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Des chercheurs amateurs ont créé une IA capable de détecter des faux tableaux de Rembrandt

Parmi tous les grands peintres, Rembrandt fait partie des artistes les plus copiés. Un couple d’amateur a mis au point une IA capable d’identifier le vrai du faux.

Crédits : Steven Frank

Plus qu’un grand maître hollandais, Rembrandt Harmenszoon van Rijn (abrégé en Rembrandt) est considéré comme un des plus grands peintres de toute l’histoire de l’art. Son œuvre est prolifique puisqu’elle rassemble près de 400 tableaux et des centaines de dessins et de gravures. Le roi de l’autoportrait fait donc partie des artistes les plus copiés dans le monde.

Les reproductions sont aujourd’hui si fidèles qu’il est extrêmement compliqué (impossible pour un non-initié) de distinguer l’authenticité des peintures. Un problème que l’intelligence artificielle pourrait bien définitivement régler.

C’est en tout cas ce que prouve le récent travail d’un couple de chercheurs amateurs habitant le Massachussets, passionnés par l’intelligence artificielle. Ces derniers ont en effet « entraîné » un réseau neuronal convolutif à déceler les différences entre des œuvres authentiques et d’excellentes imitations. Ils lui ont ainsi montré des centaines d’œuvres de Rembrandt et des « faux » reconnus. Ils ont expliqué leur démarche en détail au site IEEE Spectrum.

Exemple du travail d’un réseau neuronal circonvolutif / Crédits : Zachi Evenor à gauche, modifié par Gunther Noack à droite

Plutôt que de lui faire travailler sur des fichiers énormes, qui auraient pris beaucoup de temps à traiter, ils ont divisé les tableaux en petites tuiles (13 000 au total) de 100 pixels, 200 pixels et 400 pixels pour faciliter le processus. Bien que l’IA se focalise sur d’infimes détails, le traitement de l’image global reste primordial pour émettre un avis définitif, comme le confirme Steven Frank qui a créé le programme avec sa compagne.

« Si vous voulez vraiment voir ce qui différencie Rembrandt, vous devez regarder un morceau de la toile plus grand, à un niveau de composition plus large. »

Et le résultat est particulièrement encourageant puisque le taux d’authentification est de 90,4%. Même si le diable se cache dans les détails, les deux chercheurs peuvent donc être fiers de leur travail !

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