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Test Starfield : 2330, la véritable Odyssée de l’espace ?

Qui a de l’ambition n’y va pas forcément au bout. Starfield est-il à la hauteur de ses promesses stratosphériques ? Test.

L’année 2023 a jusqu’ici été remplie de pépites vidéoludiques. La rentrée va en voir venir une autre, et il se pourrait bien que le jeu en question devienne un incontournable. Starfield est la toute nouvelle production des studios Bethesda. Après avoir mis au monde des jeux cultes tels que Fallout ou encore Skyrim, les équipes de développement se sont attaqués à l’espace et à tout ce qu’il contient.

Après toute l’attention qu’a reçu le jeu pendant des mois, Starfield n’est plus à présenter. Le titre d’aventure en monde ouvert (très ouvert) qui se déroule dans l’espace au sens large du terme. Suivant l’héritage du controversé No Man’s Sky, la nouvelle franchise de Bethesda mise sur son univers étendu pour séduire les joueurs en quête de liberté, d’émotions et d’action. Parés au décollage ? Voici notre test à chaud de Starfield.

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La tête dans les étoiles

Il est important de préciser que pour les besoins de ce test, nous avons pu y jouer une bonne vingtaine d’heures. Nous avons exploré autant d’aspects du jeu que possible, mais Starfield est si vaste que des détails nous aurons sûrement échappés. De notre expérience globale en revanche, le jeu nous a fait forte impression. Bethesda nous plonge dans son monde d’entrée de jeu. On incarne un travailleur qui part extraire des matériaux dans une mine. Au moment de récupérer un métal étrange, notre personnage a une vision et s’évanouit. Viens alors la création de notre héros.

Couleur des cheveux, forme du nez, morphologie ou encore pronom, Starfield met un point d’honneur à nous fournir le plus de paramètres possible pour personnaliser le protagoniste avec qui nous allons évoluer durant des dizaines d’heures. Puisque le fond compte autant que la forme, nous avons aussi la possibilité de choisir l’histoire ainsi que la personnalité de notre avatar. Ces éléments ne sont pas seulement esthétiques, puisqu’ils influeront sur les choix que l’on pourra faire ou encore les compétences que l’on pourra utiliser une fois lancés dans l’histoire.

Concrètement, toutes les compétences pourront être acquises via des points attribués à chaque passage de niveau (ce qui n’est pas le cas de votre histoire personnelle). Celles-ci sont divisées en cinq catégories, du social, au combat en passant par les capacités techniques et scientifiques. Ces traits de caractères à eux seuls sont le témoin de toute l’implication dont à fait preuve le studio à la fois en matière d’originalité, mais aussi dans sa volonté d’immersion.

Pouvoir personnaliser son personnage, c’est très bien, mais en profiter est encore mieux. Pour ce faire, le studio met à la disposition du joueur trois vues différentes : une vue subjective (1ère personne), et deux vues à la troisième personne, une rapprochée et une plus éloignée. D’habitude réservée aux jeux de course automobile, cette fonctionnalité apporte une des nombreuses touches de liberté dont nous ne pensions pas avoir besoin, mais qui s’avère très utile manette en main. La vue objective manque parfois d’optimisation, surtout dans les lieux chargés, mais elle reste très appréciable lors des phases d’exploration dans les endroits vastes.

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Crédits : JDG

Exploration et aventure

Sur le papier, l’histoire de Starfield est assez classique. De prime abord et lors des premières heures de jeu, elle ne casse pas cinq pattes à un Ashta. Si son but est plutôt simpliste, elle est intéressante dans les ramifications qu’elle produit. Elle nous fait partir à la rencontre de personnages attachants, et nous pousse à explorer les confins de l’univers pour en découvrir les secrets, de manière pacifique ou avec les armes entre les dents. Rassembler les morceaux d’artefacts s’avère parfois difficile, même pour une organisation a priori neutre de tout conflit. Si la paix n’est pas franchement votre truc, vous avez également la possibilité de vous enrôler dans diverses factions armées, de vous adonner à toutes sortes d’activités illégales (trafic, vol, etc).

Pacifiste ou non, le fond du titre reste évidemment la part allouée à l’exploration. Starfield est composé de dizaines de systèmes, et de 1000 planètes. Comme on pouvait s’y attendre, beaucoup sont inhabités, voire hostiles, tandis qu’une grosse poignée sont les théâtres principaux de quêtes importantes ou annexes. Missions personnelles, services pour le bien de la communauté et recherches scientifiques rythment le quotidien de notre héros aux nombreux visages.

