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Les 6 films du studio Ghibli qu’il faut avoir vus pour ne pas se faire juger en soirée

Vous le savez peut-être, mais du 22 octobre au 3 décembre, un petit magasin « pop-up » (comprenez éphémère) entièrement consacré au studio Ghibli ouvre ses…

Vous le savez peut-être, mais du 22 octobre au 3 décembre, un petit magasin « pop-up » (comprenez éphémère) entièrement consacré au studio Ghibli ouvre ses portes à Paris. Mais même si tout ce qui vous intéresse, c’est de craquer votre PEL pour une peluche géante à l’effigie de Totoro, ce n’est pas une raison pour passer à côté de l’œuvre de ce monstre de l’Animation japonaise. Avec un grand A.

Malheureusement, cette institution est pour le moment à l’arrêt. Hayao Miyazaki qui en était encore il y a peu la tête de gondole, a annoncé sa troisième ou quatrième retraite de sa carrière après avoir signé un dernier film très personnel : Le Vent se Lève en 2013. L’année suivante, le studio a annoncé qu’il procéderait à une longue pause afin de restructurer ses activités. Il faut lire entre les lignes que les longs-métrages ne seront plus la priorité immédiate du studio et que Souvenirs de Marnie, sorti dans les salles françaises en 2014, risque bien d’en être le dernier film pur jus.

miyazaki-chihiro

Nous voici donc devant une filmographie assez fixe d’une vingtaine de longs métrages dont la plupart sont devenus mythiques pour des raisons différentes. Voici donc, pour briller en société, la liste non exhaustive et non classée des films du studio Ghibli qu’il faut avoir vus pour savoir de quoi on parle.

[Note pour les lourdauds qui râleront dans les commentaires : ceci n’est ni un classement, ni une liste exhaustive. Simplement une sélection de films qui se détachent pour des raisons différentes.]

[nextpage title=”Les 6 films Ghibli que vous devez avoir vus”]

Nausicaä de la Vallée du Vent — 1984

Le premier des films Ghibli qu’il faut voir n’en est pas un, puisqu’antérieur d’un an à la création du studio, un an plus tard. Nausicaä de la Vallée du Vent reste toutefois régulièrement inclus dans l’œuvre du studio dont il est parfois considéré comme le premier vrai film. C’est d’ailleurs le succès de Nausicaä, fable écologique adaptée d’un manga de Miyazaki lui-même, qui a permis la création du studio.

Synopsis :
Jadis, « les sept jours de feu », une catastrophe apocalyptique ayant mis fin au monde que nous connaissons, se sont abattus sur le monde. Une jungle toxique en a résulté et les Hommes sont maintenant obligés de se réfugier dans les quelques enclaves protégées des spores mortelles. Nausicaa, fille du roi Jill qui règne sur la Vallée du vent, sanctuaire abrité du poison grâce aux courants d’air marin, va tenter d’éviter la guerre opposant les Hommes aux Omus, insectes géants protégeant la forêt.

Pourquoi faut-il le voir : Parce qu’avant même la création du studio, tout le talent est déjà là. Ce n’est certainement pas le meilleur Ghibli, mais pour s’apercevoir du chemin parcouru, il mérite bien un peu de votre temps.

Le Château dans le Ciel — 1986

Véritable premier film du studio en tant que tel, Le Château dans le Ciel fait les choses en très grand. Réalisé par Miyazaki, il s’agit d’un film d’aventure ambitieux qui embarquera le spectateur dans la recherche effrénée de Laputa (nom japonais du film), cité volante et légendaire contenant un trésor voulu de tous et qui fait office de McGuffin passionnant. Le film garde malgré tout un message final qui invite à la réflexion sur l’Homme et son rapport à la technologie, Miyazaki oblige.

Synopsis : Un jour, Pazu, jeune garçon habitant dans une cité minière, recueille Sheeta, littéralement tombée du ciel. Ils vont partir à la recherche de la cité volante de Laputa, dernière ville céleste construite pas une ancienne civilisation technologiquement avancée et constamment protégée par une tempête extrêmement dangereuse. Cependant, ils ne seront pas seuls, car une bande de pirates ainsi que de mystérieux agents sont également à la recherche de l’amulette.

Pourquoi faut-il le voir : Parce que c’est un excellent film pour toute la famille. Parce qu’on passe du rire aux larmes. Parce que c’est maîtrisé de bout en bout. Parce que c’est réellement le premier film estampillé « Ghibli ».

Mon Voisin Totoro — 1988

Difficile de ne passer à côté de Mon Voisin Totoro, le troisième film du studio, également réalisé par Miyazaki. C’est bien simple, l’esprit de la forêt est tout simplement devenu l’emblème de Ghibli, ainsi qu’une figure mondialement connue. Ce n’est pas forcément le meilleur long métrage du studio, mais il est certainement l’un des plus cultes pour le grand public. Après tout qui ne connaît pas la chanson finale du film ? ♫ To-toro To-to-ro ! ♫

Synopsis : Satsuki et Mei, deux jeunes filles, doivent déménager à la campagne avec leur père pour rester proches de leur mère, atteinte d’une maladie de longue durée qui l’oblige à rester à l’hôpital. En visitant les bois alentour, les deux jeunes filles vont tomber sur un imposant et bienveillant esprit de la forêt qu’elles surnommeront « Totoro ».

