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Les drones DJI bloqués par les États-Unis à cause d’une loi sur le travail forcé

Le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis empêche les drones DJI d’entrer sur le territoire américain en raison d’une potentielle violation de la loi sur le travail forcé des Ouïghours par l’entreprise chinoise.

DJI vient juste de présenter son drone Air 3S équipé d’un nouveau capteur 1 pouce de 50 Mpx et d’un technologie de détection d’obstacles en basse luminosité. Le produit devrait logiquement susciter l’intérêt des nombreux amateurs de photographie du monde entier.

Malheureusement pour eux et pour DJI lui-même, les utilisateurs américains pourraient rester sur la touche pendant un bon moment. L’import des drones du constructeur chinois est actuellement bloqué par le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis. DJI publie un long communiqué sur le sujet dans lequel il fait part de son incompréhension.

Les drones de DJI interdits de pénétrer aux États-Unis à cause d’une loi sur le travail forcé des Ouïghours

DJI révèle que le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (CBP) bloque l’importation de certains de ses drones sur le territoire américain. L’agence affiliée au Département de la sécurité intérieure invoque la loi sur la prévention du travail forcé des Ouïghours (UFLPA) pour expliquer sa décision.

« Cette affirmation à l’encontre de DJI est toutefois totalement infondée et catégoriquement fausse […]. L’UFLPA impose au CBP de présumer que tous les produits fabriqués en totalité ou en partie au Xinjiang et/ou par certaines entités répertoriées ont été fabriqués en recourant au travail forcé et sont donc interdits d’entrée aux États-Unis. La législation américaine autorise le CBP à retenir des marchandises même en l’absence de preuves tangibles. DJI ne fabrique rien – en tout ou en partie – au Xinjiang. DJI n’a pas d’installations de fabrication au Xinjiang et ne s’approvisionne pas en matériaux dans la région », écrit l’entreprise, dont le siège est basé à Shenzhen, dans son communiqué.

DJI indique avoir des preuves substantielles qu’il ne recourt pas au travail forcé des Ouïghours. Il ajoute que sa chaîne d’approvisionnement est soumise à des audits rigoureux et que ceux-ci attestent que l’entreprise respecte bien la législation américaine. « Nous sommes convaincus que cette question sera résolue rapidement si elle est évaluée de manière bien-fondé », conclut DJI.

La décision du Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis a probablement été prise suite à la découverte d’éléments concrets, mais DJI assure travailler de manière éthique. Pour l’heure, difficile de savoir quelle tournure prendra l’affaire et quand la situation se décantera.

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Source : DJI

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