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Dossier : les montres hi-tech, notre sélection

Ainsi, en moins d’un siècle, la mesure du temps a progressé de façon exponentielle de telle sorte qu’aujourd’hui, des milliers de montres existent. Et forcément, un…

Ainsi, en moins d’un siècle, la mesure du temps a progressé de façon exponentielle de telle sorte qu’aujourd’hui, des milliers de montres existent.
Et forcément, un autre style de montre voit le jour : les montres connectées. Mais les consommateurs sont particulièrement intransigeants avec les nouveaux gadgets. Voici leurs histoires.

Tout commence avec Sony Ericsson. Nous sommes à l’automne 2006 et la firme japano finlandaise surfe sur le marché mobile qui ne cesse de progresser. La marque décide alors de proposer une montre qui permet une totale connexion avec son mobile. La montre est Bluetooth. Elle est grosse, car la miniaturisation de tout le système (écran, composant et surtout batterie) n’est pas encore optimale. Il n’empêche que l’esthétique est réussie en dépit d’un volume trop conséquent pour une grande majorité de poignets. L’idée est d’avoir des informations du son mobile directement sur la montre, comme l’alarme, l’affichage du numéro d’un appel entrant, d’un SMS et leur signalisation par vibration et/ou sonnerie. Faire une montre high-tech tout en gardant l’élégance de montre à aiguille afin que celle-ci ne dénote pas avec un costume était primordial. Primo pour justifier le prix élevé de 399€ et secondo pour ne pas qu’elle soit assimilée à un simple gadget, mais bien à un objet de mode. Pour cela, Sony Ericsson va s’associer à Fossil, marque américaine spécialisée dans le cuir et qui possède aussi une large gamme de montres tendance. Mais cette montre ne va pas connaitre le succès escompté.

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Plusieurs raisons à cela :

1) Le Prix :

La montre était chère. À cette époque les offres mobiles avec forfaits étaient courantes et les mobiles, même haut de gamme dépassaient rarement 349€ avec abonnement. Son prix en faisait un accessoire plus cher que le prix du mobile auquel elle serait connectée.

2) L’autonomie :

Seiko n’avait pas voulu proposer une montre quartz à faible autonomie. Mais c’était en 1970. À cette époque on construisait pour durer. Les modèles suivants se devaient d’intégrer suffisamment d’innovations pour justifier un achat. En 2007 on se fiche pas mal que les consommateurs essuient les plâtres et proposer une telle montre avec une faible autonomie les obligeant à la recharger fréquemment n’a pas dérangé la firme.

3) Manque de mobiles compatibles :

L’obsolescence rapide et le renouvellement constant du parc de téléphonie mobile, fait des accessoires une denrée trop vite périssable. Cette montre ne faisait pas exception à la règle. Initialement compatible avec trop peu de mobiles (l’intégralité des fonctions n’étant possible qu’avec certains modèles de la gamme SE), elle s’est vite retrouvée à n’être qu’un petit gadget.

4) Useless :

Useless, on peut le dire de toutes ces choses qui font rêver. Mais il faut avouer que là on était proche du summum de l’inutilité. Dans certains rares cas, on pouvait tenter de lire un SMS défilant sur un écran minuscule à une ligne. Ne pouvant décrocher avec la montre (n’est pas Michael Knight qui veut) on pouvait, dans le meilleur des cas, voir apparaître un numéro et refuser de décrocher. Mais le plus souvent, le mobile vibre en même temps que la montre et on prend alors directement son téléphone.

5) Les Codes :

Une montre implique un code particulier. On lit l’heure. Tokyo Flash prouve même qu’on joue à lire l’heure. Cette montre aurait gagné à faire moins de choses, mais les faire de façon plus discrète. Une vibration pour un message, deux pour rappel, une longue vibration de 4s pour un appel, etc.

Sony Ericsson ne va pas abandonner son projet pour autant, estimant tenir un concept intéressant. La suite sera pire. Car la taille va diminuer, le prix aussi, mais les principaux défauts ne vont pas changer. Ainsi, un an plus tard, les modèles MBW-150 et MBW-200 ont vu le jour. L’une permet de contrôler la musique sur son mobile, l’autre arbore une taille plus classique et un design qui se décline en 3 variantes, dont une pour les femmes.

Les problèmes sont les mêmes : autonomie ridicule contraignante, et double emploi. La montre connectée a donc été une idée mal exploitée, peut être sortie trop vite et pas assez aboutie. De toute évidence, Sony Ericsson n’était pas un constructeur de montre et donc avait mené son projet comme un accessoire pour téléphone mobile dont la forme était une une montre et non comme une montre connectée. Résultat, des ventes confidentielles et l’abandon de l’idée… jusqu’à l’annonce d’une Smart Watch Xperia prévue pour bientôt.