Pourquoi faut-il le voir : Parce que « Han ! T’as pas vu Totoro ? Mais c’est fou ! C’est trop bien Totoro ! ♫ To-toro To-to-ro ! ♫ Han ! T’as pas vu Totoro, quoi. Han. » Non, mais même, ça reste bien Totoro, surtout avec des enfants, profitez-en !

Le Voyage de Chihiro — 2001

Le succès du Voyage de Chihiro est phénoménal. 275 millions de dollars au box-office dans le monde, le film a même détrôné Titanic en tant que film ayant fait le plus d’entrées au Japon. Son rayonnement à l’international est également immense et est resté le plus grand succès pour un film non anglophone jusqu’en 2012 où il se fera dépasser par Intouchables. Outre cela, le film accumulera les récompenses avec notamment l’Ours d’or du meilleur film à Berlin en 2002 et l’Oscar du meilleur film d’animation en 2003. Il s’agit très certainement du magnum opus de Miyazaki et du Studio Ghibli de manière générale.

Synopsis : Chihiro et ses parents se perdent dans une forêt alors qu’ils cherchent la maison dans laquelle ils doivent emménager. Ils tombent sur ce qu’ils croient être un parc d’attractions abandonné. Alors que Chihiro a un mauvais pressentiment, ses parents s’y aventurent et se retrouvent transformés en cochons. Chihiro se retrouve alors piégée dans ce « parc » qui se révélera en réalité être un village où viennent se reposer esprits et Yōkai. Pour rester elle-même, elle devra devenir l’employée d’une auberge gouvernée d’une main de fer par la sorcière Yubaba.

Pourquoi faut-il le voir : Le Voyage de Chihiro est une œuvre à la fois réflexive, sensible et envoutante. Petits et grands trouveront leur compte dans cette épopée colorée, lumineuse et touchante. Pour certains, il s’agit tout simplement du meilleur film de Miyazaki.

Le Tombeau des Lucioles – 1988


LE TOMBEAU DES LUCIOLES – Bande-annonce

Bien que Miyazaki ait signé les films les plus marquants du studio, il serait injuste d’oublier le travail de l’autre grand nom de Ghibli et qui en est également l’un des cofondateurs : Isao Takahata. Dont le film le plus marquant, Le Tombeau des Lucioles, aura certainement brisé plus d’un cœur. Chose amusante, le film est sorti en duo avec Mon Voisin Totoro au Japon et les spectateurs allaient voir les deux films avec un seul ticket. Cette histoire poignante sur le destin de deux enfants à la fin de la Seconde Guerre mondiale a notamment démontré à de nombreux professionnels de l’industrie de la portée (notamment historique) que pouvait avoir le cinéma d’animation, au-delà du simple divertissement pour enfants.

Synopsis : Seita et Setsuko, respectivement 14 et 4 ans, fuient les bombardements de Kobe de l’été 1945, laissant leur mère derrière eux. Réfugiés chez une tante éloignée puis livrés à eux-mêmes, les deux jeunes enfants vont tenter de survivre dans un Japon plongé dans le chaos de la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Pourquoi faut-il le voir :Avertissement, Le Tombeau des Lucioles est dur. Il s’agira très certainement d’un des films d’animation (si ce n’est films tout court) les plus poignants que vous verrez dans votre vie. À l’issue de cette œuvre profondément pacifiste, vive critique du conformisme japonais pouvant mener jusqu’à la mort de ses citoyens, vous aurez les larmes aux yeux, mais vous vous sentirez un peu grandi, aussi.

Princesse Mononoke – 1997

Le neuvième film du studio est peut-être le plus représentatif de toute l’œuvre de Miyazaki. Véritable ode à l’harmonie entre l’Homme et la nature, il ne tombe pas non plus dans la candeur naïve et met en scène des personnages qui croient chacun lutter dans ce qu’ils croient juste. C’est certainement parce qu’il arrive à concilier ces qualités que Princesse Mononoke délivre aussi efficacement son message et qu’il représente pour beaucoup l’un des chefs d’ouvres du réalisateur.

Synopsis : Maudit après avoir tué d’une flèche un démon, Ashitaka voyage à la recherche d’un remède contre le mal qui le ronge et qui causera sa perte s’il ne fait rien. Durant son périple, il tombera sur le village des forgés, engagés dans une lutte meurtrière contre les esprits de la forêt menés par des loups géants ainsi qu’une mystérieuse jeune femme, la fameuse princesse Mononoke. Convaincu que sa condition est liée à ce conflit, Ashitaka va essayer de résoudre cette guerre qui pourrait mettre en péril bien plus que sa propre vie.

Pourquoi faut-il le voir :
À l’instar d’un Château dans le Ciel, on ne s’ennuie pas dans Princesse Mononoke. Les intérêts des personnages sont suffisamment bien entremêlés pour que l’intrigue soit passionnante. Le tout est desservi par des décors magnifiques inspirés des montagnes japonaises.

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