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[Test] Saints Row IV – Grand capharnaüm virtuel [Xbox 360]

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Ah, Saints Row IV ! Ses sondes anales, ses sextoys qui servent d’armes, son humour gras… Un programme alléchant, dont on doit maintenant juger la pertinence…

Ah, Saints Row IV ! Ses sondes anales, ses sextoys qui servent d’armes, son humour gras… Un programme alléchant, dont on doit maintenant juger la pertinence vidéoludique. Est-ce que c’est en proposant n’importe quoi que l’on devient n’importe qui ? Éléments de réponse.

SR41

Saints Row IV, c’est Saints Row : The Third qui se demande devant le dernier trailer de GTA V s’il doit continuer à entretenir un semblant de sérieux alors qu’il y en a qui le font bien mieux que lui. Alors du coup, il décide de devenir le titre phare en matière de n’importe quoi et de l’ériger en institution. Et ça marche.

SR43Saints Row IV, pour les deux ou trois au fond qui auraient échappé à l’importante campagne marketing dont il fait l’objet, c’est GTA, mais en gras, en vulgaire, en politiquement incorrect et en interdit aux mineurs. De nombreuses situations ont déjà été imaginées dans le jeu vidéo. Pour toutes les autres, comme le fait d’attaquer des personnes au hasard, tout nu, armé d’un godemiché géant, il y a Saints Row IV. Sauf que la vraie nouveauté dans ce quatrième épisode, c’est qu’en plus, les concepteurs ont plié les lois du scénario pour qu’un maximum de situations invraisemblables soit possible dans le jeu.

On incarne toujours le chef des “Saints”, ce gang tellement influent que son leader est devenu président des États-Unis, intégré de force dans une simulation, façon Matrix, après que des aliens, les Zins, aient attaqué la terre. Étant dans un monde virtuel, tout vous sera forcément possible en plus du gameplay « à la GTA » habituel, et ce, dès la première heure de jeu. En effet, vous aurez très vite accès au super sprint, au super saut, aux pouvoirs télékinésiques… Vous serez ainsi un vrai petit dieu dans ce monde rempli de glitches et de textures approximatives. Cependant, je vous rassure, les développeurs ont fait exprès de mettre des glitches et des textures approximatives dans le jeu. C’est juste pour ajouter à l’aspect virtuel des environnements.

SR42Et si la réalisation de Saints Row 4 a beau ne pas être irréprochable, il faut saluer tout le travail qui a été réalisé sur la quête principale. Entre les scènes hilarantes se déroulant dans les années 50 ou celles parodiant d’autres jeux bien connus, on a paradoxalement plus envie de poursuivre la reconquête de l’humanité sur les Zins que de faire le zouave dans les rues de la ville avec le Dubstep Gun, sans porter de pantalon. Les références pop-cultures sont omniprésentes, que ce soit dans la musique, dans l’apparition de certains personnages ou dans le nom des armes. Saints Row IV, derrière le chaos apparent, se révèle en fait être un bordel tout ce qu’il y a de plus organisé. Le système de quête est très clair et très incitatif, on y est jamais perdu. Le gameplay durant les combats est dans un style action à la troisième personne tout ce qu’il y a de plus générique. Tout est bien ordonné et très classique.

Tellement classique d’ailleurs, que si le jeu n’avait pas tout cet univers foutraque et rentre dedans, qu’il aurait juste été… moyen. Mais hé, tout va bien : le jeu est justement foutraque et rentre dedans.

Finalement, Saints Row IV, ce n’est pas juste du n’importe quoi. C’est un gameplay « bac à sable » certes déjà-vu, mais avec l’enrobage le plus délicieusement extravagant qui soit. Et rien que pour ça, on se délectera du mode histoire qui se révèle extrêmement varié et délirant. Pas sûr, par contre, qu’on ait systématiquement envie de le finir à 100 % ensuite.

