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Le Kindle 3 meilleur que Harry Potter

Alors qu’Amazon n’a toujours pas officialisé les chiffres de ventes de son Kindle 3, qui est toujours en rupture de stock, la firme américaine vient d’annoncer,…

Alors qu’Amazon n’a toujours pas officialisé les chiffres de ventes de son Kindle 3, qui est toujours en rupture de stock, la firme américaine vient d’annoncer, à qui veut bien l’entendre, que sur son site de vente, il s’est vendu plus de Kindle 3 que de Tome 7 de Harry Potter. Et puisqu’on en est aux chiffres, il y a eu, le 29 novembre, 13,5 millions d’articles vendus dans le monde soit 158 articles vendus par seconde.

Bon, ça serait bien que les éditeurs français s’intéressent un peu au géant américain au lieu d’essayer de rester dans leur coin, non ?

kindle3

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23 commentaires
  1. Vicitime du succès du Kindle, je ne le recevrais pas avant Fin Janvier.. Le père Noël à du retard.
    C’est quand même fou qu’Amazon soit autant à la bourre, il ya plus de 4 semaines de délai depuis plus d’un mois !!!

  2. Mais non, laissons les tester dans leur coin. La France prendra du retard tandis qu’Amazon imposera son standard et sa loi. Comme ça, dans 2-3 ans pouf, les éditeurs français seront au pieds du mur et iront sur Amazon et son Kindle qui sera dans une situation de quasi-monopole à la Apple/iPod/iTunes !!!

    Les éditeurs français n’ont pas compris la leçon du passage CD –> mp3, ils sont tout simplement entrain de refaire les mêmes erreurs.

  3. Je peux comprendre que les éditeurs soit assez réticents à mettre leurs livres en support numérique quand on voit ce que la numérisation a entraîné comme piratage au niveau des films et musiques. (ceci n’est en aucun cas une critique du piratage)
    Effectivement la technologie est la mais est elle bonne ? Avant de dire si les éditeurs ont raison ou tort voyons ce que cette technologie donnera sur le long terme.

  4. Sauf qu’il y a déjà du piratage des livres depuis bien longtemps.
    (et ce même bien avant les logiciels d’OCR)

    Ils ne comprennent pas qu’on n’empêche le piratage en ne proposant pas le support numérique : certains ne jurent que par ça, et le feront de façon illégale si ce n’est pas disponible officiellement. Le problème est qu’ils veulent faire payer sur tous les tableaux : faire payer l’édition papier, et l’édition électronique en plus, et si possible, au même prix. Comme pour la musique.

    Il faut évidemment une licence globale. Mais avec les dinosaures qui dirigent les sociétés éditrices, ça n’arrivera probablement jamais. On devrait pouvoir télécharger un mp3 d’un CD qu’on vient d’acheter (en scannant le code barre). Comme on devrait pouvoir télécharger un livre numérique d’un livre qu’on a acheté en libraire. Et ce sans surcoût. Et on devrait pouvoir acheter la version électronique seule (sans support : n iCD ni bouquin) à un prix inférieur : le même prix, mais sans le coût de production du support. C’est à dire qu’on paye pour l’oeuvre intellectuelle, une licence pour avoir accès à cette oeuvre, quel que soit son “support” : physique (cd / livre), électronique (fichier), et même streaming (pouvoir écouter en streaming toute musique qu’on a acheté un jour en CD, et sur internet tout livre acheté).

    Mais ça, ça n’arrivera jamais, tant que ce sont les vendeurs de plastique et de papier qui feront la loi, et non pas ceux qui produisent le contenu. 🙁

  5. “Il faut évidemment une licence globale.”

    Ouuuuuuuuuuuuuuui la réponse à tout…

    En attendant, cette magnifique solution qui résout tous les problèmes, personne a encore vérifié qu’elle soit réalisable ou réaliste.

    On fout quoi dedans ?
    Comment on fait pour qu’une majorité soit d’accord ?
    Qui s’occupe de tout centraliser ?
    Quels seront les coûts de fonctionnement vu que la bande passante va être énorme ?
    On fait payer un foyer, chaque personne, sur base de volontariat ou on impose ?
    Quel prix pour que ça couvre les frais de fonctionnement et les royalties, etc ?
    Comment convaincre les artistes anglo-saxons qui vomissent sur tout concept plus ou moins “communisant” alors que la mise en commun sous licence globale, c’est vachement communiste comme concept ?
    Si le prix est trop cher à l’année, on fait quoi avec ceux qui gueulent qu’ils dépensent jamais autant en culture et qu’ils financent les autres ?
    Plein d’autres problématiques dans le détail que je vais pas foutre parce que ça va vite devenir chiant…

    Donc avant de ressortir cette put*** de licence globale, j’aimerai bien que certains viennent avec un bon gros dossier dessus qui prend tous les aspects d’une telle solution en compte. En attendant, ça restera un argument utopique qui ressort comme réponse absolue à tout problème “numérique”.