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Crédits : JDG

Cette aventure ne se vit pas forcément seule. Aussi des compagnons rejoindront vos rangs au fur et à mesure de l’histoire. Il convient de les “apprivoiser” puis de les recruter afin de les affecter à votre vaisseau, un de vos avant-postes ou encore d’effectuer des missions avec eux. Le sens du détail de Bethesda va même jusqu’à les immiscer dans les dialogues pour qu’ils répondent à votre place. Ils ne vous serviront en revanche pas beaucoup en combat. Bien malgré nous, il faut parfois passer par la case de l’affrontement armé pour arriver à nos fins.

Il faut bien l’admettre : malgré une faible appétence pour ce type de gameplay, nous avons réussi à trouver notre compte en jouant à Starfield. Le gunplay est efficace et le dynamisme est au rendez-vous. Suivant le niveau de difficulté choisi, l’expérience reste assez équilibrée et il existe de nombreuses façons de contourner les problèmes les plus évidents. On regrette cependant l’absence presque totale de fonctionnalités d’infiltration au début du jeu. Certaines compétences peuvent être acquises, mais cela implique de faire des concessions.

Technique

Heureusement, quelques outils sont à votre disposition pour vous aider. Starfield est typiquement le genre de titre qui pousse l’immersion jusque dans la personnalisation de ses armes et de ses techniques de combat. Pour ce faire, vous disposez d’établis pour modifier les couteaux et armes à feu que vous obtenez, il vous faudra alors des mods que vous pouvez rechercher directement dans votre vaisseau sur l’interface dédiée. Celui-ci est à la fois votre maison et un moyen d’accomplir de grands voyage en sécurité.

Il va sans dire qu’il est possible de tout personnaliser, de la couleur des extérieurs, aux modules que vous ajoutez. Et si l’envie vous prend, le métier de pilote professionnel vous tend les bras. Installé au cockpit, vous avez devant vous un univers infiniment grand et un tableau de bord personnalisable lui aussi. La puissance de votre véhicule peut être répartie sur six catégories, en fonction de ce que vous souhaitez en faire. Alimenter le moteur vous permettra d’aller plus vite, tandis que l’astromoteur vous permettra de faire des sauts spatiaux plus rapidement. Chaque arme est alimentée indépendamment et votre vaisseau possède également un bouclier.

Aux commandes, on doit avouer que la sensation même de naviguer n’est pas des plus agréables. Malgré la vitesse, le vide environnant ne nous donne pas le sentiment d’avancer. Mais c’est un plaisir de passer de commande en commande, avec les boutons et les joysticks, à la manière d’un véritable tableau de bord. Les combats dans l’espace sont eux plutôt fluides, et on apprécie la possibilité de pouvoir s’amarrer et attaquer de front. Si la technique est impressionnante par moments, elle peut être à double tranchant.

Starfield a beau être axé sur la technologie de pointe, en pratique quelques défauts subsistent. On fait l’expérience assez inconfortable de temps de chargement à chaque nouvelle entrée de zone, parfois juste en entrant dans un bâtiment fermé. Quelques bugs visuels sont à noter ici et là (personnage coincé dans le sol ou qui regarde dans la mauvaise direction en dialogue, objet qui vole), bien qu’aucun n’ait été handicapant jusqu’à présent. Comme dans la plupart des mondes ouverts, on comprend vite que l’optimisation de toutes les textures et tous les petits éléments est un travail colossal. On n’en tiendra donc pas rigueur au studio outre-mesure.

Ce que l’on aurait vraiment apprécié en revanche est une vraie carte détaillée de la zone dans laquelle on évolue. Si nous avons quelques renseignement sur les ressources par planète ou encore la position des systèmes dans le menu de navigation, il nous manque encore un aperçu en vue satellite ou simplifiée de la région immédiate. Starfield fait le choix de nous orienter grâce à une montre boussole, mais impossible de repérer d’une quelconque manière les points d’intérêts importants pour notre aventure ou encore d’y placer une balise. On dirait presque que Bethesda a la volonté de nous perdre… au profit d’une plus grande liberté ?

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Crédits : JDG

Au delà de l’infini

Si un seul mot devait caractériser Starfield, c’est bien la liberté. Le jeu de Bethesda met un point d’honneur à varier les plaisirs et à proposer autant d’alternatives que possibles à chaque aspect de son œuvre. En résulte donc un produit aussi complet que complexe. Cela se traduit dans les choses du quotidien, comme le fait de pouvoir presque tout attraper ou encore de pouvoir se balader où on veut. Cette liberté se ressent aussi beaucoup dans les dialogues, véritables clés de n’importe quelle mission.

Si vous êtes plus de notre genre, alors vous avez la possibilité d’apaiser les tensions, de comprendre les situations et d’aider le plus de personnages rencontrés. Mais l’inverse est également possible. Il n’existe pas de hiérarchie dans les dialogues qui s’adaptent toujours à votre réponse précédente ou à ce que vous avez provoqué chez votre interlocuteur. Les transitions entre chaque choix sont étonnamment pertinentes, ce qui rend cet aspect du gameplay encore plus jouissif.

