait être facilement accessible “par exemple en un ou deux clics”. De nombreuses plateformes ne proposent pas de régler la qualité de l’image proposée, c’est le cas sur Netflix qui adapte son format d’image à la vitesse de connexion et surtout à l’abonnement souscrit. Les réseaux sociaux comme TikTok ne propose pas non plus ce genre de fonctionnalité, en dehors d’une option d’économiseur de données dans les paramètres de l’application et qui ne se limite qu’à un usage sur réseau mobile.

Des gestes pour la planète

Enfin, au-delà de ce souci de transparence, l’Arcom veut utiliser la portée des plateformes de streaming pour promouvoir les “leviers mis à la disposition des utilisateurs pour réduire cet impact”. Parmi eux, l’Arcom préconise d’éteindre les terminaux et les équipements numériques lorsqu’ils ne sont pas utilisés ou de privilégié l’accès aux contenus en réseau fixe lorsque cela est possible. Ces gestes pourraient être rappelés lors de la diffusion d’une campagne commune, par exemple à l’occasion de la semaine européenne du développement durable.

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5 commentaires
  1. Deja que leur qualité est pourrie, bien loin des bluray, voir des DVD, et que les videos sont ultra sombres pour pouvoir être plus compressibles on va avoir quoi comme qualite ?
    Remarque tout le monde regarde ce genre de stream sur des micro-écrans on est bien loin des standards des année 90 où l’on cherchait à avoir un home-cinema avec les sons et les images les plus pures, alors qu’aujourd’hui tout n’est que format de compression.

  2. Même problème sur la qualité du son, aujourd’hui tout le monde s’en fou car ils écoutent sur des installations pourries et en bluetooth

    Pour dire comme le commun des mortels s’en fou c’est qu’aujourd’hui tout le monde passe par des abonnements ipTV pour accéder aux dernières nouveautés, même au prix d’une image pixélisée, d’un son limité à la stéréo et avec doublage québéquois

    Résultat les sorties blu-ray se font de plus en plus rare, on ne possèdera plus rien et quand il n’y a plus internet ou que le contenu en ligne disparait ça couine.

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