    Parce que si c’est pour qu’on ait uniquement les artistes francophones ou européens, à 150 euros par an et par foyer en redevance imposée à tous, que l’Etat doit encore taper dans la caisse fiscale parce qu’il a mal calculé les coûts de fonctionnement et que le système est déficitaire…

  6. Avec l’essor des tablettes un machin comme le Kindle est voué à la mort lente. Le type qui à un Kindle et qui achèteras une tablette x ou y n’utiliseras plus son Kindle rapidement puisqu’il pourras tout faire avec sa tablette, sans changer d’appareil. Qu’ils profitent bien de leur succès d’un jour …

  7. Salut
    d’accord avec vous la france tjrs et encore en retard….
    moi j’aime le numérique (les magazines , les bds ) que je télécharge allègrement même si j’ai acheté certain exemplaire en papier mais bon je garde mes sous

  8. Wolf, pas tout à fait vrai. J’ai un iPad et pourtant, je préfère prendre mon Kindle pour lire. Question de confort et à 139$, ce n’est pas la mort quant on a déjà une tablette.

  9. Et comment… Puis mon kindle, je le prends et je lis pendant 20 jours avant de le recharger. Sans compter que je n’ai pas besoin de m’acheter une nouvelle paire d’yeux après chaque session…

    C’qu’il faut pas lire franchement…

    Le gars qui a un kindle il s’en fout d’aller sur internet ou de jouer à un jeu de voiture avec. Ce n’est pas du tout le même public visé.

    – Bya-

  10. Les éditeurs français ne sont pas du genre à prendre des initiatives, car c’est prendre des risques et ils sont plus que frileux.
    Ils ne savent que prendre du fric et comme ils ont l’habitude des rentes (taxes en tous genres, taxe copies privées et autres), ils se sentent très bien dans leurs pantoufles.

  11. En France on a le FnacBook.
    Avec lequel j’ai découvert via la plate-forme internet de la fnac cet éditeur avec l’ebook “La cité des crânes” :

    http://www.belial.fr/pages/e_belial

    “A contre-courant de ce qui se fait sur le marché naissant du livre électronique, Le Bélial’ fait le pari d’une plateforme de vente de livres électroniques où auteurs, libraires et lecteurs trouveront leur compte, avec des prix adaptés, des livres sans DRM et une grande facilité d’utilisation.

    Les prix indiqués sont un minimum, mais vous êtes libre de fixer vous-même votre prix si vous souhaitez soutenir l’auteur ou la maison d’édition. Certains livres et nouvelles vous sont même proposés à un prix plancher de 0,00 € : à vous de fixer le prix qui vous semblent correct ou de les télécharger gratuitement.”

    Bref il se passe des choses aussi en France.

  12. C’est bien vrai, heureux possesseur d’un iPad et d’un iPhone, je confirme l’impossibilité de lire un livre sur l’appareil sans se tuer la vue, surtout le soir avec l’iPhone 4 qui a une luminosité trop importante dans le noir (même au minimum ^^).

    Je crois que moi aussi je vais craquer pour le Kindle qui semble très réussi !

  13. Dommage qu’il est un clavier qui doit servir dans 0,1% des cas. Le même appareil avec une couche tactile et sans le clavier, ça serait une merveille de compacité et de design.

    Pour ceux qui ont un kindle, vous trouvez du contenu fr, légal ou pas ?

  14. @ k@iser non . que se soit legall ou illegal je n’ai jamais trouver quelque chose en francais pour kindle. d’ailleur je l’ai acheter et je ne l’ai jamais utilisé. En tout cas ayant aussi une tablette. C’est sur que c’est carement mieux le kindle. On a l’impression de regarder du papier. je l’ai depuis juin je crois et je l’ai mis a charger que deux fois.

  15. Pourquoi les éditeurs français ne vont pas du côté du géant américain ?
    Simplement parce qu’il existe déjà plusieurs e-book français tel que Cybook ou le FnacBook.
    Et comme mentionné plus haut il existe belial comme catalogue de livres numérisés français.
    Personnellement, si je devais prendre un e-book, je regarderais d’abord l’offre des entreprises françaises.

  16. @k@iser: Oui. Il y a pas mal de contenus en français pour le kindle. Déjà tu peux aller en acheter sur le store en tapant “French version”. L’avantage c’est qu’ils seront synchro avec Amazon (et donc entre toutes les plateformes que tu utilises pour lire).

    Sinon n’importe quelle site comme http://www.ebooksgratuits.com/ (avec juste une petite conversion pour Kindle en utilisant Calibre (http://calibre-ebook.com/) )te permet de trouver du contenu en français et gratuit.

