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[La sélection de la rédaction] Les 11 films et séries à voir sur Netflix en novembre

Alors que le mois de novembre est déjà bien entamé, et que la température baisse drastiquement dans l’hexagone, c’est le moment de sortir son plaid et…

Alors que le mois de novembre est déjà bien entamé, et que la température baisse drastiquement dans l’hexagone, c’est le moment de sortir son plaid et de regarder des films.

Une fois n’est pas coutume, nous vous avons concocté une petite sélection de contenus fraîchement débarqués sur Netflix ce mois-ci (ou dans les derniers jours d’octobre). Si vous avez pris du retard, vous pouvez toujours jeter un coup d’œil à la sélection d’octobre. De l’horreur, de l’animation, de la comédie ou du drame, il devrait y en avoir pour tous les goûts.

Installez-vous donc confortablement, préparez-vous un grog et laissez vous transporter sur les sentiers du septième art. Il n’y a bien sûr pas que des chefs-d’œuvre, mais chacun devrait y trouver son compte.

[nextpage title=”Des films…”]

Forrest Gump

Plus grand film de Zemeckis, Forrest Gump donne également l’occasion à Tom Hanks de montrer toute l’étendue de son talent. Ce long-métrage, qui couvre plusieurs décennies d’histoire américaine, aura raflé six Oscars lors de l’année 1994. Il est peu à peu devenu un film culte et figure même à la National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès américain pour y être conservé, comme étant «culturellement, historiquement ou esthétiquement important ».

En suivant les pérégrinations d’un homme que tout le monde croit idiot, le récit enchaîne les leçons de vie jusqu’à un final vraiment émouvant. Le cinéma, c’est comme une boite de chocolat. On ne sait jamais sur quoi on va tomber !

Hostel (le 15 novembre)

Halloween a beau être passé, Hostel devrait tout de même faire de l’œil aux amateurs d’angoisse et de gore. Réalisé par Eli Roth (Cabin Fever, Green Inferno…), ce film sorti en 2005 devrait vous faire passer l’envie de partir à l’aventure avec votre sac à dos. On y découvre l’histoire de trois touristes partis en Slovaquie pour une semaine de débauche qui va très mal finir.

Enlevés et transportés dans un établissement sordide, ils se rendent compte qu’ils ne sont que des cobayes pour des clients qui désirent les torturer. Pour s’échapper, ils vont devoir être prêts au pire des sacrifices. Si le film contient évidemment des scènes de violence, Roth est souvent dans la suggestion. Cette économie de moyen est gérée de manière assez intelligente, et permet de tenir en haleine malgré un scénario pour le moins convenu. Un film de série B qui a plutôt bien vieilli.

Monstres & Cie

Sorti il y a plus de 15 ans, Monstres & Cie s’est rapidement imposé comme un des grands succès du début des années 2000. Il faut dire que les studios Pixar ont une nouvelle fois fait des merveilles grâce à leur savoir-faire.

L’occasion de découvrir les personnages de Jacques Sullivan et Robert Razowski (alias Sulli et Bob), un duo composé d’une grande bête à fourrure bleue et d’un petit cyclope vert. Leur travail : faire peur aux enfants en recueillant leurs cris. Tous les soirs, ils s’infiltrent dans les chambres des bambins par la porte de leur placard pour les terroriser. Mais lorsqu’une petite fille s’infiltre dans leur monde, tout est chamboulé.

En détournant habilement les codes du film d’épouvante, le film s’adresse à un public plus large que sa cible. Il plaira donc autant aux enfants qu’aux parents.

Misery

S’il ne figurait pas dans notre liste des films moins connus de Stephen King, c’est parce que Misery fait partie des adaptations cultes de l’auteur. Porté par une magistrale Kathy Bates, ce film de Rob Reiner aura laissé un souvenir impérissable aux amateurs d’épouvante.

