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H Man, la série de super-héros ovniesque d’Arte

Depuis le 22 mars, un objet non identifié parasite les ondes de la chaine franco-allemande. Cet ovni est une mini-série de super-héros atypiques et déjantés répondant…

Depuis le 22 mars, un objet non identifié parasite les ondes de la chaine franco-allemande. Cet ovni est une mini-série de super-héros atypiques et déjantés répondant au nom de H Man et portée par Arthur H.

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Je ne pensais pas que la première fois où je verrais Arthur H sur scène, ce serait sur celle du Bus Palladium, vêtu de collants rouges, d’un slip saillant jaune, d’une cape bleu du plus bel effet et répondant au pseudonyme de H Man (ou encore Aaaaa HHHHH Maaaaan). La soirée était un prétexte (comme s’il en fallait un) pour nous faire (re)découvrir cette mini-série de 10 épisodes de cinq minutes, diffusée depuis le 22 mars sur Arte et visible sur sa chaîne Youtube.

Revisitant l’actualité de manière déjantée où chaque plaie ou problématique contemporaine est représentée sous les traits d’un super méchant, H Man, super héros français pataud et nonchalant à l’extrême opposé des codes du genre, peut compter sur le soutien de quelques amis, super héros eux aussi, venus lui prêter mains fortes. De Mathieu Amalric, à Fiona Apple, Mylène Jampanoï, Nicolas Ullmann, Annie Cordy ou encore Mathias Malzieu (chanteur de Dionysos) et Jacques Higelin pour ne citer qu’eux, le programme court s’offre un casting aussi éclectique qu’électrique. Crise de la dette, marée noire, mariage gay, retraites, expulsions de sans papiers, couple franco-allemand etc., sont autant de thèmes abordés par la série avec un regard flouté au LSD.

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Comme le précise Arte :

H-MAN est le super-héros français de la zone Euro, un triangle des Bermudes socio-politique aussi connu par ses habitants sous le petit nom de “La Cinquième Dimension”. Des déchets nucléaires allemands qui transforment les éco-terroristes en tournesols psychotiques géants, aux voitures calcinées par des jeunes pyro-kinétiques enragés de la banlieue parisienne, en passant par les Euros grecs transformés en maléfiques insectes, H-MAN est toujours dispo pour régler les problèmes paranormaux qui surviennent dans ce paysage époustouflant…une fois son café terminé.

Réalisé par l’excentrique réalisateur New Yorkais Joseph Cahill (qui n’a rien à voir avec Keenan Cahill), cette série ne ressemble en rien à ce que vous avez pu voir alors sur les super héros, c’est bourré d’effets spéciaux, mais certainement pas ceux auxquels vous vous attendez pour une série héroïque, ils paraissent kitch (d’autres dirons cheap) mais sont relativement rafraîchissants et rappellent l’iconographie SF des années 50 où le super vilain prenait parfois l’apparence d’une chose protéiforme, parfois dégoulinante, éructante mais pas toujours de forme humaine.

L’humour est absurde, l’atmosphère d’actualité mais désuète. Bref, si vous êtes prêts à vous faire surprendre et que l’absurde ne vous effraie pas, allez tenter l’aventure.

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Pour en savoir plus, vous pouvez lire cet article de Slate qui est parti à la rencontre de son réalisateur Joseph Cahill : «’H Man’, l’enfant bâtard et super-héroïque d’une partouze qui nous emporte dans une autre dimension».

Pour les fins connaisseurs du chanteur, vous avez certainement déjà aperçu H Man dans ce clip.

Et voici en exclusivité interplanétaire (bon ok, pas vraiment), un avant goût de la série.

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4 commentaires
  1. Pour résumer cette série :
    – la gauche (sauf le communisme bien entendu) c’est la beauté, la morale, l’honneur, l’intelligence, l’excellence, la générosité…
    – la droite est moche, dénuée d’intérêt, raciste, fasciste, nazie, enfantée par Hitler ;
    – le mondialisme c’est trop bien ;
    – le catholicisme est comme la droite…

    Bref, une série pour bobos, faite par des bobos spécialement conçue pour façonner les esprits subversifs (donc pas du bon peuple de Gôche). Silex and the city est de la même veine.

    Arte c’est bien lorsqu’elle ne fait pas de politique.

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