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On ne jettera pas la pierre à Sony Ericsson d’avoir voulu réussir un pari difficile à gagner. Nombreuses sont les sociétés à s’être lancées dans l’aventure avec un gros flop à la clé. Dernière en date, I’m Watch. Ergonomie déplorable, manque de fiabilité, et prix élevé. On prend les mêmes et on recommence. Le test du JDG est probant : c’est une daube.

Cela ne présage rien de bon pour la future montre Apple si toutefois la rumeur se justifie. Pourtant la haute technologie est bien présente dans les montres. Elle passe par des astuces permettant de repousser les limites de l’horlogerie ou d’obtenir des mesures qu’on pensait impossibles jusque là. Et cela passe par l’usage même de la montre, par sa résistance au temps et donc forcément les matériaux qui la constituent.

Sommaire du dossier :

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75 commentaires
  1. Bel exploit de pondre un long article (recherché mais toutefois rédigé dans un français perfectible) sans utiliser une fois “suisse” 🙂

    En tant qu’helvète, j’apprécie l’effort ! Pour étayer encore plus l’explosion de la montre à quartz autour des années 80, on pourrait mentionner que l’industrie horlogère suisse a failli disparaître, mais qu’elle s’en est sortie grâce à Swatch (notamment) qui a réussi à conquérir le monde avec ses montres pas chères et donc répendre la montre “geek”.

  2. Bel exploit de pondre un long article (recherché mais toutefois rédigé dans un français perfectible) sans utiliser une fois “suisse” 🙂

    En tant qu’helvète, j’apprécie l’effort ! Pour étayer encore plus l’explosion de la montre à quartz autour des années 80, on pourrait mentionner que l’industrie horlogère suisse a failli disparaître, mais qu’elle s’en est sortie grâce à Swatch (notamment) qui a réussi à conquérir le monde avec ses montres pas chères et donc répendre la montre “geek”.

  3. on sent le passionné de montre !!!

    j’aurais bien aimé un point sur les dernières montres “geek” (usb et autres iwatch)

  4. Très bel article.
    Mais je conserverais ma carrera 1887 ( chronographe Tag Heuer automatique ).

    Une montre à 2 utilités : Donner l’heure, et c’est le seul bijoux qu’un homme peux porter. hormis la bague de fiançailles haha
    Pour mes notifications j’ai mon iphone et je ne veux pas de montre Apple !

    De plus une belle mécanique attire les femmes et intéresse / intrigue les hommes.

  5. Superbe dossier … J’aimerais en avoir des comme ça plus souvent, au JDG 😮
    Un grand merci à l’auteur !

  6. super intéressant cette article!!! merci
    je fais parti de ces venards qui a eu cette montre a sa sortie acheté 150 francs en 1997 en Malaisie a lima lumpur, ouais je m en souviens comme si c était hier, j étais tellement fier et j adorais m amuser a éteindre la chaîne hifi en cours de musique au collège mais shuuuut….

  7. Fan du 100% mécanique, j’ai particulièrement apprécié la vidéo explicative relative au principe de fonctionnement.
    D’autres prouesses techniques (telle que la Jaeger Lecoultre gyrotourbillon par exemple) auraient également mérité de se retrouver citées ici.

  8. Article très sympa! Perso je suis fan de la Astron de Seiko ! Mais à moins d’avoir plein de sous je mettrai ce prix là que dans une belle auto !

  9. Moi j’aurai aimé les références des images surtout la Bulgari qui est magnifique et la IWC par exemple 😉

    Mais très bel article

  10. OMG j’ai rarement vu un article autant orienté.
    C’est le stagiaire en BEP “force de vente” qui l’a écrit ?

    J’espere qu’il a eu une montre au moins en échange ^^
    (sinon il y a des review plus objectives comme sur les numeriques pour la montre nike pour ceux qui veulent des revues completes)

  11. Superbe article 🙂 même si je préfère les montres mécaniques, j’ai une rolex deepsea, j’ai aussi des casio, que je sors de temps en temps, et je plonge avec une Seiko sbbn 007, comme quoi 🙂

  12. Excellent la montre TI. Je vais m’en prendre une! Je vais voir si il est possible de l’adapter pour contrôler un système domotique en EnOcean, ce serait du lourd!

  13. Très intéressant. Très bien rédigé du début jusqu’à la conclusion, merci. J’avais à peine 10 ans à l’époque mais je me rappelle que j’aurais pu vendre ma mère pour une Super Cyber Croos ! Sinon, maintenant je vendrai bien ma fille pour la HD3 Slyde. [ bave ]

  14. Très bon article passionné. L’accroche est superbe ainsi que la rédaction.
    J’ai juste eu du mal à comprendre la partie sur les montres atomiques :-/.

