Passer au contenu

[Sélection] 4 films de clowns à voir après la sortie de Ça

« Ça » est arrivé en France. Le film d’horreur, véritable phénomène en Amérique du Nord depuis sa sortie, était attendu de pied ferme dans l’hexagone….

« Ça » est arrivé en France. Le film d’horreur, véritable phénomène en Amérique du Nord depuis sa sortie, était attendu de pied ferme dans l’hexagone. Réalisé par Andrés Muschietti, à qui l’on doit déjà le très sympathique Mamà, le long-métrage pourrait bien devenir la référence du cinéma d’épouvante mettant en lumière un clown. À l’occasion de sa sortie, nous avons tenté de retrouver cinq bons films avec le même anti-héros, histoire de se mettre en appétit !

Les Clowns tueurs venus d’ailleurs, réalisé par Stephen Chiodo et sorti en 1988

Ça parle de quoi ?

Au sein d’une petite ville américaine sans histoire, des étudiants font la fête. Au cœur de la soirée, ils voient une étoile filante traverser le ciel et s’écraser à quelques mètres d’eux. Intrigués, Mike et Debbie décident de se rendre sur le lieu du crash. Grande surprise : ils découvrent une sorte de chapiteau géant qui contient d’immenses cocons roses en coton et en sucre. En s’approchant un peu plus, ils se rendent compte qu’il s’agit en réalité de cadavres. L’étoile filante est un vaisseau spatial qui contient des monstres déguisés en clowns. Et ses derniers comptent bien massacrer les habitants de la ville à coups de gags mortels. Mike, Debbie et d’autres vont donc devoir trouver une solution pour les tuer et survivre.

Notre avis

Devenu culte au fil des années, Killers Clown dans son titre original a plusieurs atouts à faire valoir. Il est tout d’abord l’un des premiers films d’horreur des années 80 à mêler avec autant d’aisance humour et épouvante. Véritable nanar qui s’assume, Les Clowns tueurs venus d’ailleurs a l’intelligence de ne jamais se prendre au sérieux. Dingue de la première à la dernière minute, la réalisation de Stephen Chiodo mérite aussi d’être visionnée ne serait-ce que pour la diversité de ses personnages et notamment de ses monstres.

Balada triste, réalisé par Álex de la Iglesia et sorti en 2011

Ça parle de quoi ?

C’est la guerre civile en Espagne. Le Clown Auguste est recruté de force par l’armée républicaine. Seul, il se retrouve au milieu d’une bataille durant laquelle les hommes s’entretuent. Complètement désemparé, il finit par perpétuer un massacre à coups de machette au sein du camp national. Plusieurs années après, c’est son fils, Javier, qui prend la relève. Il devient, au sein d’un cirque de la ville, le Clown Triste. Le jeune homme ne s’attendait néanmoins pas à rencontrer l’amour en la personne de Natalia, l’acrobate du cirque. Problème : il va devoir lutter contre le Clown Brutal, rongé par la haine et le désespoir, Sergio, afin de remporter le cœur de sa promise.

Notre avis

Véritable film-spectacle, Balada Triste est une ode à l’Histoire espagnole et à l’amour. Mélangeant de nombreux genres, la réalisation d’Alex de la Iglesia (Mes chers voisins) enchaîne les scènes chocs. Sombre, gothique et violente, l’histoire qui nous est racontée ne laisse pas de marbre tant elle parait criante de vérité. Surtout, c’est son humour noir qui fait son charme et qui réussit à faire passer cette histoire loufoque de clowns pour une œuvre ô combien réaliste.

La maison des 1 000 morts, réalisé par Rob Zombie et sorti en 2003

Ça parle de quoi ?

Soirée d’Halloween du 31 octobre 1977. Deux jeunes couples décident, pour l’occasion, de se lancer à la recherche d’un célèbre tueur en série, légende locale, nommé Docteur Satan. Malheureusement, un terrible orage éclate et les oblige à se réfugier dans une mystérieuse demeure. C’est ici que vivent les Fireflies, une famille très étrange. Les couples font notamment la rencontre du Capitaine Spaulding, un homme déguisé en clown et adepte du cannibalisme et de rites sataniques. Leur cauchemar ne fait alors que commencer.

Notre avis

Rob Zombie signe ici l’un de ses films les plus dérangeant et violent. Première réalisation d’une longue série, ce film d’horreur mélange aussi d’autres styles pour devenir une sorte de pot-pourri intrigant. Le long-métrage joue souvent avec les codes du cinéma indépendant et trash pour nous proposer une expérience déjantée et souvent cruelle. On y découvre surtout l’acteur Sid Haig et son physique si particulier. Une expérience à vivre, de préférence à plusieurs.

« Il » est revenu, réalisé par Tommy Lee Wallace et sorti en 1990

Ça parle de quoi ?

« Il » aime tuer. Et plus particulièrement les enfants. Il faut avouer qu’ils sont une cible bien plus facile. C’est la raison pour laquelle il a choisi de se déguiser en clown, une figure qui amuse et terrifie de nombreux enfants. Avec ses dents pointues, rien de plus facile. C’était sans compter sur un groupe d’enfants, surnommé « Le club des paumés » qui ont décidé de mettre fin à son règne meurtrier. Malgré leur victoire sur le monstre, ce dernier ressurgit, 27 ans plus tard, avec la ferme intention de se venger et de tuer tous ceux qui oseraient lui barrer la route.

Notre avis

Réalisation à l’atmosphère très angoissante, « Il » est revenu est devenu culte au fil du temps. Malgré son statut de téléfilm, le film inspiré de l’œuvre de Stephen King avec à sa tête Tim Curry continue encore de faire peur à petits et grands. Bien qu’il ait plutôt mal vieilli, il reste l’œuvre la plus marquante lorsqu’il s’agit de parler de films de clowns dans le cinéma. Et pour beaucoup, il a changé le regard qu’on pouvait porter sur ce déguisement unique.

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

1 commentaire
  1. N’empêche… Sortir le remake de IT 27 ans après le premier, tout comme le clown resurgit tous les 27 ans pour se nourrir, fallait le faire!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *