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Uber transmet des informations sur ses passagers et chauffeurs aux autorités US

À l’instar des entreprises du secteur numérique, Uber fournit des informations sur ses passagers (riders) et chauffeurs (drivers) aux autorités américaines, comme le révèle la firme…

À l’instar des entreprises du secteur numérique, Uber fournit des informations sur ses passagers (riders) et chauffeurs (drivers) aux autorités américaines, comme le révèle la firme dans son premier rapport de transparence.

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Depuis 3 ans et les révélations d’Edward Snowden, c’est devenue une habitude pour les géants du web : publier, chaque année, un rapport de transparence sur les demandes d’accès aux données utilisateurs formulées par les autorités américaines et étrangères.

Uber, nouveau mastodonte de la Silicon Valley, se plie donc à l’exercice à l’instar de Google et Facebook. Entre juillet et décembre 2015, Uber a communiqué aux autorités américaines des informations concernant plus de 13 millions de passagers et plus de 700 000 conducteurs.

Les sociétés de transport sont soumises à différentes réglementations et doivent fournir certaines informations sur leurs activités notamment sur les « trajets, les demandes de trajets, les zones de prise en charge des passagers et le lieu de dépôt, les tarifs, les véhicules et les conducteurs ».

La plupart des informations ont été fournies aux autorités de régulation des transports. À ce titre, rien qu’en Californie, 5 419 000 passagers ont été concernés par une demande d’information ainsi que 299 000 chauffeurs, à New York, 2 871 000 passagers et 37 000 chauffeurs.

Uber reçoit également des demandes des autorités aéroportuaires, San Francisco a ainsi réclamé des informations sur 713 00 utilisateurs et 44 000 chauffeurs.

La firme est également sollicitée par les forces de l’ordre lors d’enquêtes criminelles, 52,8 % des demandes ont été « partiellement respecté » et 31,8 % « entièrement satisfaites », le reste (15,4 %) correspondant aux données qui n’ont pu être fournies (et/ou trouvées) et aux demandes révoquées. Uber répond toutefois positivement aux demandes des autorités dans une grande majorité des cas (85 %). En tout, 405 chauffeurs sont concernés (64 au niveau fédéral) par les demandes de l’État, 138 par assignation.

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1 commentaire
  1. Il ne va bientôt plus exister un seul domaine où nous ne serons pas “trackés”. Là cela concerne des millions d’utilisateurs.
    Au final, au travers des sociétés de transport, des FAI, des entreprises du numérique, etc.., c’est toute la société civile qui est surveillée/espionnée.

    Big Brother est déjà bien installé.

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