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Test – Guild Wars 2, l’évolution parfaite

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Tyrie FTW ! En 2005, l’esthétique élégante de Guild Wars nous mettait une grosse claque. Je me rappelle de ces moments intenses lorsque je découvrais une…

Tyrie FTW !

En 2005, l’esthétique élégante de Guild Wars nous mettait une grosse claque. Je me rappelle de ces moments intenses lorsque je découvrais une nouvelle contrée et que chaque région avait sa propre identité visuelle et sonore. Les musiques résonnent encore dans ma tête. Mais depuis, la pléthore de MMO au look heroic-fantasy qui s’est engouffrée dans la brèche a littéralement saturé le marché. ArenaNet a donc voulu s’émanciper de cette image de clones de World of Warcraft mâtinés de Seigneurs des Anneaux (Elfes, Trolls et Paysages néo zélandais…) et a fait évoluer son univers, tout en gardant sa base historique. On retrouve toutes les races et les régions que l’on a aimé découvrir dans Guild Wars et ses extensions. Beaucoup le savent, mais dorénavant nous ne sommes plus obligé de jouer un Humain, puisque il est possible d’incarner un Charr, un Asura, un Norn ou un Sylvari. L’histoire prend place 250 ans après les événements du premier épisode et la technologie s’est développée. Cela donne des environnements à l’architecture plus recherchée et surtout des armes et des sorts à l’esthétisme moins médiéval.

Outre les sempiternels bâtons, épées, haches ou dagues, on peut s’équiper de pistolets sur certaines classes et poser des tourelles avec la classe Ingénieur par exemple. L’univers a de manière générale fait un bond maitrisé dans le temps. Ainsi, il est possible de s’équiper d’ustensiles pour ramasser des herbes, des oignons ou piocher des minerais un peu partout sur la carte. ArenaNet réussit par petite touche à diversifier l’expérience. Ici et là on peut parfois accéder à des mini-jeux, ramasser des objets qui nous confèrent des pouvoirs spécifiques ou même aider un villageois en se transformant en Golem (pour les Asuras). Parfois, ce trop plein d’innovations est mal maitrisé et perd le joueur. Il y a un véritable manque d’explications sur les mécaniques de jeu, le rythme d’apprentissage demande déjà une certaine expérience dans le domaine. Par exemple, il est possible de cumuler une classe et deux professions, qui ne sont que peu mises en avant lors des premières heures de jeu. Pourtant, elles sont très importantes malgré un classicisme quelque peu décevant. Au nombre de six elles permettent de maitriser quelques aspects de notre héros comme son armure ou son arme et de les améliorer grâce à de l’artisanat. Beaucoup de possibilités effrayantes lors des premiers instants qui promettent des centaines d’heures de jeu pour une maitrise totale.

La popularité des Asura est proprement hallucinante !

Attention, cette conclusion prend en compte les dimensions PVE comme PVP !
Guild Wars 2 réussit tout ce qu’il entreprend, au risque de déstabiliser les adeptes du premier. Soyons clair, la tuerie d’ArenatNet ne révolutionne pas pour autant le MMORPG. En fait, le genre est sublimé par une profondeur de jeu qui lui confère une durée de vie hallucinante. Les dernières grosses productions ayant déçu, on se réjouit que le défi n’ait pas fait peur aux développeurs. Ce test ne vous a décrit que la partie PvE du jeu. Nous avons en effet décidé de nous laisser le temps de bien appréhender le PVE avant de nous lancer dans la grande aventure du joueur contre joueur, mais surtout du Monde contre Monde. Cette deuxième partie de notre test sera mise en ligne jeudi ! Sur ce, je vous laisse, j’ai un Asura a faire monter au niveau 80.

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Notre avis

Sublime
Note : 8  /  10
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