Saints Row IV, c’est sur Xbox 360, PS3 et PC. Le prix conseillé est de 60 €. Ou d’1 000 000 d’euros.

Ah, Saints Row IV ! Ses sondes anales, ses sextoys qui servent d’armes, son humour gras… Un programme alléchant, dont on doit maintenant juger la pertinence vidéoludique. Est-ce que c’est en proposant n’importe quoi que l’on devient n’importe qui ? Éléments de réponse.

SR41

Saints Row IV, c’est Saints Row : The Third qui se demande devant le dernier trailer de GTA V s’il doit continuer à entretenir un semblant de sérieux alors qu’il y en a qui le font bien mieux que lui. Alors du coup, il décide de devenir le titre phare en matière de n’importe quoi et de l’ériger en institution. Et ça marche.

SR43Saints Row IV, pour les deux ou trois au fond qui auraient échappé à l’importante campagne marketing dont il fait l’objet, c’est GTA, mais en gras, en vulgaire, en politiquement incorrect et en interdit aux mineurs. De nombreuses situations ont déjà été imaginées dans le jeu vidéo. Pour toutes les autres, comme le fait d’attaquer des personnes au hasard, tout nu, armé d’un godemiché géant, il y a Saints Row IV. Sauf que la vraie nouveauté dans ce quatrième épisode, c’est qu’en plus, les concepteurs ont plié les lois du scénario pour qu’un maximum de situations invraisemblables soit possible dans le jeu.

On incarne toujours le chef des “Saints”, ce gang tellement influent que son leader est devenu président des États-Unis, intégré de force dans une simulation, façon Matrix, après que des aliens, les Zins, aient attaqué la terre. Étant dans un monde virtuel, tout vous sera forcément possible en plus du gameplay « à la GTA » habituel, et ce, dès la première heure de jeu. En effet, vous aurez très vite accès au super sprint, au super saut, aux pouvoirs télékinésiques… Vous serez ainsi un vrai petit dieu dans ce monde rempli de glitches et de textures approximatives. Cependant, je vous rassure, les développeurs ont fait exprès de mettre des glitches et des textures approximatives dans le jeu. C’est juste pour ajouter à l’aspect virtuel des environnements.

SR42Et si la réalisation de Saints Row 4 a beau ne pas être irréprochable, il faut saluer tout le travail qui a été réalisé sur la quête principale. Entre les scènes hilarantes se déroulant dans les années 50 ou celles parodiant d’autres jeux bien connus, on a paradoxalement plus envie de poursuivre la reconquête de l’humanité sur les Zins que de faire le zouave dans les rues de la ville avec le Dubstep Gun, sans porter de pantalon. Les références pop-cultures sont omniprésentes, que ce soit dans la musique, dans l’apparition de certains personnages ou dans le nom des armes. Saints Row IV, derrière le chaos apparent, se révèle en fait être un bordel tout ce qu’il y a de plus organisé. Le système de quête est très clair et très incitatif, on y est jamais perdu. Le gameplay durant les combats est dans un style action à la troisième personne tout ce qu’il y a de plus générique. Tout est bien ordonné et très classique.

Tellement classique d’ailleurs, que si le jeu n’avait pas tout cet univers foutraque et rentre dedans, qu’il aurait juste été… moyen. Mais hé, tout va bien : le jeu est justement foutraque et rentre dedans.

Finalement, Saints Row IV, ce n’est pas juste du n’importe quoi. C’est un gameplay « bac à sable » certes déjà-vu, mais avec l’enrobage le plus délicieusement extravagant qui soit. Et rien que pour ça, on se délectera du mode histoire qui se révèle extrêmement varié et délirant. Pas sûr, par contre, qu’on ait systématiquement envie de le finir à 100 % ensuite.

Saints Row IV, c’est sur Xbox 360, PS3 et PC. Le prix conseillé est de 60 €. Ou d’1 000 000 d’euros.

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Notre avis

déraisonnable
Note : 7  /  10
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