    Bravo pour l’investissement et au plaisir de relire un de tes articles.

  15. Vraiment sympa ce type de dossier, ça change (en bien) de l’informatique de tous les jours… Le geek que je suis aime ! 🙂
    Allez, maintenant, on va économiser pour se les acheter…

  16. Je tiens à vous féliciter pour cet article passionnant ! C’est bien écrit, bien documenté et ultra prenant. Bravo !

  17. Moi j’attends l’invention des chausettes a quartz, pas besoin de les remonter, surtout en hiver.

  18. j’utilise toujours ma casio CMD-40-1UZTDR (dernière image) c’est tellement old school et hightech qu’on me soupçonne jamais quand j m’ennuie au mall :p

  19. Bravo pour ce dossier vraiment sympa ! Mais ou est la TTouch de Tissot ? Et franchement une casio en numéro 1, sa me fait mal au coeur…

    Sinon bravo pour le travail, franchement l’introduction est étonnamment bonne ! Bravo à vous 🙂

  20. Excellent dossier ! On sent un important travail de recherche.

    Juste une petite erreur, ce ne sont pas Pierre et Marie Curie qui sont à l’origine de la découverte de la piézoélectricité, mais Pierre et Jacques Curie (Jacques, le frère méconnu de Pierre …). Je ne vous en veux pas, c’est du détail, mais vu que je fais des recherches dans la branche, je tenais à corriger =)

  21. @Cle_Bou

    la T-touc est sympa mais je préfère nettement la Silen-T de Tissot. (montre pour aveugle, j’ai le premier modèle)

  22. “Cette banque, on y est tous clients, cette banque c’est le temps.”

    C’est beau … un passif de publicitaire ?

    🙂

  23. Hé bien monsieur le redacteur invité. je vous tire mon chapeau. Le sujet me plait de base (qui n’aime pas une belle montre) et intéressera certainement beaucoup e monde. Mais surtout, j’ai adoré le style d’écriture et la connaissance transcrite.

    Merci.

  24. Bordel, un vrai article super intéressant et vraiment documenté, merci beaucoup le fan de montre que je suis est comblé !

    et ma hamilton aussi.

  25. Intéressant, par contre l’introduction pompé d’un livre bouhhh ! 😉
    “et si c’était vrai” de marc lévy.

    bonne journée.

  26. Magnifique article !
    Passionné de montres j’ai lu ce dossier avec grand intérêt. Et je n’ai pas été déçu.
    Les articles sont très détaillés et tout de même assez vulgarisés pour être compréhensible par tous. Bravo
    Mais pour moi, l’Horlogerie reste mécanique… Avoir un mouvement d’une grande précision est nettement plus compliqué et, je trouve, beaucoup plus noble.
    Je comprend l’utilisation d’une montre digitale (d’ailleurs j’en met une quand je fais du sport, car la mécanique n’aime pas être secouée) mais ces nouvelles montres qui font office de smartphone, définitivement non.

  27. Je lis le JDG depuis l’été 2009.
    Et c’est la première fois que je lis un article aussi intéressant.
    Merci beaucoup!

  28. Félicitations pour ce très bon article.
    C’est la première fois où je lis un texte qui ne mets pas en opposition les horlogeries mécanique et électronique. Ces techniques sont bien complémentaires.
    Ainsi pour travailler (ou faire de la plongée) j’ai une “Submariner”, mais pour la montagne ou le VTT j’utilise avec plaisir une “Protreck”. Je regrette seulement que Casio qui est effectivement le champion de la techno n’ai pas encore sortit une Protreck vraiment belle. Même leur assez couteuse “Manaslu Special” que j’ai fait venir du Japon est plutôt vilaine. J’avais aussi pensé à la jolie Tissot “T-Touch” mais elle n’est ni radio-pilotée ni alimentée par l’énergie solaire comme la Protreck. Mêmes limitations aussi pour la “Suunto Elementum” : ni radio-pilotée ni solaire.
    En pratique la belle montre techno reste à construire.

  29. Pour une montre à 15$ la déviation ne va pas jusqu’a +/- 30s par semaine mais par jour!!!

    A 30s/semaine tu es à 6s/jour et là tu es dans ce que l’on appel la norme COSC pour avoir une montre dans le COSC il faut lacher au moins 1000€ grace au Swtach group et à Tissot, mais d’ahabitude on est plutot dans les 3000 à 5000€ pour ces prestations…

    Heuresement Swatch annonce une montre auto abordable et précise pour la fin de l’année… à suivre

  30. Super article. Voilà que j’ai envié d’une montre maintenant ! ^^ il est vrai que la montre connecté me plairait beaucoup.

