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La tragédie électronique ce soir sur ARTE

Le précédent documentaire de Cosima Dannoritzer, Prêt à jeter, diffusé par ARTE en 2011, se terminait près d’une décharge sauvage et tristement célèbre, à agbogbloshie, dans…

Le précédent documentaire de Cosima Dannoritzer, Prêt à jeter, diffusé par ARTE en 2011, se terminait près d’une décharge sauvage et tristement célèbre, à agbogbloshie, dans la banlieue d’Accra, la capitale du Ghana. Là, des enfants jouent et désossent des appareils électroniques hors d’usage environnés de fumées pestilentielles et toxiques. La nouvelle enquête de la réalisatrice allemande prend ce site pour point de départ, aiguillonnée par l’indignation de Mike Anane, journaliste ghanéen spécialisé dans l’environnement. Celui-ci veut savoir pourquoi son pays est devenu la poubelle des pays développés. Cette question va conduire la réalisatrice dans plusieurs pays d’Europe, en Asie et aux États-unis, champion de la pollution électronique, et dévoiler une chaîne de responsabilités et de complicités complexes.

“La tragédie électronique”, un documentaire de Cosima Dannoritzer (France – Espagne, 2014, 86 min.), diffusé le 20 mai à 20h50.

dechets


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17 commentaires
  1. Si le reportage est du même niveau que l’infographie… : “L’équivalent de 7 fois la pyramide de Gizeh”, perso j’en compte 11 ^^

  2. 7 fois la pyramide de Gizeh au final ce n’est pas tant que cela… et oui on en compte 11 sur le dessin…

  3. @Brice : Effectivement a notre échelle ce n’est pas évident mais le fait d’en prendre conscience, d’en discuter, de voir des documentaires et de les partager bref de communiquer autour de ce sujet c’est important car peu de gens sont conscient de ce problème et comme pour le tri sélectif c’est a chacun de mettre ça pierre a l’édifice !
    Plus facile a dire qu’a faire dans tout les cas.

  4. pas 11 mais plutôt 12 car 5 000 000 t x 12 = 65 000 000 tonnes

    Bravo le gars qui a fait l infographie 🙂

    Cela donne un énorme marché pour le recyclage.

  5. @Brice : Pas impossible, pour la simple raison qu’on peut optimiser.
    – Il n’est pas trop rare de voir des collectes de matos informatique par des assoc’ humanitaires pour apporter l’informatique dans les pays en voie de développement. Ils feront MacGyver avec les machines données (prendre les pièces de 2 PC pour en faire 1, remplacer un condo qui a sauté sur une carte-mère…), mais on peut déjà bien réduire la quantité de déchets produites en réutilisant les pièces encore en bon état (ce qui est le cas d’un grand nombre de PC qui partent à la poubelle…)
    – Les pièces qui ne peuvent pas être sauvées malgré cela peuvent passer par la case recyclage. C’est encore loin d’être parfait, mais on continue à progresser de ce côté, surtout quand on sait que les stocks de matériaux s’amenuisent.

    Après on peut difficilement modifier les habitudes de consommation, et difficilement stopper le progrès technologique (le matos est toujours plus puissant, plus efficace au niveau énergétique…C’est à ce prix qu’on est passé des super-ordinateurs prenant une salle à une Ti82 qui tient dans la main, et qu’on a démocratisé l’informatique et le partage des connaissances et de la culture)

  6. Brice, sans arrêter tout ça, la première chose qui me vient à l’esprit pour éviter d’ajouter sa pierre à cet édifice serait de monter toi même ton pc en achetant les pièces. Aujourd’hui c’est très simple, tu peux au pire le faire monter dans une boutique. Cela te permet ensuite de changer une seule pièce quand elle tombe en panne, et pas l’intégralité de ta tour 😉