Blessé après un accident de voiture, le romancier à succès Paul Sheldon est recueilli par Annie Wilkes, une infirmière à la retraite fan de son travail. Mais cette dernière apprend que Misery, l’héroïne de sa saga, mourra dans son prochain livre. Ne pouvant pas supporter cette idée, elle décide de séquestrer l’écrivain déjà mal en point.

Doté d’un rythme impeccable, ce thriller rondement mené nous tient en haleine de bout en bout. Filmé comme un huis clos, Misery joue sur le handicap de Paul (excellent James Caan) pour jouer avec nos nerfs. On aura rarement eu autant peur devant une actrice. Attention les yeux (et les pieds!).

[nextpage title=”Pour tous les goûts…”]

Fury

Les scènes de tank ont souvent agrémenté les films de guerre, mais Fury entend bien nous faire vivre la guerre à travers ces monstres d’acier. Réalisé par David Ayer, déjà auteur du très efficace End of Watch (et du très décevant Suicide Squad), ce long-métrage nous embarque à bord d’un Sherman, durant l’ultime offensive des alliés en Europe. Derrière les lignes ennemies, Don “Wardaddy” Collier et son équipage vont tenter d’infliger un maximum de dégâts à l’armée allemande.

La mise en scène est enlevée et arrive à retranscrire fidèlement l’atmosphère claustrophobique de ces machines, qui peuvent rapidement se transformer en tombeau. Le casting est particulièrement soigné, puisque l’on retrouve Brad Pitt aux commandes, accompagné de Shia Labeouf, Michael Pena, Jon Bernthal ou encore Logan Lerman.

On a certes parfois l’impression d’avoir affaire à des surhommes (surtout vers la fin du film), mais on se laisse facilement transporter par ce tourbillon guerrier. Un solide divertissement.

Les noces rebelles

Leonardo DiCaprio et Kate Winslet sont de grands amis dans la vie, mais ils arrivent aussi à former de magnifiques couples au cinéma ! Les Noces Rebelles le prouvent une nouvelle fois. Sorti en début d’année 2009, ce long-métrage réalisé par Sam Mendes aura enchaîné les nominations aux Oscars et aux BAFTA. Le réalisateur signe ici un drame puissant porté par un duo d’acteur au diapason.

Dans l’Amérique des années 50, Frank et April Wheeler forment un couple plein d’ambition, qui veut vivre différemment des autres. Mais une fois installés dans leur petite maison de banlieue, ils se rendent compte que la routine les a piégés. Lui n’aime pas son travail, elle son rôle de ménagère. En manque de rêve, April échafaude un plan pour tout changer.

Loin de la passion presque adolescente de Titanic, Sam Mendes dessine ici une relation réaliste, emmêlée dans les contradictions de notre société. Porté par une très belle mise en scène et une photographie subtile, le long-métrage laisse libre court au talent de ses acteurs, qui trouvent ici une épaisseur toute particulière. Un drame qui parle d’amour, du vrai.

Paradise Lost

C’est aux alentours de 2015 que l’intérêt du public s’est (re)focalisé sur la figure de Pablo Escobar. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il allait être servi. Alors que la série Narcos en était à ses balbutiements, le film Paradise Lost comptait lui aussi nous faire découvrir la vie du célèbre Colombien. Pour ce faire, Andrea Di Stefano nous fait vivre une relation qui gravite autour du trafiquant.

En partant en Colombie, le jeune Nick pensait trouver un havre de plaisir. Il en est d’ailleurs persuadé en rencontrant la belle Maria. Alors que le couple tombe follement amoureux, Nick rencontre l’oncle de sa dulcinée… Un homme connu sous le nom de Pablo Escobar.

Le long-métrage évite le biopic officiel en déportant la relation sur les deux amants. Une bonne idée, qui permet de prendre de la distance avec Escobar, peut-être même trop. Lors de ses brèves apparitions, Guillermo del Toro occupe l’écran avec tellement de force qu’il éclipse le reste du casting. Ces scènes montrent un homme paranoïaque et froid, et s’avèrent être les plus captivantes du film.