Mais qui dit liberté, signifie aussi grande autonomie. Starfield est un monde si vaste qu’il est facile de s’y perdre. Même en mode facile, Bethesda ne nous prend pas par la main et fait confiance à ses joueurs pour trouver certaines réponses – la majorité – par eux-mêmes. Si tout est interactif (bâtiments, marchands, citoyens lambdas, ascenseurs, etc), il faudra fouiner et fouiller pour trouver ce que vous cherchez et découvrir tout le potentiel de vos activités. Le jeu ne nous mâche pas le travail, et dans un sens c’est tant mieux, même si cela signifie forcément qu’une partie des joueurs, habitués aux titres dirigistes et/ou plus expliqués, va devoir s’adapter.

Cela vaut aussi pour la durée de vie du jeu qui est finalement infinie et dépendra automatiquement de vos choix. En 15 heures de jeu, nous avons à peine effleuré tout l’enjeu de la quête principale et tenté de diversifier au maximum nos missions ici et là. Ceci est dû au fait que tout prend du temps dans Starfield, c’est un titre qui se savoure dans la durée et non dans l’immédiateté. L’aventure s’apprécie enfin dans son sens du détail, qui va de l’animation de la glace qui craque au décollage sur une planète gelée, à la gravité changeante en fonction des données des planètes, en passant par les différents soins adaptés à chaque affliction.

On couple ça à des décors magnifiques, répétitifs pour certains, mais une identité narrative forte et des musiques déjà parmi nos favorites. On lui aime tout particulièrement le traitement de la lumière et ses ambiances nuit/jour complètement différentes. Starfield compte très peu de cinématiques nous partageant toujours un point de vue très humain de cet espace que l’on appréhendait tant.

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Notre avis

Ne mâchons pas nos mots, Starfield est un jeu qui côtoie les étoiles. Avec cette aventure aux promesses grandiloquentes, Bethesda a fait un travail remarquable sur tous les fronts. Comme la redéfinition d'un métavers aux possibilités infinies, Starfield est un monde très vite attachant quand on découvre tout son potentiel. Entre les récits de guerres spatiales, les choix porteurs de conséquences, les phases de combat ou encore l'exploration pure du monde ouvert, le jeu offre aux joueurs la possibilité de vivre leur aventure comme bon leur semble. Starfield réussit le pari fou de se positionner en tant de nouvelle référence spatiale réconcilie avec l'univers et sa traitre immensité.
Note : 9  /  10

Les plus

  • Le lore riche et intéressant
  • Les dialogues et interactions avec les PNJ
  • L'exploration de l'immense monde ouvert
  • Son identité et qualité visuelle globale
  • La liberté dans tous les domaines possibles

Les moins

  • Quelques petits bugs, latence et chargements
  • Pas de carte de proximité
  • Sensations de vol hasardeuses
10 commentaires
  1. Mouais, quelques retour ne semble pas si enthousiaste que vous, graphique daté, chargement au décollage et atterrissage sur une planète (dur de si faire pur les joueurs de No Man) bref, on va attendre la sortie officiel et 1 bon mois pour voir les avis en global.

  2. “Après avoir mis au monde des jeux cultes tels que Fallout ou encore Skyrim” heuuu Fallout c’est Black Isle Studios et Interplay de 1997 à 2004. Bethesda n’a fait que racheter la licence pour la massacrer avec ses moteur en bois (Gamebryo et Creation Engine).

    Après quelques heures sur Starfield, bah grosso modo c’est Skyrim dans l’espace. Toujours le même moteur vieillissant avec toujours les mêmes bugs et lourdeur de gameplay. Toujours le même HUD pourris conçu pour les gros doigts à gamepads et miros à grosse TV, toujours le même inventaire de la mort conçu qui ne montre pas la moitié des informations utiles, sans possibilité de filtrer (compliqué au gamepad, vous comprenez…), toujours le même système de quêtes avec des gros marqueurs sur la minimap. Le gameplay espace qui est chiant à mourir sans aucune sensation, le modèle de vol nul a chier (bah oui, faut pouvoir gérer ça au gamepad), le scavenging en mode mono-bouton. Le gunplay est tout mous, bah oui, le moteur est pas fait pour ça.

    De là à aller chercher la comparaison avec No Man’s Sky, faut oser. Il est sorti y’a plus de 6 ans et est technologiquement supérieur. Il propose même de faire des entrées sorties dans l’atmosphère et du passage en hyper-espace. Faut croire que le gameplay espace pour les habitués de Skyrim et des voyages en téléporteur c’était trop difficile/chiant. Du coup ils ont trouvé une solution : loading screen. Changer de système planétaire : loading screen. Se poser sur une planète : loading screen. Monter une échelle : loading screen.

