20 milliards d’euros pour le très haut débit
Le financement sera divisé en trois parts égales : le premier tiers par les opérateurs sur leurs fonds propres, pour les régions dites « rentables », autrement dit denses. Un deuxième tiers co-financé par les opérateurs à partir d’infrastructures déployées par les collectivités ». Le dernier tiers sera assumé par l’État et les collectivités, pour les zones les moins denses.

(c) afp
Les fonds publics sont issus des bénéfices tirés d’un fond de 20 milliards d’euros issus du relèvement du plafond du livret A et destinés à divers « projets d’avenir ». Pour coordonner les opérations, un établissement public sera mis en place. Si les bases sont posées, il reste encore plusieurs détails techniques à régler.
La fibre sera-t-elle seule candidate ou faudra-t-il utiliser plusieurs technologies ? Maxime Lombardi, le directeur général de Iliad-Free, avait mentionné sur ZDnet en novembre dernier des solutions comme la 4G ou le satellite par exemple. Quel sera le rôle exact des collectivités? Faut-il tabler sur une mort prématurée de l’ADSL? Une technologie capable de délivrer du très haut débit puisque le minimum communément admis est de 25 Mb/s descendant.