  31. Comme dit plus haut à de nombreuses reprises : Très bon article ! Instructif sans être barbant ! 🙂

  32. Une des raisons pour lesquels je vous suis malgré des articles parfois un peu bancales : vous faites aussi assez régulièrement d’excellents dossiers.
    Et celui-là il les surpasse tous, merci !

  33. Les montres mécaniques sont pour moi encore plus “geek” que les montres à quartz. Les mécanismes reflètent des années de recherches et de l’ingénierie de très très haut niveau…. Surtout quand on regarde certaines complications, notamment les tourbillons.

    Et l’originalité de certains mécanismes comme chez Urwerk, HYT ou la Hublot MP-05 imposent le respect, ce qui les rends bien plus high-tech que n’importe quel mécanisme quartz… Mais ce n’est que mon avis 🙂

  34. Magnifique article j’ai eu plaisir de parcourir tout le dossier sans que cela ne me fasse bailler ! Merci pour cet article très intéressant.

  35. Super article, très bien expliqué, qui donne envie de s’en délecter d’un bout à l’autre…
    Mais aussi élogieux qu’il puisse être avec le quartz, Je garde ma Raketa mécanique, avec son cadran 24h, ces fuseaux horaires en russe, et la fameuse petite mention :”fabriqué en URSS” ^^

  36. j ai pris grand plaisir a lire cet article, j en ai même sorti ma Casio du chevet, article passionné et passionnant, comme nous aimerions a lire bien plus, merci.

  37. Excellent article, très instructif. J’aime beaucoup la première partie et la conclusion notamment.

    Ca me donne envie d’acheter une montre.

  38. “autonomie ridicule contraignante”

    Je ne comprends pas trop cette remarque…
    Je n’ai jamais eu de MBW-100 mais je possède 3 MBW-150 et l’autonomie n’est pas du tout un problème.
    Bluetooth allumé et notifications activées, la MBW-150 tient une bonne quinzaine de jours sans problème. Donc oui, elle ne tient pas 2 ans comme les autres montres de base, mais ce n’est en aucun cas contraignant. Il suffit juste de la recharger tous les 15 jours pendant la nuit et c’est bon… et au pire si on oublie de le faire, elle tiendra la journée suivante jusqu’au prochain soir sans problème (sauf si ca fait déjà 10 soirs de suite qu’on oublie de la recharger bien sur 😉 ).
    Mais rien à voir avec l’autonomie contraignante de certains (beaucoup… tous ?) smartphones qui ne tiennent qu’une journée et dont l’oubli d’une recharge pendant la nuit peut avoir de lourdes conséquences :-p

  39. Très bon article, qui m’a appris certains mystères de l’horlogerie et de l’avancée technologique qui peut y être intégré !

  40. La mise en page est toujours aussi naze. Apprenez à designer des pages webs les gars.
    L’article est comprimé sur 1/4 de mon écran et vous avez le culot de faire plusieurs pages, alors qu’on est à l’aire du haut débit. C’était bien à l’époque du 56K ou il ne faillait pas trop charger d’éléments d’un coup mais aujourd’hui…
    Responsive Web Design les gars…

  41. Très bel article ! =D

    Cependant, il y a une erreur, la montre à Quartz fut inventée par un Français, Marius Lavet (Ingénieur des Arts et Métiers) en 1936 et non par Seiko en 69 ! n_n Nous avions de grand inventeurs, autant rendre à César ce qui appartient à César !
    Aujourd’hui encore, des grandes maisons horlogères utilisent sa technologie.

  42. Article hyper intéressant et très bien construit. Bravo et merci!!!
    Hâte d’en lire d’autres du même style…

  43. dommage qu’il y ait une erreur… la première montre bracelet à quartz est suisse et a été réalisée en 1967. Seiko a par contre été le premier a en vendre.

  44. Très bon article, pour les amateurs d’ high-tech comme pour les passionnés de montres.
    Idem pour moi: j’ai bien envie d’en lire d’autre du même genre !

  45. Merci pour l’article, pour ma part depuis que j’ai un téléphone je n’utilise que ma montre gps pour le sport et une de mes tokyoflash de temps en temps :p

  46. Très bon article.
    On ressent la fraicheur qui se dégage de l’article. Ça fait plaisir de lire un article pareil de temps en temps.
    Comme certains l’ont dit, après avoir lu l’article, j’ai envie de m’acheter une nouvelle montre mécanique.
    Merci Jeremy.
    Continue comme ça.

  47. En effet, article vraiment intéressant. J’ai appris beaucoup de choses !
    Je vote pour l’embauche au JDG de ce ‘rédacteur invité’.

    Seul critique, j’étais venu ici espérant trouver une smartwatch achetable avec mes moyens, mais c’est pas grave, je continue ma recherche !

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