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Instagram réfléchit à supprimer les likes

Un changement de taille, destiné à rendre le réseau social plus sain.

Crédits geralt via Pixabay CC

La nouveauté n’est pas encore officielle, mais elle fait déjà trembler les influenceurs adeptes du réseau social. Comme l’a révélé Jane Manchun Wong, experte en sécurité et rétroingénierie après une visite dans les locaux d’Instagram, la plateforme de partage de photo pourrait bientôt abandonner les likes apparaissant sous une publication. Si la nouvelle n’a pas encore été officialisée, la suppression des likes aurait pour objectif de rendre plus sain le réseau social, souvent accusé de générer un sentiment de solitude et de mal-être chez ses utilisateurs.

“Nous voulons que vos followers se concentrent sur ce que vous partagez et non sur le nombre de personnes qui aiment vos photos” – Instagram

Instagram ou le culte de la perfection

Instagram est l’une des plateformes sociales les plus influentes de notre époque. Mais face à des clichés idylliques (et souvent retouchés) de célébrités et d’influenceurs à la vie et aux formes parfaites, difficile de rivaliser. Selon une étude réalisée par le Human Comuter Institute de l’université de Carnegie-Mellon, comparer sa vie normale à celle fantasmée d’une star des réseaux sociaux pourrait en effet aller jusqu’à engendrer un comportement dépressif chez certains utilisateurs.

Instagram n’est pas la seule plateforme à réfléchir à la pression sociale engendrée par ses outils. Cette semaine, le PDG de Twitter Jack Dorsey a évoqué lors d’une conférence que s’il devait repenser son réseau social, il ne “mettrait pas autant en avant le nombre d’abonnés”, ni le “nombre de likes”.

Rien de concret pour le moment

Si les likes ne sont évidemment pas la principale cause du mal-être évoqué par les chercheurs, la course aux mentions “j’aime” après la publication d’une photo pourrait cependant contribuer à de potentiels effets négatifs du réseau social. Pour autant, supprimer un tel paramètre pourrait poser de gros problème aux influenceurs, rémunérés par les marques en fonction de leur nombre d’abonnés et de leur popularité. Une nouveauté à prendre avec beaucoup de précautions donc, puisque même si Instagram travaille actuellement sur un tel projet, rien ne prouve que ce dernier sera réellement déployé. 

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Source : CNN

11 commentaires
  1. Idéalement il faudrait supprimer tous les réseaux sociaux pour les rendre “plus sains”.

    J’avais lu un article sur les likes des réseaux sociaux il y a quelques temps. Ca parlait de ce que recherchent les gens avec les réseaux sociaux et la sécrétion d’endorphine à très courte durée due à un grand nombre de like. C’est comme la nicotine, il faut augmenter la dose pour maintenir l’effet original, d’ou cette course au like et à toujours plus de reconnaissance et c’est pour ca que les réseaux sociaux ont autant de succès. Le problème c’est la redescente peut faire directement tomber en depression si il n’y a plus ces petites doses d’endorphines passagères, ou pire, un dislike massif.

  2. “Pour autant, supprimer un tel paramètre pourrait poser de gros problème aux influenceurs, rémunérés par les marques en fonction de leur nombre d’abonnés et de leur popularité.”

    Déjà que le mot influenceur n’existe pas, qu’ils/elles aillent se trouver un vrai travail plutôt que de t*piner pour des marques

  3. “comparer sa vie normale à celle fantasmée d’une star des réseaux sociaux pourrait en effet aller jusqu’à engendrer un comportement dépressif chez certains utilisateurs.”

    Comme toujours le problème c’est l’utilisateur, pas l’outil….

  4. Dans ce cas il faudrait supprimer tous les métiers en rapport avec la publicité…Ou même tout ce qui est en rapport avec la célébrité et la reconnaissance ^^
    Et puis si il y a des gens pour “acheter” c’est pas ceux qui vendent qu’il faut blâmer, c’est un “vrai” métier à partir du moment où ils peuvent en vivre que ça vous plaise ou non 🙂

    Juste pour voir si il y a un fond d’argumentaire , c’est quoi un “vrai travail” pour vous ? ^^

  5. euh si clairement Instagram ne sert qu’à ça malheureusement, elle est loin l’époque du début d’insta ou c’était cool et bon enfant, on se partageait nos clichés, puis insta a changé, les marques sont arrivées et avec elles tout ces connards d’influenceurs/branleurs de mes 2 qui vendent leur cul et surtout leur intégrité pour des produits de ******* />Qu’il est beau ce monde !