  7. Chacun peut agir et contribuer un minimum à l’effort collectif. Le simple fait d’avoir conscience de l’existence des problèmes et d’en parler autour de soi est déjà un très bon début. Car vu qu’on ne la voit pas, la plupart des gens ne sont même pas au courant qu’il s’agit d’un réel problème. Après, individuellement, chacun peut réfléchir à deux fois avant de remplacer un appareil électronique par un autre. Surtout que de nos jours, la plupart des anciens appareils fonctionnent encore très bien (GSM, ordinateurs, …). Quand on a conscience des problèmes engendrés, il parait absurde de changer de téléphone tous les ans. De même, à l’achat d’un nouvel appareil électronique, se renseigner et acheter un produit plus cher, mais de qualité et qui durera longtemps, est bien plus malin qu’acheter le GSM le moins cher du magasin mais qui devra être changé 3 mois plus tard.
    On peut aussi se renseigner auprès des marchands d’appareils afin de savoir ce qu’il advient des appareils usagers qu’ils reprennent (ce dont ils ont l’obligation normalement).
    Enfin, il existe des conventions internationales qui interdisent un tel trafic, mais qui manifestement ne sont pas très bien contrôlées. Mais là, il est un peu plus dur d’agir individuellement évidemment.

  8. L’obsolescence programmée fait partie partie du mauvais usage du progrès technologique et je ne suis pas sûr que les grands décideurs ont l’intention de s’y attaquer.

  9. J’ai maté le doc hier et donc comme le scandale des boite à vêtement dans les années 90 ici aussi ce que l’ont croit donner/jeter pour la bonne cause est en faite re-commercialisé pour toujours plus dans de profit et au diable l’aide humanitaire/le respect de l’environnement.

  10. Vous auriez dû faire l’article plus tôt. Pas grave, je le regarderais sur Pluzz 🙂
    J’avais vu le précédent reportage de la journaliste, ça fait peur…

  11. Merci d’avoir parlé du documentaire, j’ai donc pu le regardé hier, m’intéressant beaucoup aux nouvelles technologies et faisant mes études dans le domaine de la gestion et le traitement des déchets, j’ai trouvé ça très intéressant et que ça faisait prendre conscience de beaucoup de problèmes, notamment que même si les déchets électroniques sont amenés en centre de collecte il ne sont souvent pas traités comme il le faut et font trois fois le tour de la terre pour se retrouver dans des petits villages pourris où les gens s’intoxiquent pour pouvoir récupérer les pièces puis les revendre après en tant que neuf et que du coup ça peut amener à des accidents de trains en Europe… Alors que dans les centres de recyclages européens conçu pour accueillir beaucoup plus d’équipements on peut récupérer des tonnes d’or, cuivre, argents et différentes terres rares prêtes à une réutilisation directe au lieu d’en importer encore et d’en continuer les exploitation dans les mines..
    Bref c’est un tout petit résumé d’une partie de ce documentaire, qui je le redis est vraiment intéressant, merci encore d’en avoir parlé ici ! 🙂
    Si vous ne l’avez pas vu et que ça vous intéresse, il me semble qu’il y a un dossier sur leur site ! 😉

  12. Il y a des solutions, à plusieurs niveaux.

    – Pour l’utilisateur, une prise de conscience est nécessaire, et certains arrivent à “ralentir” cette course effreinée vers l’avant. Malheureusement, le rythme des évolutions, le marketing, la “pression sociale” (reconnaissance, valorisation de l’individualité) nous poussent à avoir le dernier téléphone haut de gamme, ou un bas de gamme qui lui ressemble…. et c’est difficile d’y résister.

    – Pour le fabricant : la loi, car la tentation du marketing et du projet technologique sera toujours plus forte!
    Obliger les constructeurs à concevoir des appareils réparables facilement, et à fabriquer des pièces détachées pendant au moins 5 ans. Et favoriser l’optimisation logicielle.
    c’est faisable, le BlackBerry Z10 est très facilement démontable (8/10 chez iFixit)

  13. Même si ce ne sera pas suffisant pour éviter cette tragédie, il y a de belles initiatives, comme l’espace informatique dans la nouvelle boutique Emmaüs parisienne : http://past.is/EO15

    Avec des ordis équipés de la distribution Emmabuntüs.
    Basée sur Linux (Xubuntu), avec une tonne de logiciels pré-installés, mais légère en ressources.

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