Boston Dynamics se lance dans les robots électriques (et c’est une réussite)

Semaine chargée du côté de Boston Dynamics. Alors que l’entreprise publiait une vidéo ce mardi annonçant la fin du développement du projet “Atlas” dans la forme que nous lui connaissions, elle est revenue à la charge dès le lendemain, avec un tout nouveau robot.

Lui aussi nommé Atlas, il prend la suite du développement robotique de l’entreprise. Dans sa vidéo de présentation, Atlas 2.0 commence allongé sur le sol puis se relève d’un geste, à l’image d’un gymnaste professionnel. Le robot est également capable de tourner sa tête et son buste de 180 degrés. Autre grand changement, le robot passe d’un système de fonctionnement interne hydraulique, à une interface entièrement électrique.

Dans la description de la vidéo, Boston Dynamics explique que ce nouveau robot devrait pouvoir aider l’humanité au quotidien. Si le champ des possibles est encore très vaste pour Boston Dynamics, l’entreprise ne fait que peu d’annonces sur l’avenir de son robot. Pour l’heure Atlas est capable de marcher, courir, sauter, faire des saltos ou encore attraper des objets en mouvement.

Dans une récente démonstration des robots de la société concurrente DeepMind de Google ont eux réussi à faire une partie de football en un contre un. À mesure que les robots progressent, les utilisations imaginables sont de plus en plus nombreuses. Les inquiétudes également autour de ces robots, et de leur possible remplacement de l’humanité font peur.

Les robots vont-ils nous remplacer ?

Si les progrès récents de la robotique peuvent faire peur, le monde de l’industrie est encore loin de pouvoir remplacer des humains faits de chair et d’os. En ce qui concerne les prototypes de Boston Dynamics, les robots peuvent effectuer plusieurs mouvements impressionnants, mais ils ne sont pas capables d’aller aussi vite et de réagir comme un humain. Nous avons encore une longueur d’avance sur ce point.

Au delà des capacités physiques humaines, qui sont facilement égalables pour un robot, c’est notre capacité d’analyse, de compréhension et de déduction qui est très difficile à faire intégrer à un robot. Un algorithme, aussi développé soit-il ne peut pas avoir de “ressenti” ou encore de pressentiments. L’instinct humain n’arrivera surement jamais dans un robot. Cette spécificité de notre espèce étant impossible à transposer dans un corps fait de cuivre et d’acier.

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.