    Aujourd’hui avec l’expérience Élite Dangerous, No Man’s Sky et Star Citizen, on s’attend quand même à mieux qu’un Skyrim reskiné espace avec tous les défauts de gameplay de Skyrim… Sorti en 2011…

  3. Ah, j’ai pas parlé du crochetage : j’ai eu l’impression, de revenir à l’époque d’Oblivion. Heureusement que Bethesda a implémenter des mécanismes pour bypasser automatiquement les éléments de gameplay chiant.

    Quand on y pense, c’est assez symptomatique de la qualité du produit : quand le développeur introduit lui-même des possibilités de bypasser son gameplay…

    Et j’ai pas parlé des dialogues. Bof. Comme d’hab des choix à faire. Je vois pas ce qu’il y a de transcendant. Même si y’a des caractéristiques qui peuvent augmenter la chance de résultat, ça reste toujours des choix. Ceux de BG3 sont mieux fait. Au moins y’a un lancé de dés lié à une carac. Si ça rate on sait pourquoi. Là si ça rate, bah on sait pas pourquoi.

  4. C’est dommage, vous avez fait un test prématuré pour le sortir en même temps que tout le monde, mais en 20h pour ce type de jeu, c’est effectivement trop peu.
    Au final vous êtes toujours, dans l’émerveillement de la découverte, au détriment d’une certaine forme d’objectivité permettant de voir les nombreux défauts du jeu. Car oui il a tout pour être excellent, et je pense qu’il mérite cette note, mais voir aussi peu de défauts cités dans votre test, ça ne vous rend pas crédible.

    1. Bonjour Antholink,

      Votre commentaire est tout à fait pertinent, c’est pour ça que la durée de jeu est précisée au début du test, pour donner du contexte à la note. Malheureusement nous avons fait ce que nous avons pu dans le temps imparti, mais un test beaucoup plus complet, spécialisé et long sera publié dans les prochaines semaines. Au plaisir de vous lire !

      Elisa.

  5. @Antholink, bah c’est pas choquant. Les jeux vidéos, c’est comme les films. Quand on fait que bouffer du blockbuster US on s’extasie devant le moindre Marvel. Mais quand on enrichi sa culture avec des media de qualité qui mettent moins de moyen de le marketing, bah du coup on a un oeil plus critique. Ici c’est symptomatique : quand on pense que Fallout a été créé par Bethesda, c’est qu’on ne connait pas les Saintes Ecritures.

    Après je dit pas, Starfield moddé sera aussi bon que Skyrim moddé. Mais on est clairement pas devant un banger révolutionnaire.

  6. Je cite ” les textures et tous les petits éléments est un travail colossal. On n’en tiendra donc pas rigueur au studio outre-mesure.

    du gros n’importe quoi MDR genre c’est pas grave si le jeux n’est pas fini…

    si ils ont du mal avec les textures et autres détails ils n’ont qu’a éditer un tetris skyrim il n’y a pas beaucoup de texture et il ne faudra pas une RTX4090 à 2000 boules pour juste avoir 60 fps en 4K sur un moteur de 2010 ( superbe opti en tout cas lol )

    ils ne sont même pas capable d’optimiser un moteur qu’ils utilisent depuis plus de 10 ans sur plusieurs licences c’est du foutage de gueule (fallout 3 est bugué et sur le 4 et le fallout 76 on retrouve exactement les mêmes bugs) , bethesda se fout bien de la gueule des joueurs.

    No mans’sky est carrément meilleur ( meilleur immersions , meilleur graphisme, meilleur gestion du stuff,…etc) il y a de la vraie exploration spatial avec un vrai monde ouvert et pas des murs invisible comme l’autre bouse de bethesda…

  7. @ale
    “No mans’sky est carrément meilleur ( meilleur immersions , meilleur graphisme, meilleur gestion du stuff,…etc) il y a de la vraie exploration spatial avec un vrai monde ouvert et pas des murs invisible comme l’autre bouse de bethesda…” et surtout c’est un VRAI jeu spatial, avec un VRAI modèle de vol et pas un simulacre qui cache la misère derrière des ecrans de chargement.

    On nous as vendu le truc, en mode “exploration spatiale, citoyen de l’espace, blablabla…” Finalement on est juste un piéton entre deux temps de chargement. Y’a même pas la possibilité de faire des EVA sans chipoter la console. On peut techniquement, mais c’est buggé et ça n’a pas d’intérêt dans le gameplay.

  8. Ce jeu est vide comme l’espace.

    C’est un Skyrim dans l’espace, sans le fun, sans l’ambiance, sans rien.

    Economisez votre argent, passez votre chemin.

    Hyper décu.

    JDG, c’est honteux de mettre une telle note a un tel jeu

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