Passer au contenu

[NASA] Trois jours pour savoir où atterrir et vivre sur Mars

La NASA vient de commencer un colloque de trois jours pour parler de certaines questions relatives à l’exploration de Mars. Selon le site dédié à cette…

La NASA vient de commencer un colloque de trois jours pour parler de certaines questions relatives à l’exploration de Mars. Selon le site dédié à cette réunion : “Le but de ce colloque est d’identifier et de discuter de lieux où les humains pourraient atterrir, vivre et travailler sur la surface de Mars.”

Photo de m_shipp22 sur flickr
Photo de m_shipp22 sur flickr

Concrètement, lors de ces discussions, les scientifiques devront identifier des “zones d’exploration” possibles à l’intérieur desquelles seront présentes des “régions d’intérêts”. Ces régions d’intérêts sont intéressantes scientifiquement ou présentent un intérêt particulier pour vivre sur Mars (par exemple, il peut s’agir de ressources facilitant la vie sur Mars).

Ces zones d’exploration ne devront pas excéder une taille de 200 kilomètres de diamètre. Les rovers des futurs missions martiennes seront prévus pour transporter des astronautes sur 100 Km à partir de leur point d’arrivée.

L’idée est de pouvoir prévoir un certains nombre de zones de ce type pour pouvoir toutes les cartographier en détail depuis l’orbite lors des prochaines missions. C’est comme cela que les équipe de la NASA seront vraiment en mesure de comprendre quelles sont les quantité de ressources présentes à tel ou tel endroit. De plus, ces données seront aussi importantes pour déterminer exactement comment seront conçus les rover de ces missions.

Ce colloque intervient à un moment où la majorité des gens n’ont jamais autant eu la tête plongée dans les étoiles. L’actualité en est en partie la cause, avec des films comme Gravity, Seul sur Mars ou encore Interstellar, les gens s’intéressent peu à peu à la conquête spatiale. Pourtant, le premier vol habité vers la planète rouge n’est pas prévu avant 2030, et aujourd’hui aucune force politique à la tête d’un pays ne semble motivé par l’envoi d’hommes sur Mars.

Quoi qu’il en soit, il faudra que cette mission soit l’oeuvre de la planète toute entière et pas seulement celle d’un pays. C’est en tout cas ce que semble penser la NASA qui a publié il n’y a pas très longtemps sa fiche de route vers notre voisine rouge. L’ESA (European Space Agency) a elle montré son envie de retourner sur la Lune dans un premier temps. Tout comme la Russie qui indiquait hier vouloir marcher sur la Lune en 2029.

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

1 commentaire
  1. “Audaces fortunat juvat” ( La Fortune sourit aux audacieux” ) Telle fut la réponse de Pline l’Ancien, amiral de la flotte romaine quand ses officiers s’inquiétaient : allait-il les faire pénétrer “dans cette fournaise”, alors que les galères manœuvraient aux abords de Pompéi , en l’An 79 ?… ( Son décès peu après est aussi l’avertissement de ne pas sous-estimer les risques !…)

    On peut toujours parier !… Définir une prospective est un exercice différent !… Le pari de Martian est audacieux et paraît cohérent , mais lui aussi néglige plusieurs paramètres déterminants , notamment, ses acquis …. y compris ceux qui ne se sont pas réalisés : or, le premier survol circum-martien d’un vaisseau à équipage avait été tracé par la NASA en 1966 et sa réalisation en 1983 !… Les budgets étaient déjà alloués. En 1970, le calendrier se rétrécissait avec une date-butoir de 1981 : les essais du moteur nucléaire “Nerva” se poursuivaient à Los Alamos et en 1971 , atteignaient le triple de la puissance nécessaire pour rejoindre Mars ( 1500 Mégawatts) avec aller-retour en un mois !… La partie semblait donc gagnée d’avance, jusqu’à la déliquescence économique des US en 72, entraînant la chute subite de l’âge d’or de la NASA !…

    Cependant, les entreprises savent préserver leurs richesses contre les coups durs et les Bureaux d’Etudes sont des piliers fondamentaux du Passé pour garantir l’ Avenir de l’Entreprise !… C’est sur ce terrain-là que se jouera la compétition … et l’auteur écarte certainement un peu trop “énergiquement” les outsiders ( Europe, Japon, Chine, Inde … et aussi Russie , dont l’on continue à s’acharner à gommer jusqu’à l’existence !… ) .

    Mais surtout, toutes ces projections du Futur restent collés aux technologies actuelles, officielles, homologuées !… De “bon aloi” , quoi !… C’est “s’obstiner à vouloir traverser l’Univers en autos à pédales!…” ( Je n’ai pas retenu le nom du physicien, mais sa formule, oui !…) . Alors que d’autres n’attendent qu’un feu vert pour entrer en lice !… Une fois le signal donné, ce sera la foire d’empoigne : 40 ans qu’on piaffe !… D’abord, la ruée sur les crédits existants, puis la concurrence ( des entreprises de l’Extrême, certes, mais aussi de tout un glacis concerné par le développement du marché …) . Et de stimuli en stimuli, cotations en Bourse etc… Bulles financières, interventions politiques … ( même à 20 ans de distance : on peut revenir au pouvoir !… )

    Bref, un horizon beaucoup trop flou pour parier … sans avoir parcouru les Bureaux d’Etudes … qui ne s’ouvrent pas facilement !… Je vote pour SpaceX , mais j’y suis abonné ; donc çà compte pas !…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *