Test Iroha Mai : le vibro musical

Chez les personnes à pénis, Tenga n’est plus à présenter. Le géant de la sextech japonaise a fait son trou en commercialisant ses célèbres ona-holes, sortes de gaines de masturbation vendues sous la forme d’œufs surprise, loin des stéréotypes pornographiques de l’époque. Quelques années plus tard, la marque élargit ses horizons en lançant en 2020 Iroha, une marque dédiée aux personnes à vulves. Après un trio de galets vibrants en silicone liquide, l’entreprise innove en commercialisant cette année Mai, un vibromasseur spécial zone G tout en silicone, flanqué de la technologie Haptic Wave. Une petite révolution sur le marché ?

Design et ergonomie : un air de perfection

Pas de doute là-dessus, le Mai est un très bel objet. Iroha a plusieurs fois prouvé son savoir-faire en matière design, elle récidive avec son nouveau vibromasseur. Proposé en rose poudré (toki) et blanc (tsuru) l’objet tout en silicone brille autant par sa forme élancée que par ses choix de coloris. Comme avec sa première gamme de galets vibrants, le fabricant japonais se dote de courbes toutes en sobriété, avec quelques rainures et un logo gravé en guise de bouton de commande.

Avec son diamètre de 3,3 cm et sa longueur insérable de 12 cm, le vibromasseur profite d’une impressionnante ergonomie, capable de convenir aussi bien aux novices qu’aux adeptes des sextoys pénétrants. Sa forme courbée et son corps rigide promettent une stimulation efficace de la zone G, plus sensibles aux pressions appuyées, aux va-et-viens. En matière de design, Iroha n’a définitivement rien à envier à Tenga. Le sextoy est beau, d’excellente facture, et il profite aussi d’un socle de rangement bien pratique au quotidien, ce dernier pouvant tour à tour être utilisé comme station de charge ou support d’exposition.

Côté matériau, le vibromasseur offre un revêtement en silicone biocompatible, qui a l’avantage d’être recouvert d’un traitement anti-poussière. Sur ce point, force est d’admettre qu’Iroha fait vraiment des miracles. Qu’il s’agisse de son Mai ou de sa première gamme de galets vibrants, la marque réussi l’exploit d’un silicone velouté particulièrement doux et qualitatif, qui n’accroche pas les saletés même en plein soleil. Sans surprise, pour un produit haut de gamme proposé à plus de 200€, l’objet est aussi waterproof, ce qui implique qu’il peut être facilement nettoyé, mais aussi utilisé sous l’eau.

Haptic Wave, la révolution musicale ?

Dès la mise en marche du Mai, Iroha surprend par l’excellence de ses vibrations. Il s’agit des plus profondes qu’il nous ait été donné de tester ces dernières années, et de loin. En cause, indique la marque : la technologie Haptic Wave, capable de convertir des ondes sonores en vibrations tridimensionnelles ultra-basse fréquence. La promesse est belle, la qualité de stimulation promise par Iroha est à la hauteur de nos espérances : même après plusieurs minutes d’utilisation, aucun engourdissement à l’horizon. À puissance maximale, les vibrations offrent une réverbération impressionnante, un peu comme lorsque le corps vibre au rythme des basses d’un concert au volume sonore trop élevé.

Avec trois intensités de vibration et dix patterns mêlant pulsations et rythmes “basés sur la musique”, le Mai s’illustre aussi par sa simplicité d’utilisation : deux boutons, et c’est tout, pour un très large panel d’utilisation. Le minimalisme de l’objet est perceptible jusque dans son utilisation. Iroha se concentre sur l’essentiel, et transforme la masturbation en acte d’amour de soi. Exit les panneaux de commande à rallonge que proposait il y a quelques mois le Womanizer Duo 2, le Mai se veut intuitif et facile d’accès.

Pensé pour la zone G

Seul bémol (de taille) : si la qualité de la stimulation Haptic Wave est excellente, elle manque cruellement de puissance. Les clitoris particulièrement sensibles apprécieront. Pour les autres en revanche, cela ne suffira sans doute pas à atteindre l’orgasme dans le cadre d’une stimulation externe. Seule consolation en utilisation interne, on pourra heureusement miser sur le combo d’un autre sextoy en complément pour décupler les sensations procurées par le Mai.

Si la stimulation clitoridienne externe du Iroha Mai est trop faiblarde pour être réellement efficace, le sextoy se rattrape par chance sur la zone G, puisqu’il permet une stimulation ultra-profonde plutôt convaincante. Il ne faudra toutefois pas s’attendre à faire des étincelles, le Mai reste un modèle plutôt timide.

Prix et disponibilité

Sorti cette année, le Iroha Mai est disponible sur le site officiel de la marque et chez quelques revendeurs français. Attention tout de même, ses finitions parfaites ont un prix : le vibromasseur et sa technologie embarquée se monnaient à près de 220€, un tarif bien trop cher qui filtre avec ceux des marques les plus haut de gamme.

Découvrir le Iroha Mai

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