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Pour les JO 2024 à Paris, l’armée s’offre des armes anti-drones de pointe

L’armée de l’air dévoile les armes anti-drones qui seront déployées pour les Jeux Olympiques à Paris en 2024, et elles sont massives.

Les Jeux Olympiques approchent à grands pas. Les différentes polémiques autour de l’évènement nous le rappellent au quotidien. Mais en dehors du faux débat créé autour de la chanteuse Aya Nakamura, il existe bel et bien des nouvelles importantes concernant la sécurité et l’organisation des Jeux. En ce mois de mars, l’armée de l’air et de l’espace a dévoilé ses dispositifs de haute technologie visant à protéger le ciel parisien durant toute la durée des JO.

Cela fait de nombreux mois, voire années, que le gouvernement se prépare à l’éventualité d’une attaque en renforçant son arsenal de systèmes anti-drones. Les différents corps de l’armée ont d’ores et déjà commandé des radars, des caméras thermiques, des détecteurs électromagnétiques et même un laser d’une puissance de 2 kW. Autant de précautions nous font comprendre que les drones malveillants représentent aujourd’hui une des menaces aériennes les plus importantes.

C’est pourquoi l’armée de l’air va miser sur une quinzaine d’unités lourdes anti-drones. Celles-ci sont visuellement imposantes, et peuvent neutraliser un petit appareil volant à plusieurs kilomètres. Elles sont équipées d’un radar pour le localiser avec précision, de caméras pour identifier le drone comme ami ou ennemi, et d’une antenne de brouillage. Des fusils de brouillage seront également utilisés par la Gendarmerie et la Police Nationale. Ils leur permettront de “stabiliser [le drone] en l’air“.

L’armée se prépare depuis des années

Intercepter, c’est bien, mais désamorcer c’est mieux. Pour cela, les équipes liées à la sécurité des JO auront des fusils lance-filet, des armes efficaces pour capturer les drones malveillants. Évidemment, des unités de drones seront aussi déployées du côté de l’armée pour aller combattre le mal par le mal. Ces dispositifs ne promettent donc pas tous de neutraliser ou détruire la menace avant qu’elle n’arrive au sol. Il faudra compter sur la réactivité des radars, mais aussi des forces humaines derrière les opérations pour s’assurer de la sécurité du public lors des JO 2024 à Paris.

Cependant, le général Bourguignon semble confiant. Il déclare : “Pendant la Coupe du monde de rugby, nous avons ainsi détecté 50 drones hostiles dans les zones interdites (fan zone, stade, N.D.L.R.…), ce qui nous a conduits à mener 24 actions de brouillage et à intercepter 9 télépilotes”. Aucun incident n’a été à déplorer lors de cette période pourtant chargée en festivités.

Les tests de la mission “Coubertin” se poursuivent jusqu’à la date fatidique du 26 juillet. Elle prend place à la base aérienne 107 de Villacoublay, où un centre de coordination anti-drones a été déployé spécifiquement pour l’évènement.

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6 commentaires
  1. “en dehors du faux débat” alors pourquoi en parler ? A part bien sur pour faire votre propagande pseudo-progressite ! C’est un vrai débat de pour les personnes qui disposent d’une réelle culture française, ce qui n’est probablement pas le cas de l’auteur de ce papier.

    1. La réelle culture française est bien au delà du seul sol français, elle se nourrit aussi de ce qu’elle reçoit de l’extérieur. Tant en littérature, en sciences ou en économie combien de Prix Nobel (denrée rare !) ont franchi nos frontières. La connaissance est échanges de savoirs quelle qu’en soi l’origine. Depuis des siècles les grands musiciens et chanteurs sont aussi de grands voyageurs; leurs créations et interprétations en sont le résultat. La culture n’a pas de frontières, elle est avant tout liberté.

  2. Lorsque vous dites que le choix de la chanteuse Aya Nakamura est “un faux débat”, c’est inexact et malhonnête : c’est au moins un vrai problème, et un problème de fond au sujet de la représentation de la France.
    Votre affirmation relève de la “cancel culture”. Les médias s’y soumettent trop souvent.

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