Dragon Ball Z – La résurrection de Freezer

Après la déception Battle of Gods (2013), le célèbre univers créé par Akira Toriyama se devait de rebondir. Aussi, le Japonais s’est largement impliqué dans le long-métrage en officiant comme producteur mais aussi comme scénariste et character designer.

La résurrection de Freezer raconte l’histoire du commandant Sorbet et du général Tagoma – deux nouveaux personnages imaginés par Toriyama – cherchant à ressusciter leur chef, Freezer, disparu depuis son combat contre Trunks. Une résurrection qui, naturellement, va appeler à de nouveaux combats contre Son Goku. S’il met du temps à démarrer, La résurrection de Freezer monte en intensité au fil des minutes, et sait remercier avec générosité les amateurs de la série, dans une seconde moitié de film où les combats s’enchaînent à un rythme soutenu.

Habillé d’une bande son de haute volée (mention spéciale pour la scène de retour de Freezer), et par ailleurs plein d’humour, La résurrection de Freezer est définitivement le long-métrage de la rédemption.

[nextpage title=”… Mais aussi des séries !”]

Marvel’s The Punisher (sortie le 17 novembre)

Aperçu dans la saison 2 de Daredevil, le Punisher a convaincu ses créateurs et la plateforme de SVoD de lui dédier une série entière. Celle-ci prend d’ailleurs place quelques mois après cette deuxième saison en question. Frank Castle, incarné à l’écran par le patibulaire Jon Bernthal, fait l’étalage de toute sa violence dans un New-York gangréné par la mafia.

L’atmosphère de The Punisher, poisseuse, rappelle aux Heat et autre Payback, alors que la série ne s’embarrasse pas de clins d’œil lancés aux autres séries TV du Marvel Cinematic Universe, comme c’est souvent le cas.

Une position singulière qui fait écho à un côté plus sombre qu’à l’accoutumée pour une production TV Marvel ; en effet, la série ne rechigne pas à filmer des scènes violentes de manière très crue. Après un The Defenders en deçà de nos attentes, voilà enfin une série qui bouscule les codes. Tant mieux.

PS : vous trouverez notre critique dans son intégralité la veille de sa mise en ligne.

Stranger Things Saison 2

En dépit de sa sortie en octobre et non en novembre, comment ne pas mentionner l’une sinon LA série originale la plus populaire de l’année sur la plateforme américaine. Les aventures de Dustin, Mike, Lucas et Jane ont été suivies (pour le premier épisode) par plus de 15 millions de personnes aux Etats-Unis.

Un score impressionnant pour une série qui, plus qu’un hommage aux séries des années 80, brille par la qualité de son écriture mais aussi par sa réalisation très léchée. Cette saison 2, amputée du côté surprise dont a pu bénéficier son aînée, s’en sort d’ailleurs de manière admirable, en faisant évoluer de façon sensible et intelligente chaque génération de personnages (enfants, ados, parents) après les événements de la saison d’ouverture. À regarder d’urgence !

Notre critique complète de la saison 2, c’est par ici !

La troisième saison de Rick & Morty

Wubba Lubba Dub Dub ! Rick et Morty reviennent (enfin) sur Netflix. Voilà qui devrait réjouir les amateurs d’humour totalement déjanté. Si les vrais fans ont probablement fait un tour sur les sites de streaming, les autres vont pouvoir découvrir dix nouveaux épisodes plus fous les uns que les autres.

On suit toujours les aventures entre un génie alcoolique capable de voyager entre les univers et son petit fils introverti. L’occasion de se rendre compte qu’il existe une infinité de mondes bien plus étranges que le nôtre.

Pour cette troisième saison, Justin Roiland et Dan Harmon reprennent la méthode qui a fait leur succès : un récit volontairement décousu, fait de nombreuses digressions humoristiques et absurdes (et de références à la pop culture), qui crée une atmosphère délirante. Autant dire que les épisodes vont défiler à grande vitesse !

NB : Celui sur le Rick-Ornichon fait déjà parti des meilleurs.

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