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Espace : Le tout premier type de molécules formées dans l’univers vient d’être observé

Un progrès sans précédent dans l’histoire de la science, qui pourrait permettre d’en apprendre beaucoup plus sur l’évolution des corps célestes.

Crédits – NASA on the Commons via Flickr CC

Après plusieurs années de recherches, le tout premier type de molécules formées de l’univers a  été identifié dans l’espace. Et surprise, il ne fallait apparemment pas chercher bien loin (3 000 années-lumière quand même), puisque on les trouverait situées dans notre propre galaxie, comme l’ont confirmé la NASA et une étude publiée dans la revue Nature le 17 avril dernier.

Avant que l’univers ne se transforme en gigantesque manège de planètes et d’étoiles, l’Agence Spatiale Américaine rappelle dans une vidéo publiée sur YouTube que “l’univers primitif avait peu de types d’atomes, principalement de l’hélium et de l’hydrogène”. Un postulat de départ qui a poussé les scientifiques à supposer que le tout premier type de molécule formé dans l’univers était de l’hydrure d’hélium, et que cet agencement d’atomes était apparu près de 100 000 ans après le Big Bang.

Les chercheurs ont pu observer ce type de molécules dans la nébuleuse planétaire NGC 7027, dans la constellation du Cygne, au sein d’un immense nuage de gaz provoqué par la mort d’une étoile “autrefois semblable au Soleil” selon la NASA. Baptisée HeH+, l’hydrure d’hélium n’est pas présent sur Terre, mais les chercheurs estiment que la molécule a sans doute joué un rôle important dans “la chimie de l’univers”.

Une aiguille dans une botte de foin (de la taille de l’univers)

Dans un univers infiniment grand, chercher la toute première famille de molécule existante n’a évidemment pas été de tout repos pour les scientifiques. C’est grâce à l’Observatoire stratosphérique pour l’astronomie infrarouge (SOFIA), que la molécule a pu être repérée. Capable d’identifier la signature chimique de l’hydrure d’hélium, le télescope aéroporté développé par la NASA et l’agence spatiale allemande met ainsi fin à plusieurs décennies de recherches.

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Source : NASA

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