    De plus, si tu achètes sur le fnac store et que tu es un peu débrouillard, tu peux faire sauter le drm et le convertir en utilisant calibre pour lire directement sur ton appareil.

    Maintenant ça demande un peu de recherche sur le net (mais comme pour tout: une fois que tu as compris, ça te prend 30 secondes montre en main par la suite).

    – Bya –

  17. Il y a de l’idée dans le commentaire de Zetmor, bon d’accord, je ne suis pas d’accord sur une license global, mais pourquoi ne pas inclure dans les livres papiers un tag ou un code-barre, permettant de récupérer l’édition électronique du livre sur le site de l’éditeur?
    Car pourquoi devrai-je payer une fois pour le livre papier et une deuxième fois le même livre en format électronique? L’avenir de l’édition devrait-il se résumer à choisir entre papier ou Eink? J’aime avoir une bibliothèque dans mon salon mais quand je me déplace, je ne me vois pas les emporter avec moi.
    Et pour ceux qui font le choix du tout numérique, l’éditeur pourrai proposer un prix bien plus avantageux que ceux que l’on a actuellement car 2€ de différence, c’est pas assez pour donner le déclic aux consommateurs. X(

  18. Il n’y a aucun problème de bande passante : tout s’échange déjà, illégalement certes, mais ça marche déjà très bien de ce point de vue. On devrait pouvoir s’acquitter de sa licence directement auprès des auteurs, pour quand on se débrouille pour obtenir une musique, ou celle-ci serait simplement incluse quand on achète le produit chez un vendeur (que ce soit sur support physique, ou online).
    C’est à dire : si on achète un film DVD au supermarché du coin, on devrait pouvoir télécharger le divx légalement chez n’importe quel site online vendeur de films en téléchargement … si j’achète le film chez ce vendeur online de téléchargement, je devrais pouvoir obtenir la copie sur DVD physique moyennant uniquement le coût du DVD et les frais de port (certains le font déjà ça), mais ceci chez n’importe quel revendeur de DVD (en gros si j’achète le DVD ensuite en supermarché, je peux me faire rembourser la licence “auteur” déjà acquittée, pour ne payer que le DVD et la marge du distributeur) … et on continue idem sur le streaming, si j’ai payé la visu VOD sur la télé, etc …
    Pareil pour la musique, les livres.
    Mais ceci n’est pas possible, parce que les producteurs ne font pas tous les supports, et interdisent toute reproduction qu’ils ne produisent pas eux-mêmes. D’où l’idée de licence globale : un système de licence géré indépendamment, où l’auteur est rémunéré directement. Mais évidemment, les producteurs ne veulent pas d’un tel système : ils ne pourraient plus arnaquer les auteurs (chaque production ayant un contrat spécifique, beaucoup se font enfler), ils ne pourraient plus contrôler la distribution (chaque revendeur ayant le droit de vendre dans le “format” qu’il vend, quel que soit l’auteur, un accord avec l’auteur et l’inscription à la licence globale suffisants), etc …

    Enfin bref. Un monde meilleur serait qu’on puisse profiter de la culture à un moindre coût … et que les auteurs soient rémunérés honnêtement. Aujourd’hui, dans le coût d’un CD ou d’un livre, on paye surtout : 1/ la marge monstrueuse du revendeur 2/ la marge du producteur. Et les auteurs qui gagnent grassement leur vie, ce n’est généralement pas grâce à la vente même des produits (au final, il reste relativement peu à l’auteur, bien moins que la TVA elle-même), mais plutôt aux retombées ultérieures, grâce au racket de la SACEM par exemple. Et pourtant certains qui n’ont pas les moyens au départ de faire protéger leur œuvre, se voient diffuser à large échelle sans toucher un centime.
    Pour moi le problème reste que ce sont les producteurs qui dictent les conditions. Et la SACEM non plus n’aidera évidemment jamais au changement : même si le marché est difficile, il rapporte encore énormément, ce n’est pas eux qui vont vouloir changer quoi que ce soit. Ca ne peut changer que par une volonté politique et des lois. Mais il faudrait encore que le gouvernement s’y intéresse, à la culture.

    Enfin bref, ce n’est que mon petit avis perso de fin d’année. Promis dès le 1er janvier je retourne dans le rang. 😡

  19. Pour le tactile > amazon a pris le parti de ne pas mettre du tactile pour éviter d’avoir un voile qui jouerait sur le contraste, et le résultat crois moi déchire carrément. ! et puis si tu prend des notes sur tes ebooks ce clavier peut servir, et très honnêtement j’ai essayé le tactile du fnacbook et leur truc fait vraiment jouet pour enfant comparé à un kindle !!

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