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Paris : Uber indisponible jusqu’à 15 heures

Vous le savez, c’est un peu le boxon entre les chauffeurs Uber, les taxis et le gouvernement aujourd’hui. Les Taxis râlent contre les Uber, les Uber…

Vous le savez, c’est un peu le boxon entre les chauffeurs Uber, les taxis et le gouvernement aujourd’hui. Les Taxis râlent contre les Uber, les Uber râlent contre le gouvernement et le gouvernement est pris entre deux feu. Aujourd’hui, les VTC manifestent à Paris et sont donc indisponibles.

Uber down

En effet, Uber a envoyé un mail à ses utilisateurs pour indiquer que le service ne serait pas assuré une bonne partie de la journée. Par solidarité avec les chauffeurs, réunis place de la Nation, l’application Uber est désactivée de 11 heures à 15 heures.

Uber, cible du gouvernement, estime que ce dernier pourrait mettre 10 000 chauffeurs au chômage, alors que les autorisations étaient délivrées depuis des années. Uber s’excuse bien entendu de la gêne occasionnée tout au montrant aux consommateurs son mécontentement.

Nous comprenons que cela peut être très gênant pour beaucoup d’entre vous, et nous vous prions de nous en excuser. Mais la décision du Premier ministre aurait pour conséquence de mettre 10 000 chauffeurs au chômage, alors qu’ils travaillent avec des autorisations administratives délivrées par l’Etat depuis des années. Le Gouvernement bloque aussi l’essor des VTC, pourtant le secteur peut créer 70 000 emplois selon le rapport parlementaire Thévenoud (avril 2014).

Notons que cette interruption ne concerne pas UberEat, autre service d’Uber.

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3 commentaires
  1. Il serait grand temps qu’un jour, vous décidiez de prendre de la hauteur. Je veux dire par là, de ne pas soutenir aveuglément toutes nouveautés “geek” (à moins que vous n’ayez un partenariat, il n’y a rien de mal à ça, mais si tel est le cas, annoncez le).
    Très (trop ?) souvent vos articles relatifs au VTC (Uber et consorts) sont partisans.
    Lorsque l’on est spectateur d’une opposition (économique, sociale, géopolitique etc), la prise de renseignements exhaustifs de terrain, neutres, recoupés permet de justement ne pas tomber dans la vision binaire des choses, à moins qu’il ne s’agisse de fainéantise intellectuelle.

    Ici, l’on constate que dans la plupart, pour ne pas dire “tous”, les pays occidentaux où Uber s’est installé s’en est suivi la protestation de certains et plus troublant encore m, le mécontentement des affiliés Uber eux-même.

    Le progrès technique ne devrait être plébiscité que s’il mène au progrès social, mais ça…
    Si chacun d’entre nous était prêt à réfréner un peu de ce côté avide d’argent, de temps, de bouffe un autre en bout de chaîne y gagnerait.

    ps : petites pensées pour nos caissières remplacées par les caisses automatiques des supermarchés…

    1. Le délire des caissières et des caisses automatiques… Dans le futur peut-être, mais jusqu’à maintenant les caisses automatiques ne sont que max 4/6 dans un grand magasin et en général les caissières qui étaient à ces postes sont redirigées vers d’autres postes ou d’autres magasins.

  2. Ubezr est malin. dans son messsga, il oublie la vraie raison du problème et ce n’est pas le fait que soit disant 10000 chauffeurs vont être au chomage.
    Le vrai problème est la concurrence déloyale qu’essaye d’imposer Uber. Je rappelle qu’une class action a été entamée par les chauffeurs Uber aux US contre Uber, pour travail dissimulé et absence de contrat de travail. Cette class action a “forcer” Uber à embaucher ses chauffeurs et donc à les déclarer et à payer les charges.
    En France, si l’on compare le taux d’imposition d’un chauffeur Uber et celui d’un taxi, il est de 23% pour l’un et de 46% pour l’autre. Normal ? De plus, une grande partie des taxis se sont endettés pour travailler, sur plsueirus décennies parfois. Les chauffeurs Uber ? Non.
    Donc il est clair qu’il faut légiférer pour permettre à chacun de travailler. Et pour cela, il faut harmoniser les prélèvements, soutenir des taxis qui sont endettés, faire en sorte que Uber soit déclaré employeur de ses chauffeurs et soit soumis aux mêmes regles que toutes les entreprises en France.

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