    Actuellement insta est toujours sur mon tel, je n’ai jamais liké la moindre page publicitaire dessus, eh bien ça n’empêche pas l’application de ne me proposer que des pubs/pages commerciales et de masquer mes potes dont au final je ne vois plus aucunes photos, par contre me proposer la Kendal Jenner mes ******** ça ya du monde…

  6. Bah voyons.. on a cas arrêter aussi les voitures car ca créer des morts, et le sport car ca peut blesser. Non mais sérieusement ca n’est pas les likes qui créer la dépression d’une minorité des utilisateurs mais le faite de trouver sa vie nulle face à des photos ultra retouchés et fakes, pas face aux likes. Dans ce cas ils n’ont cas supprimer les photos d’Instagram 😅
    C’est fou comme à chaque fois, c’est au nom du progret, à cause de 10% de personnes qui se sentent mal, qu’il faut pénaliser les 90% qui savent prendre du recule devant l’application.

  7. Donc vendre de la weed c’est un vrai métier ? On peut en vivre et c’est ceux qui achètent qu’il faut blamer… et ne me sortez pas la weed c’est illegal car ça dépend du pays. Les influenceurs adeptent de dropshiping (je tairai les noms) qui ont profité de la naïveté de leur fan en leur vendant des produits venant de site d’arnaque et EN PLUS quand on les pointe du doigt, ils ont recours a la justice (agneu gneu pas vrais on a rien fait de mal), ou encore pire, qui profitent de leur notoriété pour demander des nudes a des gamines.. Ensuite, il n’existe pas de contrat type pour les influenceurs, il ne s’agit pas là d’une profession reconnue. Niveau fiscalité c’est tout un micmac il faut passer par un contrat de mannequinat par ailleurs, la cour de cassation a déjà statué la dessus : l’activité de mannequinat, qui consiste à présenter des articles de mode, ne peut se rattacher à aucun des secteurs d’activité visés à l’article D.121-2 du code du travail dans lesquels des contrats à durée déterminée de peuvent être conclu. 

    Donc pour moi, un vrai travail, c’est un travail reconnu 🙂

  8. Dans ce cas barman c’est pas un vrai métier non plus, l’alcool tuant davantage de gens que la weed (et selon les époques ça a été interdit ) ^^

    C’est un nouveau type de métiers , il  y a quelques années les vidéastes sur le net c’était pareil , ils étaient dans une zone grise de la législation pro , et avant c’était les développeurs indépendants etc …

    Certes une partie profite du flou légal pour abuser voire commettre des délits/crimes , mais ça représente pas une majorité (sachant que le dropshipping existait depuis bien avant , que ce soit au porte à porte, sur les marchés , ou même aux débutes d’internet , on n’a pas attendu d’avoir des influenceurs ^^)  … Ces relation de fascination/adoration vis à vis d”un public parfois jeune existe aussi pour les sportifs , les acteurs , les mannequins ou tout autre profession qui peut mettre des gens sur des piédestal…. on aime ou pas le principe mais ça reste du travail qui , à une époque, étaient forcément nouveaux ^^

    Si d’un seul coup tu te lances dans un secteur d’activité inconnu et tu souhaites en faire ton activité principale pour vivre , même avant que ce soit officiellement reconnu et encadré , je te souhaite d’être entouré de gens qui ne dénigrent pas ce que tu fais en disant que c’est pas un vrai travail 🙂

  9. Je comprend votre point de vue. On est d’accord ce n’est pas les likes qui crée la dépression; mais contribuent à alimenter de mauvaises émotions.. cette compétition et pression de plus en plus forte aujourd’hui entre jeunes surtout, dont les ‘likes’ font sournoisement partie est néfaste sur le long terme.
    Ce n’est pas une mauvaise décision. Changer les habitudes est difficile mais parfois c’est pour le mieux _^ 
    Lylo

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